La matinée que je venais de passer avait été épuisante. Nous avions étudié la biographie complète de Charles Baudelaire du moins le chapitre deux sur l’horreur et l’extase. Je ne vais pas mentir ce passage m’avais alors beaucoup intéressé, là n’était pas le problème mais lorsque votre professeur menait son discours d’une voix monotone cela ne vous donne pas envie de continuer à l’écouter. Maintenant, je n’avais qu’une seule envie, me détendre en faisait du shopping, de plus j’avais grand besoin de vêtement ainsi que de chaussure. Parcourant les allées de l’avenue King Street, mon regard s’abandonnait à des vitrines chatoyantes qui vous narguaient de ses articles attractifs. Je me décidais à rentrer dans une boutique Vintage du nom de Lulu. Cela ne ressemblait pas vraiment à un nom américain mais après tout qu’en avais-je à faire ? Du moment que je pouvais m’acheter de jolie accessoire qui pouvait enjoliver ma silhouette. L’intérieur était tout simplement explosif, des musiques des années 80’s résonnait en égo dans toute la pièce, des petites tables aux centre était envahit de t-shirt, plus loin il y’avait des vêtements, un peu à gauche des centaines de chaussures étaient alignées dans une parfaite harmonie. A ce moment la mes yeux devait être scintillant, du moins ce que je supposais vu que je ne pouvais me voir. Une robe noir cintrée attira mon regard, elle était à vous en couper le souffle. Vous savez, ce genre de robe qui vous colle à la peau comme si c’était une seconde peau. Elle était sexy sans trop en dévoiler, absolument ce qu’il me fallait pour la prochaine soirée. Je repensais justement à cette dernière fête ou l’agent de police avait interrompu la soirée pour nous demander de baisser la musque. En parlant de cet agent, c’était une fille plutôt jeune et très jolie. Tout de suite, je l’avais apprécié.

Je prenais la robe et l’emmenait avec moi dans la cabine d’essayage. J’observais le résultat d’un œil perfectionniste. Elle sublimait ma silhouette la rendant encore plus élancée. J’avais l’allure d’une de ses femmes fatales intouchables qui vous rendait accro. Contente, je me rhabillais et me dirigeais vers le comptoir. Je n’avais même pas pris la peine de regarder le prix. Au final, je m’en sortais pour 45 dollars, je dois l’admettre ce n’est pas donnée mais pour une robe comme celle-ci, cela en valait la chandelle. Ravie de mon achat, je continuais mon chemin m’arrêtant dans d’autre magasin, pour finir par en ressortir avec plusieurs sacs. C’est à ce moment la que je repérais une tête blonde qui me semblait familière. Scrutant discrètement la personne, je reconnu la jeune policière de l’autre fois. Je m’approchais silencieusement dans sa direction un léger sourire sur les lèvres.