J'aurais jamais imaginé avant ce jour là que la police m'appellerait pour autre chose que pour me foutre derrière les barreaux. Et pourtant... C'était arrivé. Je venais d'ouvrir les yeux, il était 14h... Oui attendez je vous vois arrivé, il a fait un putain de grasse mat' c'est un sacré branleur... N'importe quoi ! Je bosse jusqu'à 5h du mat', fermeture de la boite où je dirige la sécurité alors fermez là, c'est normal que je dorme si tard ! Namého !
Enfin bref, je reprend, je venais d'ouvrir les yeux donc et tout ça parce que mon portable s'était mis à sonner. Je levais alors la tête de mon oreiller et cherche sur la table de nuit. Ne le trouvant pas, je me levais, sautais du lit et commençais à le chercher partout. Mon pieds eut l'heureuse idée de se cogner contre le pieds du lit, m'obligeant à danser de douleur. Je descendis les quelques marches du loft et me dirigeais vers la cuisine, me rapprochant du bruit de la sonnerie et mon autre pieds glissa à peine arrivé sur le carrelage, je me ramassais alors violemment dans la cuisine et trouvant que le son s'était bizarrement encore rapproché et après avoir poussé un bon cri de douleur, je rampais jusqu'au canapé et y trouva mon portable sous un coussin. Je m'adossais alors contre le canapé et décrocha.

« Allo ! » Fis-je très aimable comme d'habitude quand mon réveil est aussi brutal et mon début de journée aussi pourri.
La voix qui suivie me refroidit immédiatement.
« Fitzgerald, je vous demanderez de vous calmer immédiatement pour commencer, vous parlez à la loi, et je vous attends dans une heure au poste de police, ne soyez pas en retard. »
« Euh mais attendez je... » Il avait raccroché « viens de me lever... Putain fais chier... » Fis-je en raccrochant avant de me relever et de sauter dans la douche. Je failli de nouveau y glisser mais je me retins magistralement et regardais le savon avec un petit sourire. « Toi tu m'auras pas mon grand ! »

J'enfilais un jean et un polo noir, me brossais les dents et me parfumais avant de prendre mes clefs de voiture et maison, mon porte-feuille et de filer jusqu'au commissariat. J'entrais en fanfaronnant comme chaque fois que je venais ici, ça avait le don de les énerver. J'avançais vers le bureau du dirlo car j'avais reconnu sa voix au téléphone lorsqu'un flic tenta de m'arrêter. Et malheureusement pour lui, j'avais envi de m'amuser... Je bloquais son bras et le lui retournais avant de le mettre au sol en une clef de bras, tandis que mon autre main s'occuper de lui prendre son flingue. Je plantais alors le canon sur son front avec un grand sourire.

« Et ça protège la ville ?! Laissez moi rire... » Fis-je tandis que la voix du téléphone m'aboyais dessus pour que je le lâche. Je me redressais et rendis l'arme au type qui du coup se sentit comme un con. Je me tournais alors vers le patron avec un large sourire levant mes mains en l'air comme pour dire que j'avais rien fait.

« Décidément vous ne savez pas faire comme les autres... Fitzgerald... » Fit-il
« C'est lui qui a commencé je le jure.. » Fis-je en le suivant dans le bureau.

Je m'installais dans le bureau, non sans admirer le lieu que j'avais souvent vu, je posais mes pieds sur le bureau, toujours aussi provocateur et le patron me toisa en montrant mes pieds. Je les retirais alors.

« Vous êtes pas là pour vous amuser Fitzgerald alors tu la fermes et tu m'écoutes. On a un gros coup, des types qui trafic dans un des bar les plus huppés de l'avenue. Ils ont leur quartier à l'étage du bar et si tu es là, c'est parce que vu ta réputation, tu as tes entrées, au même titre que eux... »
« Oula stop je trempe plus dans ces trucs là ok je sais rien.. »
« On sait que tu sais rien... Mais eux te connaissent, et te feront confiance... Tu vois où je veux en venir ? Tu vas retremper dedans abruti et tu vas nous permettre d'infiltrer un de nos agents. »
« Et si je refuse ? » Le flic s'approcha, par dessus le bureau et sorti mon dossier, très épais d'ailleurs.
« Tu vois ca gamin.. C'est ton casier... Tu as assez de conneries à ton actif pour qu'on t'emmerde toute ta pauvre vie de minable, alors tu n'as pas le choix... Tu nous suis et t'as tout intérêt à ce que tout ce passe comme prévu... On efface ton casier, si tu nous aide à les coincer... »

