HOW I MET MYSELF
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 Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)

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MessageSujet: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeDim 19 Déc - 23:37

Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Paul-ian-erros-o

Je n'avais revu qu'une personne pour le moment, et ce n'était pas celle que je pensais rencontrer la première. Mais que voulez vous on ne choisit pas, j'ai déjà choisi le jour de mon retour, on ne peut pas tout avoir. Je m'étais rendu à l'université ce matin et m'étais inscrit en philosophie, je voulais reprendre mes études. C'est là que j'avais revu October. J'avais été avec au lycée. Techniquement on était d'ailleurs encore ensemble puisque j'étais parti sans lui dire au revoir ni même avoir rompu. Mais bon, cela faisait 6 ans maintenant et 6 ans sans aucune nouvelle. Notre relation avait toujours été secrète et aujourd'hui je n'avais pas résisté, je l'avais une fois de plus dragué, charmé, comme je le faisais lorsque j'avais 16 ans. Elle ne m'avait même pas reconnu d'ailleurs au début, ce qui était assez drôle. Moi je n'aurais pu me tromper, il ne m'avait pas fallu longtemps pour retrouver à qui appartenait ce visage. Elle avait changé bien entendu, mais en bien qui plus est.

Je n'avais pas encore le courage d'affronter ma famille et j'avais plutôt envi de revoir mes amis et le premier sur ma liste était bien entendu mon meilleur ami, Liam. Avec lui, j'avais fait les 400 coups, même s'il avait toujours été plus responsable et sage que moi. On s'était toujours très bien entendu et on pouvait compter l'un sur l'autre. Un véritable ami me direz-vous. Il faisait parti des rares à qui j'avais dit au revoir, que j'avais prévenu de mon départ. Je l'avais d'ailleurs chargé de s'occuper de ma sœur pour moi. J'avais besoin de partir aussi loin que possible mais je ne voulais pas que Jude se retrouve seule. C'était trop dure. Je me disais que si elle avait quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui me remplaçait, elle souffrirait moins de mon absence. Je ne savais pas comment ça s'était passé à ce stade là. Liam était de loin l'ami que j'avais eu le plus de mal à quitter. Il avait toujours été là pour moi et inversement. Il avait toujours été l'un des rares à me comprendre, à me connaitre vraiment, même dans mes faiblesses, dans ma sensibilité, ce que personne ne pouvait se vanter de connaitre chez moi.

L'après-midi se terminait à présent et je savais à peu près où trouver Liam. Je savais que par ce temps et les jours d'après-midi libre, j'avais des chances de le trouver sur la plage. On y surfait ensemble étant gamin. Je n'avais pas surfé depuis des lustres, en même temps difficile d'emmener ma planche dans mes bagages. J'arrivais sur la plage vers 17h. J'enlevais mes chaussures et mes chaussettes que je pris à la main et commença à arpenter les lieux à la recherche de mon ami. Le sable était chaud, s'était très plaisant. Je ne tardais pas à le trouver, sur sa planche. Au loin, je le reconnus. Lui aussi avait changé, il s'était musclé. Une fois encore son visage me revint très rapidement. J'étais parti loin et pendant longtemps mais je n'avais cessé de penser eux et de les imaginer. Leurs visages étaient fortement ancrés dans ma mémoire.
Je me stoppais à quelques mètre de l'eau, à l'endroit où le sable est encore sec et lui fit signe.
Je le vis alors me fixer en retour et disparaître dans l'eau, il venait de s'éclater violemment sur une vague, complètement déconcentré.
Je ne pus m'empêcher d'exploser de rire et attendit qu'il refasse surface. Il vint à ma rencontre doucement me regardant avec des yeux ronds et un sourire apparaissait chez lui aussi peu à peu.

« Comment va mon meilleur ami ? Joli plongeon...»
Fis-je à son encontre avec un large sourire et une joie de le revoir non dissimuler.
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MessageSujet: Re: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeLun 20 Déc - 13:35

Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Tumblr_lbom9wfS5F1qealwto1_500
Liam & Gabriel

Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants...

