Aaron Alexis Caufield

♣ nom et prénom. Aaron Alexis Caufield ♣ surnoms. ... ♣ âge. 24 ans. ♣ date et lieu de naissance. 02 Mai 1987 en Australie, à Brisbane. ♣ origines. Australien. ♣ situation amoureuse. En couple. ♣ groupe. Neutres.

Me, myself and I .

« Where is your God ? »

Qu'est ce qui définit un homme ? Son physique ? Son mental ? Son histoire ? Ses victoires ? Ses défaites ? Ses pleurs ? Ses rires ? Aaron Alexis Caufield, son nom ne suffirait-il pas ?
Aaron Alexis Caufield, une cicatrice. Il avait vécu la guerre, elle était marquée en lui. Il avait souffert, il s'était battu. Il avait frôlé la mort. La marque sur sa peau dessinait son caractère protecteur, de par le sacrifice qu'il avait fait pour accompagner son ami jusqu'à son dernier souffle. Elle montrait qu'il avait survécu, qu'il n'avait jamais abandonné. Elle avait tracé, sur son corps, l'histoire de sa vie. Son enfance heureuse avec sa mère, le caractère paternel qu'il avait du prendre, le forgeant petit à petit. Elle rappelait l'autonomie qu'il avait vite prise, l'égarement à la mort de sa mère, le poussant à s'engager dans l'armée. Comme une ouverture, elle dévoilait sa douceur, son amour. Elle mettait fin aux horreurs qu'il avait vécues pendant la guerre, refermant la souffrance, la cicatrisant. Elle définissait Aaron, lui rappelant, à chaque seconde de sa vie, qui il était et pourquoi il l'était.

Darling, tell me a story .

« This is War »

Bagdad, 31 Décembre 2011.
Coucou ma belle. Première lettre depuis Bagdad... que quatre jours ici et tu me manques déjà. L'idée de commencer l'année loin de toi ne me plaît pas vraiment, mais je sais qu'il le fallait. Les débuts ont été plutôt durs. Les anciens, ceux qui étaient sur le terrain avant nous, sont soudés. Je pense qu'ils n'aiment pas les nouveaux. Quelques uns nous prennent en pitié... Mais ça n'a pas d'importance, je veux servir mon pays, le défendre. Ma volonté est toujours là même si elle a pris un léger coup. Le premier jour a été un choc. Nous sommes directement rentrés en zone de combat. Je ne m'attendais pas à tout ce bruit. C'est le chaos. Des cris, partout. Mais je dois en faire abstraction. Je finirai par m'habituer. Je suis ici pour la bonne cause. J'obéis aux ordres, les gradués ont l'air si sûrs d'eux, je sais qu'ils nous montreront la bonne décision. J'ai rencontré un p'tit nouveau, comme moi, il est sympa. Il a une alliance, je crois. J'espère qu'on aura l'occasion de faire connaissance. J'suis persuadé que tout le monde est bon ici, il faut être bon pour se battre pour sa patrie, non ? La guerre ne m'offre que leurs visages sous la colère, mais j'espère que je verrai d'autres côtés d'eux. Nous combattons ensemble, nous avons le même ennemis. Les anciens ont du se durcir avec le temps, peut-être que c'est ce qui m'arrivera aussi. Je suis prêt à ça, si c'est ce qu'il faut. Je serai, dans tous les cas, fou amoureux de toi, ne t'inquiète pas ! D'ailleurs, ne fais pas trop de bêtises en mon absence, je te surveille d'ici ! Tu me manques. Ton rire, en particulier. Mais je te garde au fond de moi, ne t'inquiète pas. Prends soin de toi, par pitié, mon amour. Ton petit courageux de bonhomme t'embrasse.
Aaron Alexis Caufield.

[...]