Je baissais la tête en serrant la mâchoire, conscient de ce qu'il m'offrait, tout en m'y obligeant.
« L'agent... c'est qui ? »
« L'agent Stone... Tu la connais je crois... Tu intégrera leur rang, devenant un confident, un proche, tu chercheras à les amadouer et tu iras chaque soir au club en question, à l'étage avec eux. Tu feras ce qu'ils te diront de faire... Et Stone sera ta.. compagne. Tu m'as bien compris ? Ces types là ont carrément des harems de bonnes femmes à leur bottes à l'étage. Tu devras permettre à Stone de monter avec toi. Vous vous renseignerez sur leur trafic et lorsque l'on aura assez d'éléments, on planifiera l'intervention. »

Je le fixais en réfléchissant. « Je veux être armé.. Ces types là rigolent pas... »
« Accordé ! C'est tout ? »
« Stone est au parfum ? »
Le flic leva la tête et je me retournais alors pour voir Stone arriver..
« La voilà, on va lui expliquer tout et dire que tu acceptes, déconnes pas gamin... »
Stone entra alors.

J'étais accroupis dans une usine abandonné planqué derrière des palettes laissaient a l’abandon avec mon chien , arme a la main je suivais un homme depuis déjà deux heures , je me suis rapprochais de plus en plus jusqu'à ce que mon téléphone ne sonne , l'homme l'entendit et se mit a courir , Démon se lança a sa poursuite et je les suivis seulement nous ne connaissions pas assez le terrain , rappelant démon je décrochais : « J'espère que c'est une bonne raison parce que .. » Mon chef me coupa me demandant de rentrait immédiatement et venir dans son bureau il avait apparemment quelque chose d'important a me dire . Je retournais alors jusqu'à mon véhicule de fonction caché derrière un immeuble y faisant monté mon chien je me suis mise en route très rapidement , quand le chef nous donne un ordre comme sa vaux mieux pas traîner . Mais je me demandais bien ce qu'il me voulait encore , j'avais résolu une affaire il y a peu de temps grâce a Gabriel qui m'avait donner des informations capitale je me demandais alors si cela avait un rapport quelconque . J'arrivais alors au commissariat me garant je sortis suivit de Démon et j'entendis un rire derrière moi me retournant je dis au mec : « Ta quelque chose a me dire ? » , c'était un des type qui prenait un malin plaisir a me descendre devant les autre ou a me provoqué pour que je lui en mette une , il avait à ce moment la une tête de dragueur et sa me faisait bien rire il me dit alors : « Une surprise de taille t'attend Stone , tu pourras me remercié après . » Quand j'entendis cette phrase tout se chamboula dans ma tête .

J'avais maintenant peur , sachant que sa venait de ce type sa ne pouvait pas être gratifiant . Je frappais a la porte du bureau attendant que l'on m'invite a entré et je m'arrêtais quelques secondes en voyant assit dans la pièce Gabriel , je m’avançais dans la pièce et fit asseoir Démon a coté de la porte m'avançant : « Vous m'avez demandez chef .. » . Je lançais un regard discret a Gabriel essayant de comprendre mais j'étais bien loin de tout ce que j'imaginais il me dit alors de m’asseoir j’obéis le regardant attendant qu'il en finisse une bonne fois pour toute et qu'il m'explique ce que moi je faisais la et ce que Gabriel faisait la surtout , il commença alors : « J'ai appris grâce a Walker que ce garçon t' aveais aider pour l'affaire des Clater et j'ai eu une idée .. t'es en mission d'infiltration à partir de maintenant , on a repéré des types qui trafic dans un des bar les plus huppés de l'avenue Fitgerald ici présent est ton billet d'entré , vous allez jouait les tourtereaux .. » J'étais tellement abasourdi que je le coupais dans son élan : « C'est une blague ?! ». Il reprit sur un ton différent : « Tu la ferme Stone et tu m'écoute , c'est une très grosse opportunité alors la gâche pas , c'est ta dernière chance de montré de quoi t'es capable ! » . Je compris alors que si j’échouais je perdais mon emploi Démon me rejoignit alors et posa sa tête sur mes genoux je lui caressait alors doucement la tête réfléchissant , mais vu l'humeur de mon chef je n'avais pas vraiment le choix .