Ce matin avait été dur pour moi, je mettais rendu la veille à une soirée sur le campus et avait quelque peu abusé de la boisson. October m'avait fait la moral comme quoi elle me trouvait ridicule lorsque j'avais bu et elle m'avait ramené chez moi afin d'être sur que je ne conduise pas dans cet état. La gueule de bois, mon dieu, moi qui tenais habituellement l'alcool je n'avais pas l'habitude d'avoir la tête dans les choux comme il en était question maintenant. Après m'être préparer un verre d'eau avec deux comprimés, j'avalais le tout en vitesse et retourna me coucher tranquillement avec comme objectif de ne voir personne de la journée. Je prévenu Maxence qui était à la maison et celle-ci en profita bien pour se moquer de mon état, je la laissa rigoler et partit dans mon lit.

Mon dieu, les comprimés que j'avais pris quelques heures auparavant avait fait des miracles, je me sentais en pleine forme et avais même l'impression que je n'avais rien bu hier soir. Il était alors 16h00 et je décidais d'aller faire un tour à la plage. Je filais prendre une petite douche, emporta ma combinaison, ma planche de surf et partit en direction de la mer. Cela faisait un moment que je n'avais pas surfer, à vrai dire je n'avais pas beaucoup d'amis qui aimait sa. Il y a quelque années maintenant c'est ici que je passais mon temps avec Gab mon meilleur ami, c'était lui qui m'avait fait apprécier ce sport, il m'avait tout apprit et on se faisait nos petite compétitions à nous. Aujourd'hui c'était différent il n'était plus là et je venais ici lorsque je voulais me souvenirs de tout ces moments passer en sa compagnie. Dès que je me prenais une vague dans la figure je rigolais en pensant à ce qu'il m'aurait balancé comme vane pour me charier comme il en avait tant l'habitude. Une fois arrivé sur la plage, j'enfilais ma combinaison et partie avec ma planche sur les vagues qui était déchaînées aujourd'hui, c'était vraiment comme le vélo, on ne pouvait pas oublier comment faire, je ne m'étais pas rouiller comme j'aurais cru j'étais plutôt doué en faite, enfin doué dans mon genre car j'étais ridicule à coté des pro qui en faisait tout les jours c'est certains. Alors que je montais sur ma planche prêt pour affronter la vague qui arrivait droit devant je sentis comme une présence, j'avais l'étrange impression qu'on m'observais, c'était vraiment bizarre et c'est lorsque je tourna la tête afin de regarder la plage que j'aperçut un homme les mains dans les poches en train de me fixer. MON DIEU ! Je restais un moment sans bouger et finis par plonger dans l'eau ne mettant plus préoccupé de la vague qui arrivait, celle-ci me plaqua sur l'eau et je me retrouvait complètement couler. Je me précipitais de remonter à la surface et attrapa ma planche tout en me rapprochant du bord. Ce que je voyais était tout bonnement incroyable, c'était impossible et pourtant c'était vrai. Gabriel Fitzgerald, mon meilleur ami, celui que je n'avais pas vu depuis, oh mon dieu beaucoup trop longtemps. Six années c'était écoulées, six longues années. Il avait changé oh oui mais il m'était incapable de ne pas le reconnaître il avait toujours la même allure, ce petit sourire en coin et son regard de bad boy, c'était lui j'en étais sur. " Comment va mon meilleur ami ? Joli plongeon... " me dit-il affichant un énorme sourire. Je me trouvais alors à seulement quelque mètre de lui et lâcha ma planche sur le sable retirant le haut de ma combinaison et secouant ma tête pour en enlever l'eau qui s'y trouvait je m'avançais vers lui.
« Oh bin merde ! Tu m'en fais une surprise mon pote. Viens là !»
Je le prit dans mes bras et le serra tout en lui tapotant le dos, vous savez bien comment sont les garçons en matière de câlin, cette façon toujours très viril de se saluer c'était typiquement masculin que voulez-vous. Après quelques seconde, je passais mes mains sur ses deux épaules et le regardais de haut en bas n'en revenant toujours pas de le voir en chair et en os après tout ce temps.
« Haha toujours aussi beau gosse. Toujours aussi cinglé, t'as voulus me tuer c'est sa ? J'ai cru à une hallucination quand je t'ai vu imbécile ! Qu'est-ce que tu fais là Gab ? »
Dis-je tout en affichant un grand sourire que je ne pouvais m'empêcher d'afficher, trop heureux de le revoir.
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MessageSujet: Re: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeLun 20 Déc - 16:55