Bagdad, 07 Mai 2011.
Mon amour, je suis désolé de n'avoir pu te répondre avant, j'ai bien reçu tes lettres. Il y a une semaine, deux jours avant mon anniversaire, j'ai perdu un ami. Un assaut, nous n'étions pas préparés. Il s'est pris une balle en plein ventre. Je vois des hommes mourir tous les jours, mais cette fois était différente. Nous étions proches. Il me parlait souvent de sa femme et de son fils, comme je lui parlais de toi. Son enfant voulait être militaire, comme lui. Comment va-t-il réagir quand il apprendra la nouvelle ? Il laisse une femme veuve, et un enfant à moitié orphelin. Et j'étais là. Avec lui. Je n'ai rien pu faire. Il est mort dans mes bras, je le tenais, je lui parlais, je le regardais. J'ai senti son souffle s'évanouir, son visage m'abandonnant. Je ne saurai décrire ce que j'ai ressenti à cet instant. Quand son dernier regard m'a été adressé. J'ai vu la mort dans ses yeux, et je n'ai pas pu le retenir. Peut-être que j'aurais du... je ne pouvais rien faire, tu sais. Le vacarme de la guerre ne m'avait jamais paru aussi silencieux. Il n'y avait plus de bombardements. Plus de tirs. Plus de cris. J'étais comme seul, avec lui, autre part. J'aurais fait n'importe quoi pour lui rendre la vie. Pour le garder ici, encore. Qu'il n'abandonne pas sa famille. J'aurais été prêt à mourir pour lui, tu sais... J'ai eu du mal à m'en remettre. Je n'ai pas dormi de plusieurs jours. A vrai dire, j'ai été touché en même temps que lui, mais j'ai mis du temps avant de m'en rendre compte. Son visage mourant me hantait. J'ai échappé à la mort de peu, m'ont dit les médecins. Une blessure, le long de mon ventre, infectée car non soignée à temps. Sur le coup, j'avoue que je m'en suis voulu de ne pas être parti avec lui. Mais rien n'est juste, à la guerre, hein ?! J'aime croire que quelqu'un veille sur moi, toi, peut-être. Que de loin, tu me surveilles, tu me protèges, par ta pensée. Comme je pouvais garder un œil sur toi, à la plage de Brisbane. Tu te souviens ? Je sais que parmi ces hommes, je ne suis qu'un soldat de plus, presque de plomb. Je sais que, autant que je me surprends de détester ces ennemis, il me haïssent. Je ne suis rien de plus qu'un pion, au milieu de tous ces cadavres, mais je suis un pion en vie. Tu dois être mon ange gardien, quelque chose comme ça. Celle qui me voit comme une personne, comme je l'ai fait pour toi avant. Quand tu pleurais sur le sable, que les autres ne te voyaient pas, j'espère que j'accroche ton esprit comme tu l'as fait avec le mien à ce moment. Tous les soirs, je prenais le temps de venir te voir, de te surveiller, et quand tu as dérapé, j'ai été là. Quand j'ai été blessé, quand la mort, de deux côtés, m'a attaqué, tu étais là, quelque part en moi. Tes yeux clairs posés sur moi. Est-ce que tu pensais à moi ? Peut-être inconsciemment ? J'espère que tu ne m'oublies pas. J'espère que je ne te manque pas trop. Que tu vas bien. Ma blessure va un peu mieux, mais ici, ils n'y prêtent guerre attention. Il n'y a que des traîtres, des menteurs, qui nous envoient mourir, peu importe notre santé. Alors ma vie à moi, mon combat, va reprendre. Encore un mois et demi, et tu seras enfin dans mes bras. Je rêve souvent de tes cheveux blonds. Chaque jour, je lutte pour ne pas oublier ton odeur sucrée. Je compte les heures. Depuis la semaine dernière, j'ai pris du recul par rapport à la mort de mon ami. Je crois que la souffrance passée, j'ai été en colère, mais je pense que je vais mieux. J'ai maintenant peur de ne pas revenir, je n'avais jamais autant pensé à ça. Garde un oeil sur moi, depuis l'Australie, s'il te plaît. Je veux pouvoir t'embrasser encore, te voir sourire, te voir aller mieux. Je ne veux pas que tu aies à affronter ce que la famille de mon ami doit affronter maintenant. Promets-moi que tu vas rester sage, en attendant mon retour. Ta voix me manque, tu sais. Je t'aime.
Aaron Alexis Caufield.

[...]