Walker frappa alors et entra un grand sourire au lèvres me regardant avec son air supérieur comme a son habitude , je pouvais sentir sa joie alors que moi j'étais vraiment inquiète pour la suite des évènements . Il me nargua alors comme à son habitude Démon grogna plusieurs fois et moi je n'ais pas réussit a me retenir je me suis levé d'un coup et l'est plaqué contre le mur , mon chef se leva et hurla : « Stone ! Tu lève ton poing et t'es dehors ! » . Je le relâchais violemment et fit les cent pas pendant plusieurs minutes plus je réfléchissais et plus je ralentissais , je savais vraiment pas quoi faire , en plus je savais d'avance que cela allez provoqué un crise de jalousie du coté de Matt' et donc une dispute . Je m'assit alors et reprit : « Sa va duré combien de temps ? .. » il me répondit que sa prendrais le temps qu'il faudra j'étais pas vraiment pour mais l'adrénaline couler déjà dans mes veines , je passais mes mains dans mes cheveux me mordant la lèvre inférieur et je pris ma décision : « Okay .. sa marche . »

Ce type m'avait coincé, en quelque sorte. Il ne m'avait pas laissé le choix. Avec mon passé de délinquant, c'était ça où il s'arrangerait pour faire ressortir de vieilles affaires pour me remettre un bon moment derrière les barreaux. C'était du genre déloyal... Mais je comprenait ce genre de façon de faire, il n'y a pas plus déloyal que moi... Un vrai pirate. J'avais longtemps fait tout ce qui me passait par la tête, ignorant la loi et c'était cette fois la loi qui me rendait la monnaie de ma pièce.
C'est ce qui arrive lorsque l'on nargue la société en ergotant de plus belle. J'avais vécu la grande vie, celle des méchants, celle de ceux qui la croque par les deux bouts, consumant ce qui leur reste à vivre, vivant tout ce qu'il est possible de vivre. J'avais été de ceux que l'on respecte en même temps que de me craindre. J'avais été de ceux à qui l'on adresse la parole avec des pincettes, de ceux que l'on évite de croiser la nuit dans les rues sombres. J'avais bu plus que de raison, j'avais fumé tout ce qu'on pouvait fumer. J'avais senti l'extase que chaque drogue pouvait offrir. Mes mains avaient briser autant de mâchoires que caresser de femmes divines. Je m'étais battu jusqu'à épuiser mes forces, j'avais affronté les lames, le feu.. J'avais consumé mon corps dans des nuits d'étreintes fiévreuses.. J'avais vécu.
Et puis, j'avais flirté avec la mort... L'overdose m'avait amené à l'hôpital... Une balle de 9mm m'avait fait frôlé la faucheuse.. Mon corps était couverts de cicatrices vestiges de nombreux coups de couteaux, coupures recousue artisanalement de mes mains.

Voilà pourquoi aujourd'hui je n'avais plus le choix. J'avais accepté et j'irais jusqu'au bout de cette mission, même si je savais intimement que je ne pourrais rien en dire à October, la femme qui partageait ma vie. J'allais devoir jouer de mon corps avec une autre femme pour faire croire à tous à un couple inexistant. Lorsque Stone arriva, je préférais laisser son patron prendre la parole, je savais qu'elle ne serait pas d'accord et comme j'avais déjà accepté, elle m'en voudrait certainement.
Il lui expliqua et sans surprise elle se révolta avant qu'il ne la calme en lui rappelant que c'était sa dernière chance. Cette idée fit comme une étincelle dans mon esprit. Stone serait-elle sur la mauvaise pente ? Serait-elle elle-aussi obligé d'accepter, pour redorer son blason ? Qu'avait-elle bien put faire, ou rater pour en être à ce point là ? Je relevait alors la tête interloqué avant de la voir saisir un de ses collègues prête à le frapper.
Mais encore une fois, elle se ravisa, arrêtée par son patron. Elle se mit à réfléchi, arpentant la salle avant de s'arrêter, les mains enfouie dans ses cheveux comme je l'avais souvent vu faire et se mordant la lèvre avant de répondre qu'elle acceptait.
Je baissais la tête conscient d'où allait nous mener une telle enquête. J'étais devenu une couverture, un indic et un agent de la police en à peine une heure. *Félicitation Fitzgerald* fis-je intérieurement.

