Liam&Gab&Oct

Comme au bon vieux temps

Etrangement ce matin je n’avais pas fais ma marmotte, il faut dire que pour une fois, la veille je n’avais pas traîner, je n’avais pas ramené de demoiselle dans mon lit et je n’avais pas finis saoul dans un bar. Tout cela avait dont fait que les rayons du soleil dans mes yeux n’avaient pas mit deux heures pour me faire sauter de mon lit. Huit heure, me voilà déjà dans la cuisine, le café infecte de ma sœur avalé, un croissant datant de deux jours mangé, je rejoignais ma chambre, après avoir enfilé un short noir et un tee-shirt simple je m’empressais de mettre mes tennis et attrapa mon ipod avant de quitter la villa. Dieu sait que j’adorais courir, surtout le matin, alors que les gens commençait tout juste à se lever et qu’il n’y avait personne pour venir m’embêter.

Après avoir couru deux bonne heures, je rentrais – exténué je l’avoue - chez moi avec une seule hâte ; prendre une bonne douche. Une fois celle-ci prise je sorti de ma salle de bain, direction ma chambre mais une fois dans celle-ci ; mini crise cardiaque en voyant ma petite sœur Maxence assise sur mon lit avec son air de « madame pas contente » je fronçais légèrement des sourcils, hésitant à sortir en courant de ma chambre mais renonçant finalement et allant vers elle.

« Tu veux me tuer ou quoi ? Tu m’as fais trop peur espèce de Spenson ! »

Je finis par rigoler tout en me rendant vers ma penderie afin de trouver des vêtements qui n’avait pas été utiliser ses dernières semaines, oui car moi et la lessive ça faisait deux et ma penderie commençait sérieusement à se vider. Ma fois je trouvais tout de même encore des fringues digne de se nom, j’enfilais un jean et me retournais vers ma sœur qui ne disait aucuns mots, je trouvais cela extrêmement étrange et me doutais qu’elle n’allait pas tarder à exploser ; cela ne manqua pas, à peine avais-je tourné le regard que je l’entendis hurler :

« C’est con que j’ai pas réussis à te faire faire une crise cardiaque Liam ! »
« Woh qu’est-ce qui se passe encore Max ? » dis-je en souriant tout en fouinant pour trouver une chemise.
« Qu’est-ce que t’as fais ? Je sais pas vraiment par quoi commencer tu veux que je t’énumère tout ? »
« Tant qu’on y ai pourquoi pas je t’écoute » lui répondis-je toujours en affichant ce petit sourire qui je sais l’agaçait énormément, tout en enfilant une chemise
« Ranh enlèves moi cette chemise elle est moche ! »
« Mais arrête elle est très belle ma chemise ! »
« Je te dis que non ! Bref, t’es au courant qu’on à un chat ici ? Hein ? T’es au courant qu’un chat sa doit manger, et que je te met des mots dans la cuisine pour te dire de le nourrir ? »
« Oh non s’il te plait m’engueule pas à cause de Tichoune . »
« Tipoune ! C’est Tipoune ! Et y’a pas que ça Liam. Tu sais ce que c’est qu’une machine à lavé ? Non sans rire réponds moi parce que quand je vois ta chambre c’est ignoble urg ! »
« Bien sûr que je sais ce que c’est tu m’agaces, j’y peux rien si je suis pas fais pour la lessive écoute »
« Bah bien sûr, en tout cas comptes pas sur moi pour tout te laver hein, je finirais pas tout brûler de toute façon, en commençant par ta chemise ! Ensuite, le ménage ? T’as vu l’état de la cuisine ? Non mais attend j’ai bu dans une tasse avec du moisit c’est affreux ! Et le salon quoi, Liam tes magasine des mecs tu les ranges s’il te plait ? Et la douche, tu pourrais éviter de prendre toute l’eau chaude si ce n’est pas trop te demander ? Et les courses ? Tu sais t’es pas tout seul hein tu t’achètes que tes trucs à toi t’es chiant, tu pourrais changer ? Et les filles que tu ramènes sans rire dis leur de moins glousser la nuit elles m’énervent. »

Je me coiffais tranquillement devant mon miroir tout en rigolant en l’écoutant parler, me demandant quand est-ce qu’elle aurait enfin terminé pour que je puisse en placer une, soudain je l’entendis respirer et je m’empressais de lui répondre :

« Ok ok »
« Ok pour quoi ? »
« Bin pour tout ce que t’as dis, je vais faire des efforts je te promet »
« Mouais … j’ai du mal à te croire t’es Liam et mon Liam il fait jamais d’efforts ! Bref au moins t’es au courant, ranh et s’il te plait enlève cette chemise ! »

Elle sortit de ma chambre. Je me regardais une dernière fois dans mon miroir, trouvant ma chemise très belle, simple et classe. Je rigolais et parti en ville déjeuner avec quelques amis.
Mon début d’après-midi passa lentement, trop lentement à mon goût. Je décidais donc d’aller voir mon meilleur ami que je n’avais pas vu depuis … trop longtemps.

Arriver devant la villa des Fitzgerald je me garais et rentra dans la demeure sans frapper, comme si j’étais chez moi, oui c’était un peu le cas après tout, c’était comme ma deuxième famille ici. Bref, personnes aux alentours je montais dans la chambre de Gabriel mais ne l’y trouva pas, je sautais alors sur son lit attrapant au passage un magasine, je croisais mes pieds et bien installé je commençais à feuilleté le bouquin. Soudain j’entendis un bruit dans la villa et j’hurlais :

« Hop Fitzgerald je suis làààà »

C'était comme si tout était revenu dans l'ordre. Ma sœur et mon frère m'avaient enfin pardonné et même compris. Comprenant maintenant, en connaissant toute l'histoire que même si j'avais peut-être fait le mauvais choix, j'y avais presque été contraint. Ma mère était toujours cette femme formidable que j'avais quitté à mes 16 ans. J'avais enfin fait face à mon père, l'obligeant à quitter la maison, libérant mon père et mes frère et sœur de sa tyrannie.
J'avais même retrouvé ma petite amie.. Celle que j'avais lâchement abandonné sans aucune explication, 6 ans plus tôt. Mais il y avait une ombre au tableau... Je ne pouvais pas regretter de l'avoir retrouver ça non, jamais. Mais je l'avais tout de même reprise à mon meilleur ami. Celui-ci était tombé amoureux d'elle, ignorant clairement qu'elle était avec moi auparavant et était tombé des nues en l'apprenant à mon retour. Et c'était là tout le problème. Lui n'aurait jamais fait ce que moi je lui avait fait. J'avais brisé son bonheur en me laissant aller, qui plus est derrière son dos, avec sa petite amie qui n'était autre que mon ex petite amie à moi.

Depuis ? C'est simple, j'ai détruit quelque chose.. Une part de notre amitié si parfaite a disparu avec cette histoire. On dit que c'est ce qui arrive quand deux amis tombent amoureux de la même fille. Il arrive un moment où ils s'affrontent et où la dites jeune fille en choisi un. Et ça brise l'amitié des deux garçons. Mais il arrive aussi que dans de rares cas, l'amitié soit plus forte encore et que les deux garçons arrivent à la reconstruire, aussi solidement qu'au tout début. Et c'est ce que j'espérais de tout cœur.
C'était devenu bizarre entre nous forcément depuis quelques temps et je ne pouvais pas lui en vouloir. Il y avait eu la trahison, la colère, l'ignorance puis maintenant s'était encore différent. Je savais que lui et Oct' avaient discuté et voulaient redevenir amis mais je m'étais surpris à plusieurs reprises à me poser des questions. Pouvaient-ils vraiment redevenir amis ? Aurais-je un jour la mauvaise surprise de les trouver ensemble de nouveau ? Chaque fois que je les voyais discuter, s'éclater, rire ensemble, je ne pouvais pas m'empêcher d'imaginer le pire, qu'il pourrait la reconquérir...
Ça me foutait la trouille. Même si au fond de moi, je me reprenais, me persuadant que c'était impossible et que je devais retrouver mon amitié avec Liam surtout, j'avais du mal à être comme avant avec lui. Jusqu'au jour où on en discuta ensemble une bonne fois. Je lui parlais de mes craintes et du pourquoi c'était difficile et il sut me convaincre qu'on pouvait retrouver notre complicité d'avant, que c'était même ce qu'il voulait le plus et que j'avais intérêt à m'y appliquer aussi. J'avais pas envi de le perdre. Il avait pas envi non plus. Il fallait qu'on arrive à se voir, avoir des moments à nous, rien qu'à nous.