Il avait grandit, et prit de la masse musculaire, le surf ne pouvait pas être seul responsable de ça. Je notais dans un coin de ma tête de lui demander comment il était devenu aussi musclé. Il vint vers moi et sourit à ma remarque avant d'avouer sa surprise et de me prendre dans ses bras. Je le serrais contre moi, virilement bien entendu. L'accolade dura quelques secondes, à la limite de la gay attitude mais je le serrais contre moi. C'était bon de le retrouver. Et je ne pus m'empêcher de sortir une connerie.

« Je t'ai tant manqué que ça ?! »
fis-je amusé mais sincère. Je n'étais en fait pas du genre à être gêné par un câlin avec un mec, dans la limite du raisonnable, aucun problème avec ma virilité. Et puis bon s'était Liam, pas un pauvre type rencontré un mois auparavant. Liam finit par s'écarter. Il posa ses mains sur mes épaules et m'observa de haut en bas. J'avais changé moi aussi. Il prit alors la parole m'affirmant que j'étais toujours aussi beau et toujours aussi dingue avant de me demander ce que je faisais ici. C'est vrai que c'était la première question qui me serait venu à l'esprit si un ami ressurgissait après 6 ans d'absence.

« Attends tu croyais pas que j'allais me laisser aller... Je savais que je ferais une entrée fracassante en venant ici, pis te voir te rétamer comme ça dans l'eau, c'est comme si j'étais déjà à la maison, avec tous mes repères.» fis-je en souriant diaboliquement avant de reprendre « T'es pas mal non plus, tu me donnera la marque de ton régime protéiné... » ajoutais-je toujours sur le ton de l'arrogance.
Je lui fis un clin d'oeil avant de me tourner pour marcher à se côtés, l'invitant me suivre.

« J'ai pas mal voyagé, j'étais fatigué, je suis de retour pour de bon je crois, j'ai même repris mes études, en philo, parce que la prof est absolument divine tu verrais... Je suis arrivé ce matin. T'es l'un des premiers que je vois. » Expliquais-je à mon meilleur ami. C'était fou à quel point j'étais heureux de le revoir. Il affichait un grand sourire, c'était un plaisir partagé apparemment. C'était assez rare de s'entendre aussi bien avec quelqu'un. Il ne m'avais jamais jugé et je me gardais bien de le faire avec lui également. On était simplement là, l'un pour l'autre, sans complication aucune.
Nous marchâmes l'un à côte de l'autre sur la plage tout en discutant.

« Et toi que racontes-tu de beau ? Dis moi tout, les cours, les potes, les filles... Je veux savoir tout ce que j'ai manqué. » Fis-je avant de me rendre compte que je risquais d'y passer la nuit et de me reprendre « euh non en fait, fin tu sais ce qui est susceptible d'être intéressant, je te fais confiance pour faire le tri, jme fou que t'ai mangé une pomme ce matin quoi... » Ajoutais-je en riant.
Les gens me disent agité. Oui tout ça parce que quand je parle je fais des tas de gestes, de mimiques ou de grimaces.. Je suis juste... Très expressif. Enfin peu importe, ça ne choqua pas Liam, il me connaissait mieux que personne.
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MessageSujet: Re: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeLun 20 Déc - 21:56