Le patron retourna s'assoir et demanda à Stone de s'assoir sur le fauteuil à mes côtés. Il rangea mon dossier.

« Bon, ton nouveau collègue a déjà accepté, c'est génial non ? » Commença-t-il ironique.
« Stone, le rapport pour la mission qui vous attend est déjà sur votre bureau, il n'attend plus que vous le lisiez. Mais avant, tu vas emmener Fitzgerald dans la salle d'armurerie, on devra lui trouver un gilet pare balles à sa taille, et tu l'emmènes immédiatement à la salle de tire. Tu lui fait essayer les armes et tu lui apprend les bases, même si vu son casier, ce sera pas la première qu'il verra. Il choisira celle qui conviendra le mieux à sa main et sa façon de tirer... Après et seulement après, je vous laisse lire le dossier pour votre nouvelle mission. Ça va pas être du gâteau... Bon courage. » Continua-t-il avant de nous montrer la sortie.

Je me levais alors et ouvrit la porte à Stone avant de la suivre à l'extérieur du bureau en silence complet. Je savais qu'elle allait prendre la parole et j'attendais simplement qu'elle le fasse. Surement pour m'engueuler, ou s'acharner verbalement sur son patron et son collègue, de toute façon la colère dominerait certainement.

On était dans de beaux draps tous les deux. D'ailleurs c'était assez ironique de le dire ainsi étant donné qu'on allait devoir jouer les amoureux pendant cette mission pour s'approcher des trafiquant. Car c'était là la raison de ma présence dans l'histoire. Ils avaient besoin de moi parce que je connaissait bien le milieu et était réputé dans le domaine. Les trafiquants m'accorderaient alors leur confiance. Tandis que moi je leur apporterais une flic dans leur rang. J'étais là pour aider Stone à intégrer le réseau sans qu'elle risque trop sa vie. J'étais sa couverture. Celui en qui les trafiquants avaient assez confiance pour laisser une inconnue les approcher d'assez prêt pour démanteler le réseau.

Mais je ne voyais pas la mission d'un aussi mauvaise œil que Stone. Car j'avais envi de repartir à zéro, d'avoir cette chance d'effacer tout mon casier judiciaire pour redevenir blanc comme neige. Un nouveau départ. Voilà ce que m'offrait le commissaire. Et je venais d'accepter. J'étais devenu directeur du night club suite à la proposition de mon patron et j'aurais tout aussi bien faire cela toute ma vie sans plus me soucier de rien. J'avais un avenir tout écrit dans le monde de la nuit. Sauf que voilà, je voulais fonder une famille, j'avais déjà Lexie à faire vivre et pour cela il me fallait un travail plus « respectable ». Et autre raison, j'avais quelque chose qui me tenait tout particulièrement à cœur. Un projet. Tout d'abord l'idée de devenir flic m'avait traversé l'esprit, puis une toute autre, plus proche de ce que je souhaitais accomplir. Quelque chose qui m'aiderait moi à racheter mes faux pas et qui aiderait les autres aussi si possible. Je souhaitais entrer dans un centre pénitencier pour jeunes délinquants. Je voulais aider les gamins qui comme moi n'avaient pas suivi la voie royal, ceux qui n'avaient pas forcément vu la vie en rose, ceux qui avaient déconner un jour, jusqu'au non retour et qui pourtant méritaient mieux que cette vie enfermée à jamais. Je voulais leur venir en aide, les calmer, leur apprendre à se contrôler, leur donner le droit de se réinsérer dans la société. J'en avais les capacités, j'étais bien placé pour les comprendre.