J'avais travaillé la veille, couché 6h du matin... Il était alors 13h lorsque mon affreux réveil se mit à tambouriner dans ma tête. Je l'éclatais d'une bonne baffe pour le faire taire et me lever. Heureusement c'était mon jour de repos. J'avais dormi à la villa exceptionnellement, pour laisser Mathy avec une de ses conquêtes au loft. C'était l'avantage d'avoir deux maisons. Le désavantage c'était que je préférais de loin le réveil que j'avais au loft, il était plus doux. Enfin ce n'est qu'un détail. Je sautais du lit et partis prendre ma douche. La maison était vide et autant dire que lorsque je me savait seul j'aimais foutre un peu d'ambiance pour tuer la solitude. J'avais alors mis de la musique à fond dans la salle de bain, du muse, de quoi bien se réveiller. J'avais pas prévu de prendre mes affaires et lorsque je sorti de la salle de bain, j'avais la serviette sur les épaules. Je glissais de tout mon long dans le couloir menant à ma chambre lorsqu'une voix à l'intérieure retentit. Ce ne fut qu'une fois au sol que je reconnus la voix de Liam et qu'un large sourire éclaira mon visage. Je pris alors la serviette et en me relevant la mis autour de ma taille.

J'entrais dans la chambre avec un large sourire. « And I'm feeling Good » fis-je sur la musique du même titre.
« Qu'est ce que tu fais là mon chou ?! » Fis-je amusé. C'était un délire entre nous que de faire les gros gay follement amoureux.

Liam&Gab&Oct

Comme au bon vieux temps

Après avoir hurler comme un fou que je me trouvais dans la chambre, je vis apparaître après quelque minutes Gabriel chantonnant avec son air d’idiot. Celui-ci sortait apparemment de la douche, du moins c’est ce que j’en conclu étant donné qu’il était torse nu et qu’il n’avait qu’une serviette en guise de cache bijoux. J’abaissais donc mon magasine – enfin celui de Gabriel – et le regardais avec un air amusé tout en l’écoutant me demander ce que je faisais ici, finissant sa phrase par « mon chou ». Je rigolais et balança le magasine sur une chaise qui se trouvait à quelque mètre de moi avant de poser mon regard sur lui et de lui répondre :

« Qu’est-ce que je fais là ? J’ai besoin d’une raison pour venir m’allonger sur le lit de mon amoureux pour lire un magasine ? » je rigolais et repris « Wouh mais caches moi ces abdos coco, si tu veux me rendre jaloux c’est loupé, t’as aucune chance contre moi »

Je rigolais avant de lui faire un petit clin d’œil. Je me levais alors et m’avança vers lui, lui tapant dans la main pour le saluer avant de me diriger vers son armoire que j’ouvris aussitôt en plongeant ma tête dedans. J’avais la fâcheuse habitude de fouiner un peu partout, c’était très agaçant parfois mais que voulez-vous j’étais ainsi et impossible de me changer, de plus Gab avait l’habitude de me voir agir de la sorte depuis le temps que l’on se connaissaient tout les deux.

« Moi qui pensais trouver quelque chose de potable là dedans, c'est râpé je crois bien »

Lui fis-je en tournant la tête vers lui pour le taquiner. Soudain, en continuant à fouiller je mis la main sur une chemise qui m'appartenais, je la pris et la lui balanca dans la figure tout en criant :

« Comment je rêve, c'est toi qui l'avais ! Max m'a engueuler je ne sais combien de temps pour que je la retrouve et elle était chez toi. Rah ca va pas du tout Fitz' tu me pique mes fringues maintenant. C'est pas ça qui te fera me ressembler tu sais, mais bon je t'en veux pas je sais c'est pas tout les jours faciles d'avoir un physique comme le tiens ... »

Je ne pu m'empêcher de rigoler a l'annonce de ma dernière phrase, oui c'était plus fort que moi il fallait que je lui sorte mes petites vannes. Et puis cela faisait trop longtemps que ça n'avait pas été le cas. Je l'avoue qu'il me manquait beaucoup. Je le considérais comme mon frère, il le savait, il faisait partie de ma famille. Et avec tout ce qui c'était produit ses derniers temps j'avais eu peur de perdre mon frère et le perdre une seconde fois, cette fois pour de bon était au bout de mes forces je crois bien. Rien que le fait d'imaginer cela me donnait mal au coeur c'était une sensation affreuse. Voilà pourquoi j'avais décidé de reprendre les choses en mains et de faire en sorte que tout redevienne comme avant entre nous.

J'avoue que sa visite surprise avait fait son effet. Le son de sa voix résonnant dans la maison m'avait si bien fait sursauter que j'en avait perdu l'équilibre sur le sol mouillé et m'étais violemment étalé dans le couloir avant de relever la tête pour analyser la voix. Je reconnus alors celle de mon ami et un large sourire éclaira mon visage tandis que je me relevais. La serviette autour de la taille, je lui demandais ce qui l'amenait ici, non sans le gratifier d'un petit surnom affectif et ridicule à la fois. Il sourit et jeta le magasine qu'il lisait, ou faisait semblant de lire. Il me charia à mon tour, affirmant que mes abdos n'avaient aucunes chances contre les siens et que je ferais mieux de les cacher en conséquence. Je baissais la tête pour regarder mes abdos un instant avec un petit sourire.

« Mais mon chou... c'était pour t'allumer voyons... Je sais que tu aime mon torse musclé... » Fis-je en faisant mine de me toucher. Il vint me saluer en me tapant dans la main et se dirigea ni une ni deux vers mon armoire. Ça c'était une habitude, chaque fois qu'il arrivait et qu'il était seul dans ma chambre, ou pas d'ailleurs, il fouillait dans tous les tiroirs. Je m'assis sur le lit et l'observais faire en secouant légèrement la tête, amusé. Décidément la journée allait être au parfum de l'ironie, du chambrage et de la taquinerie. Il commença par critiqué mes fringues jusqu'à ce qu'il trouve une de ses chemises. Il me la balança et je fis la grimace en l'écoutant son discours. J'arquais alors un sourcil.

« Eh merde.. Enfin regarde là cette chemise, elle est hideuse... comme celle que tu avais mis au 15 ans de ta sœur là... Je l'ai prise pour te rendre service.. pour que plus jamais tu ne puisses la mettre... » Fis-je pour répondre à son sarcasme. « J'ai toujours eu plus de classe que toi, mon chou... » fis-je en haussant deux fois les sourcils. Sa dernière phrase me fit exploser de rire. J'écarquillais les yeux en faisant mon choqué.

« Qui a eu en premier son premier poils pubien ? C'est moi ! Qui a eu en premier une fille dans son lit ? Qui a eu sa première cuite ? C'est moi aussi ! T'as toujours un train de retard Spenson ! Pour les fringue c'est pareil, j'ai cru que t'avais piqué la chemise d'un Beegees ! » Rétorquais-je complètement mort de rire sur le lit. Je me levais alors et sortis un jean de mon armoire, ainsi qu'un polo noir.
Je virais la serviette -bah oui c'est pas comme s'il ne m'avait jamais vu à poils- et m'habillais. Je passais ma main dans mes cheveux pour les mettre un peu en arrière et m'allongeais jambes croisé sur le lit en le regardant arrogant.

« Rassure moi … Tu es passé du slip au boxer quand même ? » Ajoutais-je.

Les hostilités étaient lancées c'était indéniable. La journée promettait de belles parties de rigolades et autant dire que ça m'avait plus que manqué. J'en avait marre de ce malaise entre nous, provoqué par une fille. On s'était promis gamin de ne jamais nous laisser séparé par une nana et on avait bien failli ne pas tenir notre parole. Je voulais passé cette journée avec mon meilleur ami, celui qui m'avait vu pleuré, rire, vomir... Le seul dont je sais tout et que j'aime quand même.
Dans la vie, on rencontre beaucoup de gens, mais la plupart ne font qu'une brève apparition dans la pièce de théâtre qu'est notre vie. D'autre y tienne le plus grand rôle, celui qui mériterait un Oscar.