Je le pris donc dans mes bras et c'est avec amusement qu'il me fit « Je t'ai tant manqué que ça ?! » je rigolais à ses propos et secoua la tête avant de le regarder de haut en bas voir si il avait changé, ce qui était le cas en effet. Je lui fis la remarque qu'il était toujours aussi beau gosse, ce qui fit afficher un petit sourire sur le visage de Gabriel, celui-ci me répondit qu'il n'allait pas se laisser aller comme sa, ce qui ne m'étonna pas du tout à vrai dire, oui c'est vrai je ne m'étais jamais fait à l'idée de le retrouver tout grassouillet c'était impossible venant de celui qui aimait tant les femmes. « Je savais que je ferais une entrée fracassante en venant ici, pis te voir te rétamer comme ça dans l'eau, c'est comme si j'étais déjà à la maison, avec tous mes repères.» me dit-il avant de rigoler je pouffais de rire et passa ma main sur mon visage comme pour me cacher une fraction de seconde avant de lui répondre :
« Pouah arrête je me suis éclaté sur l'eau et ça te fait rire ? Mon vieux tu le vois pas mais je souffre, un petit placage sa fait mal » je lui dis un clin d'oeil et me remit à rire en entendant sa phrase sur mon régime protéiné « Tss trouves toi ton propre régime mon pote le mien est secret je suis égoïste quand je veux tu sais bien »*clin d'oeil*
Dis-je avant de le suivre lorsqu'il commença à marcher. La première question qui m'étais bien entendu venu à l'esprit était tout simplement la raison de son retour ici, je n'avais pas dis cela dans le style ou je n'étais pas content de le revoir car c'était tout le contraire j'étais juste surpris et curieux, j'avais pensé ne jamais le revoir après tant d'années. Il me répondit qu'il avait beaucoup voyagé et qu'il était fatigué, il ajouta à ma plus grande surprise qu'il était de retour pour de bon, du moins c'est ce dont il pensait pour le moment, cette nouvelle me faisait tout simplement encore plus plaisir, le revoir et savoir qu'il allait rester, que pouvait il y avoir de mieux ? Il continua à parler en me parlant de ses études. Mon dieu, il s'y était remit, difficile à croire mais vrai, il m'avoua qu'il c'était inscrit en philo et que la prof était je cite, " absolument divine " je rigolais.
«Wouah tu m'impressionnes Fitzgerald. Nan vraiment c'est super si t'es vraiment de retour, les gens vont être surprit. Enfin si ils te reconnaissent. » *rire* Tu te remet aux études en plus, je te tire ma révérence c'est impressionnant, tente tout de même de ne pas coucher avec ta prof ça serait ennuyeux » lui dis-je avec humour
Toujours côte à côte à marcher sur le sable, il me demanda de tout lui raconter, tout ce qu'il avait manqué, wouah il était courageux si il voulait que je lui racontes tout car oui six ans de vie à raconté, ça n'allait pas se faire en claquant des doigts, je n'eu le temps de lui répondre qu'il enchaîna « euh non en fait, fin tu sais ce qui est susceptible d'être intéressant, je te fais confiance pour faire le tri, jme fou que t'ai mangé une pomme ce matin quoi... » il avait pensé comme moi, il avait bien fait, je pense que je n'aurais pas eu la patience de tout lui raconter. Je passais ma main dans mes cheveux toujours humide et réfléchit pendant quelques secondes.
« Des choses susceptible d'être intéressante ? Bin déjà je suis rendu à la fac tu le crois sa ? Sans rire je m'étonnes moi même, fac de langue et je suis un pro » dis-je en souriant « Je tente de faire moins le con je sais c'est étonnant mais je deviens quelqu'un de responsable enfin si on veut. J'ai perdu ma grand-mère mais avec les filles on à pas prit trop dur, on étaient soulagé en faite bref et sinon tu vas avoir du mal à reconnaître Maxence puré c'est devenu une femme et sa fait peur ... Je me suis bien occupé de Jude, comme je te l'avais promis d'ailleurs, tu l'as vu ? »lui demandais-je.
Comme je venais de lui dire, je m'étais bien occupé de Jude, sa petite soeur, il m'avait demandé avant son départ de m'occuper d'elle, je lui avais promis et avait veiller sur elle comme si elle était ma propre soeur et je savais que le jour ou ils allaient se revoir la situation serait surement étrange d'ou ma question si il l'avait revu.
« Oh et j'oublies la meilleure partie, j'ai une copine enfin genre la copine pas relation libre, c'est du sérieux, 6 mois déjà et elle est genre merveilleuse je dois avoir une photo d'elle attend. »je pris mon portable à la recherche d'une photo d'October. « Bon mais et toi alors ? Racontes moi, ou est-ce que t'es allé ? T'as du en voir des villes en 6 ans ? Tu m'as remmené un truc j'espère ? » dis-je avec humour.