Bagdad, 20 Juin 2011.
Tes lettres ont mis du temps à arriver, l'attente est dure. Plus qu'une semaine. Je crois que je n'aurais pas pu tenir plus. Les bombardements laminent mon cerveau à longueur de journées. Je ne vois plus que de la poussière et du sang. Je ne sais pas si nous avançons dans notre mission ou pas, je ne sais plus penser. La guerre commence à avoir mon esprit, ma belle, il faut que je rentre. Je compte les minutes. La nuit n'est plus reposante, les cris ne cessent jamais. Je pensais m'y habituer, mais c'est de pire en pire. Les insultes, les voix rauques, les femmes qui hurlent, les hommes qui crèvent, tout me ronge ici. Je ne connais pas de bruit aussi affreux. Je suis bercé par la colère. La mort de mon ami ne m'a pas abandonné, depuis ce temps. Chaque pas que je fais, je le fais pour lui. Chaque moment est à vivre, à battre, pour la famille qu'il a laissé, contre les lâches qui nous envoient mourir. Hier, j'ai tué un homme. Comme des centaines d'autres, à chaque bombe, chaque assaut que j'ai lancé. Mais... je me suis rendu compte je l'assassinais, sur le moment. Il m'a regardé, droit dans les yeux. J'ai vu son sang couler. J'ai vu son regard. Est-ce que dire que c'était le même que celui de mon ami serait un crime ? Ne suis-je pas de toutes façons déjà criminel ? Et s'il avait des enfants, une femme sur qui veiller ? Et si l'ennemi, si la troupe de soldats que je combats, si tous ces pions étaient des êtres humains, eux aussi ? Je l'ai tué, de sang froid, de mes mains. Ne condamne-t-on pas des gens, pour ça ? Je n'avais jamais hésité avant. J'ai tiré, finalement, pensant encore à mon ami. Et si c'était lui qui l'avait tué ? Il défendait le camp de ceux qui lui avaient volé la vie. J'ai repensé à son fils. La colère m'a regagné, écrasant la pitié. Et je ne sais pas si je m'en veux ou pas, maintenant. Je suis... je suis fatigué. La guerre me tuera, si je ne pars pas vite. J'hurle sans arrêt. Je ne veux plus voir cette destruction. Je ne veux plus me sentir meurtrier. Je ne veux plus haïr ces gens que je ne connais pas, je ne veux plus me haïr. J'espère que tu m'aimeras encore, malgré le sang que mes mains ont fait couler. Est-ce que je supporterai encore le reflet de mon miroir ? Le regard de mon ami, le regard de mon ennemi, me laisseront-t-ils ? Ne m'en veux pas, s'il te plaît. Ma blessure a tracé une cicatrice le long de mon ventre, j'espère qu'elle ne te dérangera pas. Je n'en peux plus d'attendre de te revoir. Je repense sans cesse à nos cinq mois de vie commune, à la douceur de notre foyer, à ton sourire apaisant au réveil. Savoir que tu penses à moi apaise ma haine, tu sais. Je prie pour que tu ailles bien. Plus qu'une semaine dans cet enfer, ce chaos. Je tiens, pour toi. Je crois que tu es vraiment mon ange-gardien. Tes mains me manquent. Je t'aime.

» behind the screen

♣ Prénom. écrire ici
♣ Comment as-tu connus le forum ? Je le connais pas très bien à vrai dire... Il a jamais m'en voulu dire plus sur lui, très bizarre, mystérieux, il répond pas à mes questions.
♣ Quel est ton niveau de RP ? Bah écoute, plutôt bon, je l'espère. Une trentaine de lignes par post, j'sais pas, j'compte pas.
♣ Le code du règlement; open up your eyes and your imagination
♣ Un dernier mot ? <3
♣ EXEMPLE DE RP. Pas trop trop trop pour les enfants.

Spoiler:

Merci tout le monde !
Liam, finalement on sera peut-être copains !
Kaitlyn, j'attends les perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas, etc...

Apparemment, avec la remise à zéro de sa fiche de liens, tu n'as finalement pas touché à ma chérie...
Pas de pan-pan pour toi et moi.

Merci Jeremiah !
Liam, je suis déçu aussi... on trouvera bien autre chose pour que je te mette une raclée. bang ban poom pan dans ta tête.

Re-Bienvenue (aa)

Kaitlyn Jordan Evans a écrit:

Mais oui Aaron je te ferais tout ce que j'ai dit

J'aime bien quand tu dis ça princesse.
T'entends ça Liam ? Y aura p'tet du pan-pan en fait.

J. Billy Summers a écrit:

Re-Bienvenue (aa)

Mercii. (y a pas de smiley qui se prosterne...) *smileyquiseprosterne*

Merci !

Merci !
J'ai fini.