Liam&Gab&Oct

Comme au bon vieux temps

Après avoir bien déconné tout les deux sur les abdos de monsieur Fitzgerald, je me m'y comme à mon habitude à fouiller un peu partout dans sa chambre. C'est alors que je retrouvais plusieurs affaires à moi, des chemises plus précisément, je n'avais aucune idée de pourquoi et comment elle étaient arrivé là mais passons. Après lui avoir lancé une petite vannes sur le fait qu'il ne pourrait jamais ma ressembler en enflant les même fringues que moi, Gabriel me répondit en me montrant une chemise dites affreuse - oui elle l'était, c'était ma tante qui me l'avait offerte - qu'il l'avait gardée pour me rendre service pour que je ne puisse plus jamais la porter. Je rigolais et lui répondit :

« Bon ok sur ce coup là tu m'as sauvé. Mais arrêtes tes conneries c'est ma tante qui me la donné j'allais pas la balancer quand même. » je lui lançais un clin d'oeil.

Monsieur explosa de rire tout en me lançant : « Qui a eu en premier son premier poils pubien ? C'est moi ! Qui a eu en premier une fille dans son lit ? Qui a eu sa première cuite ? C'est moi aussi ! T'as toujours un train de retard Spenson ! Pour les fringue c'est pareil, j'ai cru que t'avais piqué la chemise d'un Beegees ! » Je fronçais des sourcils, mort de rire tout en l'écoutant ajouter « Rassure moi … Tu es passé du slip au boxer quand même ? »

Quel enfoiré ! Pensais-je tout en me dirigeant vers lui, lui sautant dessus pour le mettre à terre. « J'ai toujours un train de retard c'est sur mais je me suis largement rattrapé avec le temps Fitz ! » Certe, tout ce qu'il venait de dire était vrai, ha j'avais toujours eu un train de retard comme il disait, et pourtant dieu sait que je n'étais pas un ange étant gamin, la preuve pour que mes parents me laissent un an tout seul pendant que le reste de la famille était en Italie à profiter de la vie. J'avais moi aussi profité de la vie, différemment certe, mais avec Gab. Il n'y avait que nous pour multiplier, cuites, et filles dans nos lits, multipliant paries sur paries. Lorsque Gabriel est parti, j'étais, si l'on peut dire, anéanti. J'avais ma fierté et dire que je chialais dans mon lit tout les soirs était impossible mais oui j'étais mal, perdre ma famille, puis, mon frère, un enchaînement de choses qui faisait que je me renfermais dans ma bulle, ne montrant pas que quelque chose manquait dans ma vie. Les années qui avaient suivit son départ avait fait de moi, Liam le gars populaire, qui se fait toute les filles, qui à pleins d'argent, une grande maison, des potes partout, le mec parfait. La chose c'était que j'étais devenu tout sa grâce à Gabriel mais que celui-ci m'avait laissé. Comment réagir lorsque votre meilleur ami revient après plus de cinq ans sans nouvelles, que votre vie redémarre et qu'elle se ré-croule une seconde fois lorsque l'amitié se brise à cause d'une fille. Je voulais surmonter tout sa, je voulais retrouver mon meilleur ami, mon frère, mon ami d'enfance, le gars qui me connaissais mieux que quiconque et pour sa je devais faire des efforts et lui aussi. C'était je pense bien parti pour le moment.

Et c'est alors que nous étions en train de retomber en enfance, en nous battant - chamaillant - rigolant comme des enfants de 10 ans que des pas se firent entendre dans la Villa. Je n'y prêtais pas attention et Gabriel non plus d'ailleurs, seulement lorsque les pas se rapprochèrent de la chambre, je tournais la tête et aperçut October. Elle était à la porte à nous regarder avec un regard que je ne saurais décrire. A cet instant je poussais Gab au loin pour reprendre notre sérieux et afficha un petit sourire gêné à la demoiselle, sans dire un mot.

Ce matin là, mon réveil à l’appartement ce fit tranquillement. Je m’étais levée dans les environs de midi, prête à attaquer une nouvelle journée. Enfin, si Billy ne m’avait pas réveillée, je crois que j’aurais bien trainée encore au lit. Mais non, ma meilleure amie était venue me rendre visite pour que l’on déjeune ensemble. En fait c’était programmé, mais étourdie comme je l’étais j’avais complètement zappé. Donc bref, je me préparais en vitesse car la demoiselle avait un rendez-vous en suivant et donc il ne fallait pas trainer. On déjeuna au petit restaurant en bas de la rue et qui était assez sympa. Alors que moi je mangeais pour deux, Billy elle, mangeait pour quatre. Même si parfois ca avait le don de me choquer, à force je n’y prêtais plus tellement attention malgré que je le lui répétais sans cesse pour plaisanter. Je retournais ensuite à l’appartement et rejoignais mon amour de Téquila, étant donné qu’il n’y avait que lui. Gabe était partie de bonheur chez lui pour aller récupérer Lexie.

Depuis notre retour de Madagascar, c’est comme si le cours des choses avait reprit normalement, sauf que maintenant Billy et Andrew ne vivaient plus avec nous, et que Lexie en revanche avait fait son entrée. Au départ j’ai vraiment eu peur, et c’est d’ailleurs pourquoi je m’étais séparé de Gabe. Mais à présent, j’avais pris un peu plus confiance en moi et il faut dire que ca marché car s’occuper d’elle était un vrai bonheur. Bien sûr j’étais un peu paniquée lorsqu’il me laissé seule avec elle de peur de ne pas gérer, mais au final les seules fois ou ce fut le cas, je m’étais débrouillée. Etant partie depuis le matin, et comme il n’était toujours pas de retour je l’appelais, mais pas de réponse. Comme on était un samedi je n’avais pas cours, et donc du temps à tuer. Le truc c’est que je ne savais pas du tout quoi faire. Voilà pourquoi je sortis de l’appartement et conduit en direction de la villa Fitzgerald.

Une fois devant l’entrée, je frappais à la porte attendant que quelqu’un vienne m’ouvrir. Mais pas de réponse. J’insistais pour au final m’apercevoir que la porte n’était pas fermée à clé. Je m’introduis donc à l’intérieur en regardant dans toutes les pièces pour voir si je trouvais quelqu’un, mais personne. Un mot était posé sur la table disant que la mère de Gabe était partie avec la petite se promener. Je relevais la tête entendant du bruit provenant de l’étage. A tous les coups cela devait être lui. Je reposais le papier et montais l’étage. « Amour ? » Pas de réponse, mais le bruit se faisait de plus en plus fort. « Mais qu’est ce que tu fais ? T’es tout seul et tu fais autant de bruit que si pleins de gens étaient.. » Ayant atteins la porte, je m’aperçus qu’en faite il n’était pas seul, mais en compagnie de Liam. « Là.. » Je croisais les bras, les voyant tout les deux entrains de se relever après les avoir vu sur le sol entrain de ce chamailler. Je fronçais les sourcils en les regardant. « Ca va vous deux ? »

L'enfoiré venait d'entrer chez moi comme dans un moulin et en plus il me chariait... Bon okay il en avait le droit, c'était même l'un des rares à avoir le droit d'entrer comme il venait de le faire, sans même frapper, et de me taquiner par dessus le marché. Mais bon... Fallait pas non plus qu'il rêve, j'allais pas me laisser faire non plus. C'était pas dans ma nature de toute façon. Et puis j'avais vraiment de quoi lui retourner la pareil. Et j'étais très fort à la joute verbale. Je sentais que je venais de faire mouche en parlant du train de retard et en énumérant toutes les conneries qui m'étaient passé par la tête. Si bien que Liam en vint aux mains. Et croyez moi quand Liam en vient aux mains c'est que vraiment il a pas de quoi répondre. Il me sauta dessus et me mit à terre en moins de temps qu'il faut pour le dire. Et pour ma défense... Il était costaud le salaud, et puis bon l'effet de surprise aussi, tellement pas habitué qu'il en vienne aux mains que je ne m'y étais pas préparé d'un pouce. C'était moi le cogneur de la bande d'habitude. Bon même si je lui avait jamais cogné dessus, vraiment je veux dire, pour lui faire mal. C'était toujours pour chahuter, rien de plus. Et heureusement... Il manquerait plus que ça.