Alors qu'on continuaient à marcher et qu'il me racontait tout ce qu'il avait vu et vécu, j'en oubliait presque la photo de October et c'est lorsqu'il eu terminé que je lui montrait la photo d'elle ou je me trouvais à ses côté, sans me douter une seule seconde de sa réaction et de ce dont je n'étais pas au courant...
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MessageSujet: Re: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeLun 20 Déc - 22:52

Je ne pus réprimer un fou rire lorsque Liam avoua s'être un peu exploser dans l'eau et s'être fait un claquage. C'est vrai qu'il avait la cuisse sur laquelle il s'était rétamé qui semblait brûler du feu de dieu, toute rouge. Je n'aurais pas voulu être à sa place. Il refusa ensuite de lui donner son secret pour son corps d'athlète.

« Comme si j'en avais besoin, ca se voit pas là mais la prochaine fois qu'on surfera ensemble, tu pâlira devant mon corps d'Apollon » Fis-je en caressant mon torse de haut en bas et en lui adressant un clin d'œil en réponse au sien juste avant.
Nous avions commencé à marcher sur la plage et il fut surpris d'apprendre que j'étais là pour de bon et surtout que je reprenais mais études. Même si je les avais choisi pour la professeur c'était un grand pas en avant. Il me glissa quelque chose qui eut le don de me faire sourire encore une fois, en évoquant ceux qui ne me reconnaitraient pas, je ne relevais cependant pas, je n'avais pas trop envi de parler d'October, surtout que notre relation avait toujours été secrète et qu'il semblerait que de l'eau avait coulée sous les ponts en 6 ans. Elle faisait malheureusement parti des gens qui ne l'avait pas reconnu. C'était plutôt pathétique.
Liam ajouta ce que j'ai l'habitude d'appeler « un faux conseil », bah oui, il me conseilla de ne pas coucher avec ma professeur. Je venais de clairement afficher mon attirance pour elle et il était clair que je ne manquerait pas l'occasion de coucher avec si elle se présentait.

« Tu rigoles ?! C'est un canon, je suis sûr que c'est un bon coup en plus, je pourrais pas résister. » lui répondis-je en souriant et en le bousculant un peu. Je lui retournais la question, savoir ce que j'avais manqué de sa vie palpitante, ce qu'il était devenu depuis 6 ans. Il m'appris qu'il était étudiant en langue. J'explosais de rire et m'arrêtais. Non pas que je ne le crois pas capable d'être à l'université, c'était juste le « en langue » qui me fit rire.
« Tu m'étonnes que t'es un pro, je sais ce que tu sais faire avec ta langue, jt'ai vu à l'œuvre plus d'une fois ! » lui lançais-je avant de reprendre ma route avec lui et de reprendre mon sérieux lorsqu'il me confia s'être calmé un peu, être devenu plus responsable. Ce n'était pas mon cas, il fallait l'avouer, je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais dormi au poste et j'étais toujours le même type arrogant et rebel de ma jeunesse. Mes pensées changèrent du tout au tout lorsqu'il me parla de sa grand-mère, ça me fit mal pour lui, je n'avais pas été là pour lui, je me sentais vraiment pitoyable. Je baissais la tête, regardant mes pieds fouler le sable.