Mais pour cela, il faut un casier vierge. Il ne faut pas avoir commis de délit grave. Je n'étais plus de ceux là depuis très longtemps et cette mission allait me ramener dix ans en arrière. Et j'allais enfin pouvoir faire autre chose de ma vie que de cogner sur les sales types en boite ou servir des verres.
J'allais enfin avoir le droit de devenir quelqu'un.
Ma vie n'était pas rose depuis trop longtemps. Je venais d'apprendre que Oct m'avait plus ou moins re-tromper avec Liam, mon meilleur ami et j'avais alors rompu. Je l'aimais toujours pourtant. Mais sa présence me faisait bien plus de mal que de bien, j'avais besoin d'être seul. Et puis il y avait Six' de qui je m'étais rapproché. Elle qui avait tout vécu avec moi, elle qui me connaissait par cœur, elle qui m'aimait quand même. Nous n'étions pas ensemble. Je n'étais pas prêt à reprendre une relation, Oct' était encore bien trop présente et je ne voulais pas blesser Six' non plus. Je m'étais promis intérieurement d'attendre, de prendre mon temps, pour faire le point. Oct' allait partir au Mexique. Six' vivait avec moi et Lexie. La vie pouvait rester ainsi un petit moment, sans problème.
Car je n'étais pas guérit. La preuve, à ce moment précis je me disais que Six' serait peut-être jalouse si elle apprenait ce qu'il faisait des soirées missions avec Stone, mais je pensais aussi à Oct' et aurait bien été incapable de lui en parler, de peur qu'elle croit qu'il était avec Stone. De peur aussi que des représailles aient lieu, les prenant toutes deux, toutes trois avec Lexie, pour cible ensuite.

Stone m'emmena dans la salle d'armement. Elle me tendit un gilet pare-balles que j'enfilais sans broncher. C'était surnaturel pour moi mais Stone n'avait pas l'air d'être là pour me chouchouter et aller doucement. Il m'allait parfaitement.

« Tu as l'œil Stone » fis-je sans sourire. C'était plutôt fataliste comme situation, j'allais poster ce truc pour me protéger alors que les types dangereux que nous allions emmerder avaient pour habitude de viser la tête. Ironique non ?
Je devais également essayer plusieurs armes, pour voir laquelle me conviendrait le mieux. Stone m'emmena alors sur le champ de tir, toujours aussi froide et sérieuse. De toute évidence elle n'avait pas envie de parler immédiatement.
Après avoir essayé plusieurs armes, celle qui m'allait le mieux était un flingue robuste, un 13 coups automatique avec un recul très puissant. J'avais des bras puissant, pouvant encaisser un tel recul. Les autres flingues n'opposaient aucune résistance dans mes bras, les rendant désagréable. J'avais l'impression de ne pas sentir les balles jaillir du canon. J'avais besoin de les sentir, pour contrôler l'arme parfaitement. J'avais certainement choisi l'arme la plus lourde mais Stone comprendrait certainement que je n'avais pas les même bras qu'elle. J'étais un homme, qui plus est un homme entrainé à grands coups de poing, je précise car l'autre type, celui que Stone avait failli déboitait, avait les bras d'un avorton le pauvre. On aurait presque cru qu'il n'était bon qu'à mettre des contraventions.

Je m'exerçait avec le flingue sur la cible que je reculais chaque fois et je dus surprendre Stone car j'étais plutôt bon tireur. Le secret c'était que ce n'était pas la première fois que je tenais un flingue dans mes mains, sur ce point rien à apprendre malheureusement. J'espérais ne pas choquer Stone. Elle savait d'où je venais, et devait bien se douter que ce genre de manœuvre n'avait pas échapper à mon éducation de petit gars de la rue. Je savais comment on tenait un flingue. Le réflexe des débutants était de tendre les bras, moi je savais qu'il fallait laisser le coude légèrement fléchi afin d'accueillir le recul sans le prendre violemment dans les épaules.
Stone saurait dès à présent que j'avais été un sale type, un vrai sale type.