Tout en chahutant, il me rappela qu'il s'était rattrapé en mon absence. Là il marquait un point, j'en avais appris de belles sur lui.. Comme le fait qu'il se soit fait passé pour noyé pour pouvoir se faire une maitre nageuse le salaud. Ou pire qu'il s'était fait la mère d'une copine... La vache.. En fait même à Perth il avait réussi à foutre le bordel et à s'éclater. Il avait bien raison d'ailleurs, on est pas jeune assez longtemps. Et en même temps, qui n'a jamais imaginer se faire sa prof ou une femme mûre du moins.. C'est un fantasme très répandu, comme celui de l'infirmière.
Je repris deux seconde le dessus. J'avais ma fierté quand même.
« Bah quoi tu veux un calin mon chou ?! » fis-je tout en le serrant contre moi comme un gros gay. Je ne me doutais pas une minute que nous n'étions plus seuls. Ce fut l'arrêt soudain de mon meilleur ami qui me mit la puce à l'oreille. Je me stoppais et le regardais interloqué avant de me faire projeter en arrière derrière le lit. J'explosais alors de rire et me redresser pour voir au dessus du lit et vit October à l'entrée de la pièce, nous regardant étrangement.
J'écarquillais les yeux lorsque je la vis croiser les bras et nous demander ironiquement si tout allais bien pour Liam et moi.
Je fis la grimace et plantais ma tête dans le lit avant de me relever. Je contournais le lit et poussais Liam dessus pour me venger de la chute et me dirigeais vers October.

Je l'embrassais.
« C'est pas ce que tu crois.. Jolie môme, je n'ai que toi dans mon cœur, j'aime pas les poilus d'abord. » Fis-je avec un petit sourire avant de me retourner taquin vers Liam. Je lui fis un clin d'oeil et ramassa mon polo pour le mettre enfin sur mes épaules. Liam ne m'avait laissé mettre que mon pantalon, et heureusement encore sinon, on aurait vraiment eut l'air très suspect. En serviette et lui me sautant dessus. Oh bon sang, je n'ose imaginer...

Je me demandais ce que October venait faire ici. Non pas que ça ne me fasse pas plaisir, j'étais de nouveau avec elle après notre voyage à Madagascar et je comptais bien ne plus la perdre. Nous recommencions à avoir une vie ensemble et il était hors de question que je gâche cela d'une quelconque façon. J'avais pris toute la mesure de mes sentiments pour elle, pendant notre rupture et je ne voulais plus souffrir, plus la laisser partir.

« Qu'est ce que tu fais là ? » Fis je alors.

Liam&Gab&Oct

Comme au bon vieux temps

Toujours l'un sur l'autre à se battre tel deux enfants, Gabriel me lança « Bah quoi tu veux un calin mon chou ?! » avant de me serrer dans ses bras. Je rigolais à sa phrase et lui répondit « Oh oui amour ! Vient là dont là. » je pense qu'une personne ne nous connaissant pas nous prendrait certainement pour deux gay à nous voir nous parler ainsi. Mais ce n'était qu'une petit jeu entre nous, et oui c'était mon frère, mon ami d'enfance, mon meilleur ami, mon chou à la crème, mon amoureux, enfin c'était Fitzgerald et rien de réellement ambigu ne se passait entre nous, non c'était de la pure déconnade qui nous faisait bien rire tout les deux. Passons, une fois la visage de October aperçut je m'empressais donc de repousser Gabriel plus loin avant de reprendre mon sérieux. Gabriel lui qui n'avait pas encore vu la demoiselle, explosa de rire et se releva avant de lui aussi apercevoir mademoiselle Hannigan croiser les bras à la porte. « Ca va vous deux ? » nous demanda t-elle en affichant un léger sourire en coin. Je ne répondis pas, je restais là à grimacer pendant que Gab de son côté se relevait et vint me pousser à mon tour.

J’atterris sur le lit et rigolais doucement avant de me relever. J'aurais certainement dû rester allonger un peu plus longtemps étant donné que mes yeux se posèrent directement sur les deux en train de s'embrasser. Je baissais dès lors le regard et fronçais les sourcils, le moins que je puis dire c'est que ça faisait mal et que je n'aurais pas penser avoir cette sensation de me prendre un énorme coup de poing dans le ventre en les voyant tout les deux. « C'est pas ce que tu crois.. Jolie môme, je n'ai que toi dans mon cœur, j'aime pas les poilus d'abord. » lança Gabriel à October avant de me regarder et de me lancer un petit sourire taquin comme il en avait l'habitude. Mon visage était comme paralysé, et je mis du temps avant de réussir à afficher un petit sourire forcé à sa réflexion. Il me lança par la suite un clin d'oeil tout en ramassant son tee-shirt. Mon dieu, à cet instant je me disais chanceux de ne pas m'être chamaillé avec lui lorsqu'il ne portait encore que sa serviette, il aurait suffit que celle-ci ne tombe et que October soit arrivé au même moment pour qu'elle ne se dise que nous tournions tout les deux gay.


« Qu'est ce que tu fais là ? » demanda Gabriel à la jeune fille que je n'osais même pas regarder dans les yeux. Qu'est-ce que je me sentais con là tout de suite, dans la même pièce qu'eux à ne rien dire et à les regarder. Je n'avais pas vu October depuis des semaines entières, je ne lui avais d'ailleurs même pas parler non plus. La dernière fois remontais à mon séjour à Paris, j'avais eu la fabuleuse mauvaise idée de la faire venir pour qu'elle puisse voir cette grande psychologue reconnu mondialement. Que dire de ce séjour avec elle ? J'avais réussis à me faire casser la figure par une bande de gars pour la protéger, et j'avais réussis à trahir mon meilleur ami à distance en couchant avec elle, n'était-ce pas formidable ? Se réveiller, ne plus voir personne dans l'appartement, se dire qu'on vient de faire une énorme connerie, se mettre à chialer tel un môme, vouloir tirer un trait sur tout ça sans le pouvoir. Bref, je me sentais donc très con et ne la regardais pas dans les yeux. Pour tout dire, je ne regardais à cet instant même plus Gabriel non plus dans les yeux tellement j'étais honteux. J'aurais voulu leur lancer un petit « Bon je vais vous laisser. », j'aurais voulu partir, quitter cette chambre, ne plus les voir ensemble et retourner à ma petite vie, mais aller savoir pourquoi, mes jambes se plièrent et je me retrouvais assis sur le lit, les coudes sur mes genoux, mains croisée à regarder autour de moi tel un touriste. Mais quel abruti.

Franchement je ne m’attendais pas du tout en venant ici les retrouvés tous les deux dans cette situation là, et d’un tout autre point de vue je ne crois pas qu’on les aurait prit simplement pour des meilleurs amis. Oh ca non. Trouvant la situation assez amusante je leur demandais ironiquement si tous les deux allez bien. Je gardais les bras croisés, m’adossant contre la porte tout en les regardants faires, voyant sur leurs visages l’étonnement de me retrouver ici, et également la gêne de les avoir trouvés dans cette position. Enfin bref, je vis Liam poussé d’un coup Gabe qui lui partie derrière le lit avant de finir par se relever, bousculant son meilleur ami au passage pour venir me retrouver et m’embrasser. « C'est pas ce que tu crois.. Jolie môme, je n'ai que toi dans mon cœur, j'aime pas les poilus d'abord. » Je laissais échapper un sourire, le voyant posé son regard sur Liam avant de revenir vers moi. « Bah j’espère bien, sinon ben je vais devoir arrêter l’épilation hein. » Je ris légèrement avant de déposer tendrement un baiser sur ses lèvres.

Après m’être détaché de lui, Gabe me demanda ce que je faisais ici. Bonne question à vrai dire. Me trouvant à l’appartement et ne sachant pas quoi faire de ma journée j’avais envie de le retrouver et donc comme je savais où il se trouvait, j’avais décidé de venir le retrouver pour passé le reste de la journée avec lui. Avec cette nouvelle chance que l’on s’était donné, j’avais simplement envie de profiter de mon temps avec lui, et retrouver notre vie de couple qui je dois avouer m’avait manqué. « Et bien comme je savais que tu étais là avec la petite, j’avais envie de venir te voir. » Je lui affichais un tendre sourire tout en entremêlant ma main dans la sienne. On se tournait ensuite vers Liam qui lui posait son regard sur l’ensemble de la pièce. Je me doutais que roucoulais devant lui ne devait pas spécialement l’enchanté, surtout le fait que je sois là. En effet, cela faisait des semaines qu’il ne voulait plus me parler et ca je le comprenais même si je n’aimais pas du tout qu’on en soit venu à la lui et moi.