« Désolé je savais pas, j'aurais dû être là... » Lui dis-je gêné avant qu'il ne parte sur un sujet plutôt délicat. Il venait de prononcer le nom de ma sœur... Je relevais la tête et fixais un point imaginaire dans l'horizon, le regard perdu d'un coup, moins souriant. Je ne l'avais pas encore revu et j'avais peur de sa réaction à vrai dire.
« Merci d'avoir pris soin d'elle... Elle m'en veut ? Elle va bien ? Elle parlait de moi ? » lui demandais-je à la suite. C'était égoïste mais j'espérais en mon for intérieur qu'elle ait continué à parler de moi même si c'était en mal. Au moins elle ne m'aurait pas oublié elle. « parle moi d'elle s'il te plait, comment est-elle, elle avait 13 ans quand je suis parti... » continuais-je.

La plage touchait à sa fin lorsque Liam commença à parler de sa petite-amie et la je n'en cru pas mes yeux. Je m'arrêtais net et le fixais avec un regard machiavelique. « Tu es casé ?! T'es sérieux là ? Merde pourquoi t'as fait ça... Tellement de femmes valent le détours, pourquoi se réserver pour une seule... » lui lançais-je taquin. Je lui pris alors les épaules et lui fit un œil compatissant, prêt à verser une larme « je compatis mon frère. » Puis m'écarta de nouveau tandis qu'il cherchait une photo d'elle. Elle avait intérêt d'être parfaite comme il le disait sinon je ne répondrais plus de rien.
Il me demanda de lui en dire plus sur mes voyages tandis qu'il cherchait sa photo. On venait de reprendre notre route.

« Eh bien c'était pas tout rose au début, d'autant plus que je suis parti avec l'épaule perforée tu te souviens, j'ai roulé autant que j'ai pu avec la voiture volé et j'ai pris un hôtel. J'ai dormi parfois dans les rues, parfois au commissariat, j'ai fait petits boulot sur petits boulot, mécano, serveur et j'en passe. Au début j'ai pas mal voyagé, je dormais soit à l'hôtel soit chez les femmes que je séduisais. J'ai fait toute la côte Est, c'est magnifique, tu verrais, et les filles sont powa... Et puis je me suis stabilisé à Sydney les dernières années, j'étais serveur et j'avais un petit loft. J'étais bien. Mais jme suis dit qu'il faudrait que j'affronte tout ça un jour ou l'autre... » Terminais-je en montrant de mes bras les environs.
J'en avais vu des villes, des plages, des bars, des filles... J'avais vraiment vu du pays c'était certain, mais il m'avais manqué, ce chez moi avec mes amis et ma famille.
Je n'avais strictement rien ramené pour la simple raison que j'étais parti sur un coup de tête, j'avais de nouveau tout plaqué.

Il me tendit alors son portable et je pus découvrir l'être cher à son cœur. Et là ce fut le choc, j'eus une douleur comme un pincement au cœur. Je fixais la photo puis la lui rendit tentant de garder un sourire crédible sur le visage même si c'était compliqué. Après tout je ne pouvais pas leur en vouloir, ils ne se connaissaient pas avant donc ne savait rien qui puisse les empêcher de sortir ensemble et puis j'étais parti pendant 6 ans. Je devais bien me faire à l'idée que les autres aient aussi fait leur vie. Je relevais la tête et observa les environs avant de revenir sur Liam. Il fallait que ca sorte c'était affreux, je savais que c'était mal mais les mots me brûlait les lèvres. mon coeur s'était mis à battre. J'étais impulsif de nature et je sentais la moutarde monter.