« Ca va Liam ? » Lui demandais-je timidement. Je n’aurais jamais pensé que me retrouver dans la même pièce que tous les deux me gênerai autant et surtout m’intimiderai autant. Je n’osais pas affronté le regard de Liam qui devait sans aucun doute me détester à cet instant même, et surtout je me sentais mal vis-à-vis de Gabe, et le fait de lui avoir caché ce qu’il s’était passé entre Liam et moi lorsque nous étions en France. Enfin bref, je sentais que la situation était entrain de me dépassée complètement et que je ne pouvais plus rien faire pour changer tout ca, si ce n’est avouer la vérité. Mais celle-ci peut être blessante et nous affecté tous, ce qui m’effrayais énormément. Je les regardais alors tous les deux, chacun à leur tour et finit par dire « Si vous voulez je peux vous laisser continuer ce que vous étiez entrain de faire, je ne veux pas vous déranger si vous voulez être tous les deux seuls. » D’ailleurs c’est ce qu’il valait mieux que je fasse, partir. L’ambiance allée sans doute devenir trop pesante entre nous trois et ce n’est pas du tout ce que je voulais, loin de là. Je n’avais aucune envie de m’initier entre eux deux, malgré que ca est déjà pu être le cas. Je n’avais pas envie que ca recommence, et malheureusement les enfants, ce fut le cas. Cela avait vraiment le don de m’énerver de faire ca, me trouvant à l’époque bien trop égoïste d'agir ainsi. Je souris légèrement et embrassais mon petit ami avant de dire « Je vais y aller, tu m'appelles tout à l'heure. »

J'avais eu peur qu'à notre retour de Madgascar, la dure réalité reprenne le dessus, nous faisant descendre du nuage que l'ile paradisiaque avait construit pour nous, pour nous aider à nous retrouver. J'avais eu peur que le retour à Perth ramène avec lui tout nos problème passés. Mais tout ce passait bien, je ne savais trop s'il fallait se méfier des apparences ou si ce bonheur allait durer mais je n'étais pas franchement en état d'y penser, je n'en avais pas envi. Je préférais de loin profiter de cette douce accalmie.
C'est pourquoi je m'amusais avec mon meilleur ami qui de toute évidence, comme moi, voulait oublié le passage sombre de notre amitié où l'on s'était disputé la même fille. On désirait retrouver notre complicité d'avant et pour cela, il fallait savoir faire table rase du passé, pardonner, oublier, et reprendre l'histoire là où on l'avait laissé. C'est aussi pourquoi j'avais retrouvé October. J'avais déjà perdu trop de temps pour la laisser partir encore. Je n'étais pas dupe non plus, je savais bien que les blessures, aussi enfouies qu'elles puissent l'être pouvait à tout moment ressurgir. Je savais également que chacun étant décidé à faire des efforts, on pouvait espérer retrouver un certain équilibre. Je misais sur cette seconde solution, ne voulant pas revivre l'enfer de la première.

October venait de nous surprendre en train de nous .. euh enfin en train de.. bon vous aurez cas lire le début de l'histoire pour savoir comment elle venait de nous surprendre. Elle nous avait surpris, voilà tout. Je m'étais alors levé et l'avait embrassé tentant de faussement la rassurer. Elle répondit à mon baiser et plaisanta sur ce qu'elle venait de voir. Je baissais la tête en souriant dépité et lui demandais ce qu'elle venait faire ici. Oui ca peut paraître bizarre mais je ne m'y attendais pas. Elle me répondit qu'elle voulait simplement me voir, et voir la petite, qui d'ailleurs n'était pas là. Maman Fitzgerald l'ayant emmené en vadrouille dans les magasins.
Tout semblait normal a priori, si ce n'est cette ambiance morose qui d'un coup s'était installé. Je ne savais pas d'où elle était venu d'ailleurs. Un froid glacial était entré en même temps que ma petite amie et j'avais peur de comprendre pourquoi. Liam était devenu silencieux, si bien qu'on aurait pu planter une croix sur sa tête et en faire une cathédrale. Et Oct voulait maintenant repartir pour ne pas nous déranger, nous laisser tous les deux.
Je fronçais les sourcils et retint ma petite amie par le bras.

« Attend c'est stupide, pourquoi tu t'en irais, on s'amusait juste, et ça fait un baille qu'on a pas passé du bon temps à trois, on pourrait.. je vais faire du café tiens, et du chocolat chaud pour ceux qui boive pas de café... » Fis-je en descendant. Je les plantais en quelque sorte dans la chambre mais c'était pour la bonne cause. Je descendis en trombe dans la cuisine tout en mettant mon haut. Je commençais à faire du café, lançant la cafetière en première, puis fit chauffer du lait. Je sortis le chocolat en poudre et mis trois tasses, trois cuillères et du sucre sur un plateau.
Je m'arrêtais un instant devant le lait chauffant toujours, mes pensées s'égarèrent, tandis que j'attendais qu'il soit prêt. C'était comme si je sentais quelque chose d'étrange. J'étais bien incapable de dire quoi.. mais il se passait quelque chose.

Liam&Gab&Oct

Comme au bon vieux temps

Alors que Gabriel donnait un baiser à October, je tournais le visage regardant autour de moi comme ci je ne connaissais déjà pas assez bien cet endroit. Et Gabriel demanda à la jeune fille ce qu'elle venait faire ici, la demoiselle lui répondit qu'elle avait tout simplement envie de le voir, je la vit par la suite prendre la main du jeune homme ce qui me fit serrer les dents et baisser mon regard encore plus bas. Puis les deux me regardèrent et October me demanda d'un tond assez bas si j'allais bien. J'affichais un léger sourire avant de lui répondit : « Ca va parfaitement. » je dois avouer que l'atmosphère était tout à coup devenu extrêmement tendu et je ne savais pas vraiment ou me mettre. Plusieurs minutes passèrent, un blanc se faisait entendre avant que October ne prenne enfin la parole pour dire « Si vous voulez je peux vous laisser continuer ce que vous étiez entrain de faire, je ne veux pas vous déranger si vous voulez être tous les deux seuls. » ce qui me fit froncer des sourcils sans pour autant dire un mot. Elle déposa un baiser sur les lèvres de mon meilleur ami et commença à bouger pour s'en aller mais je vis Gabriel la retenir par le bras tout en lui disant « Attend c'est stupide, pourquoi tu t'en irais, on s'amusait juste, et ça fait un baille qu'on a pas passé du bon temps à trois, on pourrait.. je vais faire du café tiens, et du chocolat chaud pour ceux qui boive pas de café » autant dire que ni moi ni Oct n'eurent le temps de répondre quoi que ce soit à cela. Gabriel était déjà descendu. La jeune fille et moi-même étions seul face l'un à l'autre sans dire ne serait-ce qu'un simple petit mot.

Le silence devenait plus que pesant, je me levais donc du lit et la regarda avec peine comme si, la regarder dans les yeux me faisais terriblement mal. Je bougeais dans la chambre, les mains dans les poches sans parler, je regardais à droite à gauche, impatient que Gabriel revienne. Je dois avouer que j'avais un peu peur sur le coup, peur qu'il se rende compte de la situation, que cette journée qui s'était jusque là, bien passée finisse par être la pire de toute ma vie. J'avalais ma salive et me retourna vers October avant de lui lancer : « Ca rime à rien tout ça. Je sais pas pourquoi on est tout les trois dans la même pièce. C'est tendu comme pas possible. » je marquais une pause, pasasis la main dans mes cheveux avant de lui tourner le dos pour aller vers la porte de la chambre m'assurer que Gabriel ne remonte pas. « Je vais y aller, ça vaut mieux. On a jamais reparlé de ce qui s'était passé mais prétendre et faire comme si de rien était en présence de Gab, je peux pas .. ».
Oui c'était quelque peu difficile pour moi. Rester là, à regarder mon meilleur ami embrasser celle que j'aimais sans rien dire, lui mentir à ce sujet, lui mentir sur le fait qu'elle et moi avions couché ensemble, je me détestais certainement plus que quelqu'un ne puisse se détester. Je fuyais ? Oui c'était le cas, je fuyais, mais c'était la solution la plus facile, je n'étais pas prêt à affronter Gabriel. Je venais tout juste de, si je puis dire, le retrouver alors oui, c'était trop tôt pour moi.