« Je l'a connais... Je t'avais demandé de t'occuper de ma sœur, mais pas de ma copine... » Fis-je en le fixant et en serrant la mâchoire avant de détourner mon regard. « Bref, t'en fait pas, c'était pas sérieux entre nous et elle m'a même pas reconnu ce matin alors... Sois heureux ! » Fis-je un peu abattu je dois l'avouer.
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MessageSujet: Re: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeMar 21 Déc - 19:43

Après avoir rigoler sur le sujet du " régime " Gabriel et moi commencions à marcher cote à cote tout en rattrapant le temps perdu, si l'on peut dire. Lorsque je lui parlais de mon entrer à la fac et qui plus ai à la fac de langue, le jeune homme explosa de rire, je me doutais bien de sa réaction et me doutais d'autant plus qu'il allait ma lancer une petite blague pour me charrier « Tu m'étonnes que t'es un pro, je sais ce que tu sais faire avec ta langue, jt'ai vu à l'œuvre plus d'une fois ! » je rigolais à cette phrase qu'il venait de sortir, quel idiot ce Gabriel, je le poussais avec humour avant de secouer la tête tout en rigolant. Notre discussion dériva par la suite sur la mort de ma grand-mère, Gab s'excusa en me disant qu'il aurait du être là, il parut gêné ce que je comprenais mais il n'avait pas à s'en vouloir, du moins moi je ne lui en voulait pas.
« T'en fais pas je t'en veux pas Gabe tu pouvais pas savoir et franchement sa n'aurait rien fait de plus que tu sois là c'était un passage de ma vie que je voulais voir vite disparaître et que je souhaite oublier tout simplement. Je préférais te savoir en train de t'amuser plutôt que de me voir déprimer »*clin d'oeil*
Puis vint le sujet sur Jude, je lui disais que j'avais comme promis, prit bien soin d'elle. Je vis Gabriel regarder droit devant lui et avaler sa salive avec difficulté avant de parler pour me remercier de m'en être occupé. Il me demanda si elle allait bien, si elle lui en voulait et si elle lui avait souvent parlé de lui et finit par me faire « parle moi d'elle s'il te plait, comment est-elle, elle avait 13 ans quand je suis parti... » Ce sujet était plus que délicat, oui elle avait beaucoup souffert et lui aussi je n'en doutais pas.
« C'est normal mon vieux, tu m'as demandé un service je te l'ai promis je tiens mes promesses tu le sais bien. Je m'en suis occupé comme si c'était ma propre soeur t'en fais pas. » j'affichais un sourire puis continua « Ouais elle va bien, elle a prit très dur après ton départ, elle était en colère beaucoup plus qu'elle ne le laissait paraître d'ailleurs, du moins je pense parce que par la suite elle ne me parlait même plus de toi, j'ai l'impression qu'elle préférait ne pas parler de sa pour ne pas souffrir et sincèrement je ne l'ai jamais obligé à en parler je ne voulais pas qu'elle soit malheureuse ... Quoi qu'il en soit elle à bien grandit, elle est devenu magnifique tu ne vas pas en croire tes yeux c'est ... bin c'est une petite femme maintenant quoi » finis-je par dire avant d'afficher un petit sourire espérant lui en faire décrocher un petit de son coté également.
Toujours en train de marcher, j'apercevais la fin de la plage à quelque mètre de nous, c'est alors que je lui parlais de ma copine, cette phrase le fit stopper net, il me regarda d'un air bouche-bé avec ce petit regard machiavelique tout en me disant qu'il n'en revenait pas que je sois casé. « Merde pourquoi t'as fait ça... Tellement de femmes valent le détours, pourquoi se réserver pour une seule... » finit-il par me dire avant de laisser échapper un rire en me lançant un clin d'oeil. Je rigolais également et lui répondis :
« Je sais je sais c'est surprenant mais c'est pas n'importe qu'elle fille et aucunes autres femme ne lui arrive à la cheville. Elle est genre merveilleuse je dois avoir une photo d'elle attend.»lui avais-je dis avant de prendre mon portable et de chercher une photo d'elle.