« Attend c'est stupide, pourquoi tu t'en irais, on s'amusait juste, et ça fait un baille qu'on a pas passé du bon temps à trois, on pourrait.. Je vais faire du café tiens, et du chocolat chaud pour ceux qui boive pas de café » J’hochais la tête tout en affichant un léger sourire avant qu’il ne sorte de la chambre. Je répondis un simple « Okay.. » qu’il n’entendit pas bien sûr vu qu’il était déjà entrain de dévaler les marches. Du coup je me retrouvais seule avec Liam et l’atmosphère était des plus.. Bizarre. Je n’aimais pas du tout cette ambiance et j’étais prête à descendre pour aider Gabe, mais je vis Liam se lever. Je le regardais faire, pensant qu’il allait descendre, mais il n’en fit rien. Le jeune homme tourné en rond dans la chambre et moi comme une idiote je le regardais sans savoir quoi dire. Je croisais les bras et ne le lâchais pas du regard ce qui pouvait sans doute être gênant en ce mettant à sa place. Je priais pour que Gabe se dépêche de tout préparer, mais il ne revenait toujours pas. Liam se mit en face de moi, mais à présent c’est moi qui le fuyais du regard. « Ca rime à rien tout ça. Je sais pas pourquoi on est tout les trois dans la même pièce. C'est tendu comme pas possible. » Je soupirais un instant puis lui fit face. « Oui je sais tout ca, je l’ai bien remarqué.. Faut qu’on arrête de ce montrer comme ca, sinon il va se douter de quelque chose.. »

« Je vais y aller, ça vaut mieux. On a jamais reparlé de ce qui s'était passé mais prétendre et faire comme si de rien était en présence de Gab, je peux pas.. » Je fronçais les sourcils. « Parce que tu crois que c’est facile pour moi aussi, de devoir lui cacher ca ? Des fois j’ai envie de tout lui avouer tellement ca me ronge, mais ca me fait peur j’y arrive pas.. » Je baissais le regard. Je venais de me rendre compte que je m’étais un peu emporté et du coup j’avais peur que Gabe ne soit pas là à cet instant et ait tout entendu. Je relevais la tête et le retins par le bras. « C’est moi qui part Liam, c’est bon vous étiez ensemble, je ne vais pas m’incruster pour me mettre entre vous deux, je pense que c’est déjà assez comme ca. » Je lui lâchais le bras puis commençais à descendre les marches de l’escalier, les larmes aux yeux.

Justement arrivée à la dernière marche, Gabe pointa le bout de son nez accompagné d’un plateau. Je lui souris légèrement puis déposais un baiser sur son front, me retrouvant pour une fois plus grande que lui vu que j’étais sur une marche. « Faut vraiment que j’y aille, je ne me sens pas super bien.. » Je me retournais et vis Liam juste derrière moi. Me retrouvant entre les deux me dérangeait et je crois que ca ce voyait bien. Je me décalais alors après avoir fait un léger signe de tête à Liam avant de descendre pour de bon et me retrouver derrière Gabe.

(désolé c'est tout petit)

Je terminais de préparer le plateau de café lorsque j'entendis de l'agitation à l'étage. Du moins j'entendais leur voix, comme un mirage incompréhensible. Je n'entendais pas distinctement et le bruit du lait chauffant couvrait un peu plus les paroles d'October et Liam. Je me sentais bizarre sans savoir pourquoi, j'étais comme pris de malaise, l'estomac lourd, comme lorsqu'on est à deux doigts de revoir le repas de la veille. Je soufflais un bon coup, me demandant ce qu'il m'arrivait, je mettais ça sur ma descente rapide des escaliers, j'avais peut-être été déséquilibré... Je mis le lait chaud sur le plateau maintenant prêt et repris mon chemin vers l'escalier. C'est alors que j'entendis quelqu'un les dévaler. Je levais les yeux et aperçut October. Je vis immédiatement que quelque chose n'allait pas. Arrivée sur la dernière marche, elle me sourit légèrement tandis que ses yeux brillant de larmes la contredisait si bien. Elle déposa un baiser sur mon front, tendrement. Elle dit quelques mots que je ne compris que trop peu sur le moment.
Le regard qui suivi fit la traduction pour moi. Elle jeta un regard à Liam se trouvant maintenant derrière elle, dans l'escalier. Il répondit à son regard. Elle me contourna alors et commença à partir.

Je fronçais les yeux, craignant de comprendre quelque chose. J'avais besoin d'être sûr. Je levais les yeux vers Liam qui alors la regardait partir. Il croisa alors mon regard. J'avais l'expression fermée, noire. Mon cœur venait d'être poignardé. Je venais de comprendre quelque chose. Je le regardais méchamment, comme jamais je ne l'avais regardé. J'avais mal au cœur, j'avais envi de vomir, cette situation me dégoutait. La colère mêlé d'effondrement me fit déglutir difficilement tandis que je fixais toujours Liam avec la ferme intention de monter cet escalier.

« Oct. » Fis-je d'un ton sec. J'avais ce regard de fou qu'on me connaissait si bien. Celui du Gabe violent, celui du Gabe blessé. J'avais toujours ce maudit plateau dans les mains, il me paraissait si léger maintenant, j'avais envi de l'éclater sur le mur. Mon souffle s'était saccadé et mon cœur n'avait pas battu aussi vite de douleur depuis bien longtemps. Il n'avait jamais autant souffert même, sauf peut-être le jour de la mort de mon frère. Je le haïssais.. Je la haïssais. Les yeux haineux je me tournais vers Oct.

« Dis moi que mes pensées s'égarent... » Fis-je à son encontre, le regard presque suppliant s'emplissant de larmes. Mes mains s'étaient mise à trembler et je ne contrôlais plus le plateau dont les tasses s'entrechoquaient. Je m'avançais alors baissant la tête un instant pour ne pas la regarder. Sa réponse tardait, cela n'arrangeait pas son cas. Je m'approchais et éclatais le plateau contre le mûr avant d'attraper son bras.

« Parle ! » Criais-je la mâchoire serrée tout en serrant son bras comme jamais je ne l'avais fait.

La demoiselle fronça des sourcils « Parce que tu crois que c’est facile pour moi aussi, de devoir lui cacher ca ? Des fois j’ai envie de tout lui avouer tellement ca me ronge, mais ca me fait peur j’y arrive pas.. » elle baissa par la suite le visage ce qui me fit de la peine. Je comprenais ce qu’elle ressentait, j’y était moi aussi confronté. Après m’avoir entendu lui dire que je partais, elle me coupa en me disant que c’était elle qui allait partir « je ne vais pas m’incruster pour me mettre entre vous deux, je pense que c’est déjà assez comme ca. » me dit-elle les larmes aux yeux, avant de descendre les marches. Je m’empressais de la suivre en prononçant son nom « Oct attends .. » seulement a la fin de l’escalier, October se retrouva nez à nez avec Gabriel qui fronça des sourcils ne comprenant pas vraiment ce qui était en train de se passer. October lui lança qu’elle partait car elle ne se sentait pas bien, puis elle se retourna pour me regarder avant de commencer à marcher vers la sortie.

J’étais terriblement gêné, je n’avais qu’une envie c’était de partir également. Et puis mon regard croisa celui de Gabriel et mon cœur se mit à battre à une vitesse incroyable. J’avais l’impression que quelque chose l’avait frappé, qu’il venait rien qu’en voyant cette scène se dérouler sous ses yeux, de comprendre. Il affichait ce regard méchant qui me terrifiait, il me fixait, l’expression fermé, le regard noir, et moi je le regardais avec peine ne sachant pas vraiment si je devais ou non ouvrir la bouche. Mais soudain, c’est Gabriel qui parla. Il hurla le prénom de October, ce qui la fit s’arrêter net et qui me fit froid dans le dos. Il se tourna, s’avança vers elle et lui demanda « Dis moi que mes pensées s'égarent... » je fronçais légèrement des sourcils et descendait les quelques marches qui restaient, doucement je me rapprochais d’eux, tout en restant malgré tout à quelque mètres d’eux. October le regardait terrifié, elle ne savait pas quoi répondre. Puis alors que le silence avait laissé place au bruit des tasses qui s’entrechoquait par le tremblement des mains de Gabriel, celui-ci balança le plateau sur le mur. Je sursautais et fis un pas en avant, October avait par instinct présenté son bras devant son visage pour se protéger et Gabriel venait d’attraper celui-ci fortement. « Parle ! » hurla t-il par la suite. Je le voyais tenir son bras, celui-ci était déjà d’une rougeur indescriptible. Je m’approchais aussitôt de lui, lui retira sa main du bras de October avant de le pousser de toute mes forces afin qu’il s’éloigne de la demoiselle qui était sans voix, malgré ma force, il ne fit que quelques pas en arrière. « Gab ! Calmes toi ok .. » lui lançais-je assez fort. Je me trouvais devant October comme pour la protéger. Je n’aimais pas le Gabriel qui était en face de moi, il me faisais peur, oui je l’avoue, il me faisais peur, le Gabriel méchant ne se contrôlait pas – la preuve – il pouvait être très violent et ce regard de fou ne rassurait pas.

Je me sentais vraiment mal et c’était comme si plus rien n’allée s’arranger, bien au contraire. Je venais de descendre les marches et me retrouvais à présent nez à nez à Gabriel. Je voulais sortir de la maison au plus vite alors je prétextais que je n’allais pas bien, même si au fond c’était vraiment le cas. Je remarquais que Liam se trouvais derrière moi et du coup on échangea un regard avant que je ne veuille continuer mon chemin. Malheureusement pour moi j’en fus stoppé à peine le second pas que je fis. Gabe hurla mon prénom et je ne bougeais plus, comme paralyser vu le ton qu’il venait de prendre en m’appelant. D’ailleurs je ne l’avais jamais entendu le prononcer ainsi, ce qui sur le coup me fis froid dans le dos, me disant que ca y est, on allée surement devoir passer aux aveux. Je finis par me retourné, l’entendant venir ver moi et il faut l’avouer, bien que j’essayais de rester naturel, mes yeux me trahissait en étant baignaient de larmes. « Dis moi que mes pensées s'égarent... » L’entendant me dire ses mots, je secouais la tête négativement tout en la baissant, n’osant pas lui faire fasse. Ce qui était sûr, c’est que je enfin on ne pouvait plus lui mentir sur ce qu’il s’était passé en France et ca allée faire mal. Très mal.

Cela ce sentait, plus le silence régnait, plus il s’énervait. D’ailleurs il en vint à balancer le plateau qu’il avait entre les mains droit au mur, ce qui je l’avoue commençait à terriblement me faire peur. Le sachant impulsif, à agir sur le coup je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et ca m’inquiéter assez. Je n’osais même pas lui répondre tellement j’étais terrifié ce qui le fis me hurler dessus tout en attrapant mon bras. Le truc, c’est qu’en agissant ainsi j’avais encore moins envie de lui répondre. Il me serra mon bras assez fort pour que je pousse un cri tout en lui rétorquant « Gabe lâches mon bras, tu me fais mal ! » Mais rien à faire. Il fallut attendre que Liam intervienne en se mettant entre nous pour que je reprenne enfin possession de mon bras. D’instinct ma main se frotta contre mon bras, sentant encore la douleur, comme si ca n’allée jamais passer. Je regardais Gabe et son regard me terrifiait bien que Liam était devant moi. Les larmes coulaient à présent et il était bien trop tard pour faire machine arrière.

Liam tenta de le calmer tant bien que mal, mais il n’y avait rien à y faire. C’est alors que je me lançais. « Je suis désolé.. » Je fronçais les sourcils, comme si cela allée m’empêcher de faire couler les larmes. « C’était en France, quand on était plus ensemble.. » Je repris mon souffle. « Le soir où on est rentré de l’hôpital après la soirée au bar et voilà.. » Je ne savais même pas quoi dire d’autres pour nous défendre parce que de toute évidence il n’y avait rien à protester. C’était fait et on ne change pas le passer. Par contre ca allait en prendre un sacré coup sur l’avenir. La rupture se sentait à l’ordre du jour et c’est sans doute ce qui allait me briser le plus dans tous ca. A cause de mon erreur on ne soit plus ensemble. Et puis aussi leur amitié allée en prendre aussi un sacré impact, difficile à digérer.

Chaque seconde était un combat contre moi-même, pour ne pas monter l'escalier, pour ne pas rejoindre Liam, encore tout en haut, pour ne pas suivre mon envie de lui faire payer ce mal intense que ma poitrine ressentait. J'étais enragé, hors de moi. J'avais si mal, j'aurais pu tout exploser dans la maison familiale. Je venais de me retourner vers Oct et la colère montant, le plateau que je portais vola en éclat contre le mur avant que je n'attrape le bras de ma petite amie avec violence. Je lui hurlais dessus, j'avais perdu tout contrôle. Elle me pria de la lâcher mais j'en étais incapable, j'exigeais des explications que je ne tardais pas à avoir. Toutes mes craintes étaient fondées. Je la fixais mon regard s'emplissant de larmes. La douleur me submergeant, mon visage suppliant pour que tout soit faux. Conscient au fond de moi que ce n'était pas qu'une plaisanterie. Liam arriva alors et m'obligea à lâcher les bras d'October en me repoussant.

Je m'écartais à peine. Ma tête s'inclinant et mon regard se perdant dans le vide. Je le fixais méchamment et baigné de larmes. Je me mis à faire quelque pas, la colère montant, me subjuguant. J'étais perdu et la rage m'emporta. Je me retournais vers Liam qui protégeait October. Comme si j'allais la frapper elle ?! Comme si j'étais capable d'une telle horreur ?! Je l'attrapais par le col avec la force décuplé par la rage, il me parut si léger. Je le décalais comme un seul homme pour le plaquer contre le mur, mauvais, le regard haineux et la mâchoire serré.

« Pourquoi ! Espèce de.. » ma mâchoire se serra de plus belle, les mots me manquant et je me reculais légèrement, tentant de me calmer, de me retourner, mon poing vint s'abattre sur le visage de mon meilleur ami dans un coup d'une violence sans précédent. Je n'avais jamais imaginé ça entre nous, c'était interdit... Je m'écartais immédiatement, conscient qu'il ne fallait pas que je reste dans la même pièce que lui si je voulais me calmer. Je fixais une dernière fois Oct, le souffle haletant, ma poitrine se soulevant à chaque respiration. Je sortis de l'entrée et me rendit dans la cuisine. Je m'adossais au mûr et glissa tout le long, m'asseyant sur le sol carrelé. Je pris ma tête dans mes mains, les larmes roulants enfin sur mes joues.

Je vins donc pousser mon meilleur ami pour que celui-ci s'écarte de October, je me trouvais devant elle et l'entendais pleurer. Il était dès à présent trop tard pour continuer de lui cacher ce mensonge qui nous tuais tous. Plusieurs minutes passèrent, Gabriel me fixais méchamment, les yeux remplit de larmes, j'étais moi-même dans un état indescriptible et October qui pleurait ... Cette scène était affreuse. Puis October lui dit avec peine « Je suis désolé.. C’était en France, quand on était plus ensemble.. Le soir où on est rentré de l’hôpital après la soirée au bar et voilà.. » et voilà la vérité était sortie. Peut-être était-ce même mieux que ce soit October qui lui ai dis plutôt que moi. Je ne disais rien, je n'avais pas grand chose à dire en même temps, et le silence était surement l'une des meilleure réponse.

Avec moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Gabriel m'attrapa par le col et me colla violamment contre le mur, je froncais des sourcils l'écoutant me dire « Pourquoi ! Espèce de.. » - « Gab je .. » je n'eu le temps de répondre quoi que ce soit, son poing vint attérir dans ma figure, ce coup avait été d'une puissance incroyable, c'était une chose inimaginable qui se produisait entre nous. Après toute ces années passées ensemble lui et moi, jamais nous n'en étions venu aux mains, jamais. C'était même notre mot d'ordre, ne jamais nous toucher, ne jamais lever la main sur l'un l'autre, nous étions des frères, c'était interdis et pour tout dire une chose invenvisageable tout simplement. Il me lâcha par la suite, je m'étallais par terre déposant ma main sur mon visage ensanglanté. J'apercu Gabriel regarder October qui était héabie devant cette horrible scène et je le vis quitter la pièce par la suite. A cet instant je ne savais pas quoi penser, ni quoi dire, j'étais comme paralysé, me repassant cette scène encore et encore dans ma tête. Sa y'ai ? Est-ce que cette scene venait de marquer la fin de mon amitié avec mon meilleur ami ? Est-ce que toute ces années allaient être tiré par un trait ? J'étais effondré, mais certainement pas autant que Gabriel ...

Après que Liam se soit mit entre Gabe et moi, j’avouais enfin la vérité. Comme quoi le fait de cacher la vérité et ce même si elle fait mal, peut être bien plus dur à dire et surtout à entendre longtemps après. Je le savais, il allait mal le digérer ce qui était normal même si à cette période on n’était plus ensemble. C’était son meilleur ami et en plus de ca mon ex petit ami. Mais bref, le mal était fait. Et le fait de lui avoir mentie était surement la pire des choses que j’avais pu faire dans tout ca étant donner qu’à chaque fois qu’il me posait la question je niais tout en bloc. Je n’arrivais pas à le lui avouer, c’était trop dur et j’avais peur de sa réaction. C’était nul je sais, mais je ne savais pas quoi faire d’autre. J’avais toujours redouté ce moment là car oui je savais très bien qu’il arriverait. J’aurais sans douter préféré que ca ce passe dans de meilleurs conditions, mais bon ca aurait pu être également plus pire quand on y repense..

Tous les deux me firent sortir de mes pensées lorsque Gabe attrapa d’un coup Liam, le plaquant contre le mur. Je ne l’avais jamais vu agir ainsi enfin du moins il n’avait jamais fait ca devant moi et surtout à Liam. Mes larmes continuaient à couler sur mes joues, elles ne cessaient pas. J’avais les yeux tout rouges et écarquillés en voyant cette scène sans savoir comment réagir. Son poing atterrit sur le visage de Liam et je commençais vraiment à avoir peur, me disant que tout ca allée vraiment dégénérer. « Gabe arrête ! » Lançais-je tétanisée, même si je savais que j’avais beau parler il n’en avait rien à faire. Je voyais Liam la figure en sang, et Gabe s’éloigner. J’avais une énorme boule à l’estomac et je restais sur place, les regardants, ne sachant pas quoi faire. Gabe partie dans la cuisine et Liam était assit sur une marche de l’escalier.

Voyant Liam je le rejoignais, me sentant vraiment mal pour lui. « Je suis désolé.. Ca va ?.. » Je le regardais coupable, et lui effleurais sa joue avec ma main la retrouvant avec quelques traces de sang par la suite. Je m’essuyais vite fait sur mon jeans puis le regardais une nouvelle fois. « Tu devrais aller te nettoyer tout ca dans la salle de bain.. » Bizarrement c’est tout ce que j’avais trouvé à lui dire. En même temps, je ne supportais pas de le voir comme ca. Je fis une légère grimace après avoir soupirée, puis me releva. « Je reviens. » Je marchais en direction de la cuisine, et vis Gabe la tête entre ses mains, assis contre un des murs. J’hésitais ou non à rester près de la porte mais après une légère hésitation je m’avançais vers lui, d’un pas tout de même encore hésitant. Il ne fit comme si de rien était, du moins ne remarquait pas que j’étais présente dans la pièce. Je ne savais pas comment m’y prendre avec lui, car je ne savais pas du tout quelle allée être sa réaction. Je m’accroupis en face de lui, à son niveau et posais ma main doucement sur la sienne. « Gabe.. » Dis-je doucement. Le voyant relever la tête j’avais envie de me remettre à pleurer à nouveau et c’est d’ailleurs ce qu’il se passa. Je n’aurais jamais voulu que tout ca n’arrive, sincèrement. Mais bon c’était un peu tard pour le lui dire à présent.

C'était comme si le mon de s'écroulait. J'avais cru la retrouver après tout le mal qu'on s'était fait, j'y avais vraiment cru. Quel idiot je faisais... Elle m'avait roulé dans la farine, menti de la plus belle manière qu'on m'ait menti. Et ce avec mon meilleur ami, mon frère. Je n'aurais pu rêver pire. Et je l'avais frappé. Il l'avait mérité, j'essayais de m'en convaincre. J'avais beau le détester, lui en vouloir jusqu'à la mort, je n'arrivais pas à justifier le coup que je lui avais asséné. Peut-être parce que pendant longtemps il avait été le seul sur qui je n'aurais jamais levé la main. Les temps changent, diraient certains. J'avais l'impression de ressembler de plus en plus à mon connard de père. Moi qui toute mon adolescence m'étais battu contre lui, tendais à lui ressembler maintenant. Je frappais sur mon meilleur ami, comment être sûr que je ne l'aurais pas frappé elle, October ? Qui sait si un jour je ne ressemblerais pas tant à mon père que j'en arriverais à frapper sur ma femme et mes gosses. C'était pitoyable. J'étais pitoyable. Assis là, sur le carrelage, je m'en voulais pour des tas de choses. Pour ne pas avoir retenue October quand elle me quittait. Pour avoir frapper Liam, pour avoir été si proche de commettre l'irréparable. Je me détestais autant que je les détestais tous les deux.
Je chialais comme un gosse, ce n'était pas la première fois que ce carrelage m'accueillait dans cet état. J'entendis des pas et je me doutais que c'était October mais je ne voulais pas la voir, je refusais de la regarder, ça faisais trop de mal.
Elle s'approcha et posa sa main sur la mienne en prononçant mon nom. Pourquoi faisait-elle ça ? N'avait-elle pas compris que je la détestais ? Je retirais alors ma mains de la sienne en relevant la tête, la sortant de mes genoux.

Elle pleurait encore mais elle ne pouvait plus compter sur moi, c'était terminé. En me mentant, elle avait brisé ce petit reste de nous deux qui subsistait encore, envers et contre tous. Je la fixais le regard empli de larmes et de haine.

« C'est terminé. Je ne veux plus te voir. » Fis-je doucement, gardant le contrôle. Je me levais et m'apprêtais à sortir de la cuisine. Je me bloquais à la porte, sans me retourner « fallait pas me mentir » fis-je enfin avant de sortir de chez moi la mâchoire serrée. J'avais pris les clef de la voiture en passant et je partis sans un regard.
Ce n'était pas la première fois que Liam et October se trouvait chez moi, ils sauraient claquer la porte en partant.

Assis par terre tentant de me remettre de ce qui venait de se produire. Tentant de repasser la scène au ralenti, tentant de comprendre comment nous avions pu en arriver là, Gabriel sortit de la pièce. October vint aussitôt me voir, elle s'excusa et me demanda si j'allais bien, j'avais les larmes aux yeux, j'étais énervé et contrarié, j'étais pitoyable, tout cela était ma faute et je n'avais pas le droit de me faire passer en victime. Je ne répondit même pas à October. Celle-ci vint effleurer sa main sur ma joue, qui se retrouva avec quelque traces de sang, je regardais October d'un regard voulant lui dire que j'étais désolé pour tout. Je me levais avec peine par la suite, October se releva également et me sortit « Tu devrais aller te nettoyer tout ca dans la salle de bain.. » je poussais un léger soupire et lui répondit tout simplement ]« oui » la jeune fille me regardais bizarrement, je détestais lorsqu'elle me regardait ainsi, oh oui je détestais ça plus que tout. Elle lanca par la suite qu'elle allait revenir se dirigeant vers la pièce ou Gabriel était allé, je lui répondis d'une voix basse, qu'elle n'entenda même certainement pas que je ne serais certainement plus là lorsqu'elle reviendrait.

October n'était dès lors plus dans la pièce, elle se trouvait avec Gabriel, je ne sais pas ce qu'elle lui disait, ou même ce que lui, lui disait. Si ils se parlaient ou se regardaient avec des regards tristes et en colère ou je ne sais quoi. Une partie de moi avait envie d'aller avec eux, de m'excuser de parler mais je savais que c'était une très mauvaise idée. J'avais donc décidé de suivre la raison. Je m'étais approché de l'évier de la cuisine, avait passé un peu d'eau sur mon visage, j'étais resté par la suite plusieurs minutes à regarder le sang dans l'évier s'évaporer petit à petit, cela me dégoutait, non pas parce que c'était du sang non, j'en avais vu pas mal. Mais du fait que ce soit mon sang qui coule, après un coup de mon meilleur ami, encore une fois, une chose que je n'aurais jamais cru se produire. J'attrapais une serviette, m'essuya avec peine. Et ne mit pas longtemps avant de quitter la maison Fitzgerald. Je préferais les laisser tout les deux plutôt que d'engager une nouvelle crise.