Pendant ce temps je lui demandais de tout me raconter sur son voyage, sur tout ses villes qu'il avait du visiter. Il ma parlait alors des rues dans lesquelles il avait dormit, mais aussi dans les commissariat. Il me parla des petits boulots qu'il avait enchaîner afin de se faire un peu d'argent, des femmes chez qui il dormait lorsqu'il les séduisait, rah quel tombeur ce Fitzgerald toujours fidèle à lui même. Il avait fait toute la côte Est et selon lui était je cite : " les filles sont powa... " je rigolais en ne répondant pas ne voulant pas le contredire je lui faisais confiance pour cela. Il finit par me dire qu'il avait finit par se poser à Sydney mais qu'il avait préféré rentrer se disant qu'il fallait affronter tout sa. Je le regardais et lui fit :
« En effet mieux vaux tard que jamais et entre nous je pense que c'est le meilleur moment, ça ne fait que 6 ans ... bon ok c'est déjà beaucoup mais attendre plus longtemps n'aurait rien arrangé. »
Après avoir bien parlé je lui montrais enfin la photo de mon amoureuse. Sur celle-ci elle était magnifique, je la tenais dans mes bras et cela devait être un moment ou ne nous étions pas chamaillé ce qui entre nous était rare ses derniers temps. Passons, lorsque mon meilleur ami prit mon portable et regarda la photo je vis de suite que quelque chose n'allait pas, je fronçais alors des sourcils, il me rendit mon portable et je lui demandais :
« Uhm ça va pas Gab ? »
C'est là que je ne compris plus rien. Il me répondit qu'il la connaissait et ajouta avec un tond un peu plus sec qu'il m'avait demandé de s'occuper de sa soeur et non pas de sa copine. Mon dieu ! J'avais l'impression de m'être prit une droite en pleine figure je me stoppais net en entendant ses propos, qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Je n'arrivais même pas à parler je tentais désespérément de me repasser les images de notre adolescence, mais pourtant jamais il n'avait été question d'une certaine October ni même d'une sois disant " copine " « Bref, t'en fait pas, c'était pas sérieux entre nous et elle m'a même pas reconnu ce matin alors... Sois heureux ! » finit-il par me dire. Il avait refait deux pas et je l'attrapais par le bras le faisant se retourner face à moi.
« Attend attend non mais tu peux développer ?! Tu me balances comme sa que tu connais ma copine ? Que c'était ta copine ? Enfin je comprend pas merde ! Tu m'en a jamais parlé je me trompe ? »
J'étais énervé ? Non pas vraiment, enfin si mais c'était le choc, si on peut appeler ça comme ça. J'étais plutôt énervé par le fait qu'il ne m'avait jamais parlé de tout sa. Pourquoi ? J'étais tout de même son meilleur ami, je servais à ça à la base. Il ne me faisait pas confiance ? Et October, est-ce qu'elle était au courant ? Elle ne m'en avait jamais parlé et pourtant nous avions eu la discussion sur les ex. Je voulais qu'il m'explique, je voulais comprendre de quoi il parlait.
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MessageSujet: Re: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeMar 21 Déc - 21:34

Je m'étais senti profondément gêné et plus bas que terre lorsque Liam parla du décès dans sa famille. Il me réconforta en me disant qu'il préférait oublier ce passage, que je ne pouvait pas deviner et qu'il m'en voulait pas. Ça me rassura même si je m'en voulais à moi-même. On changea de sujet et celui qui suivit ne fut pas pour me mettre plus à l'aise, on avait rit au départ ensemble et plus ça allait plus on abordait des sujets délicat. Jusqu'où allions nous aller ainsi... Jude... Je le remerciais pour elle et il me répondit que c'était normal qu'il tenait ses promesses. Je lui répondit par un sourire. Je savais que je pouvais compter sur lui, j'avais toujours pu, c'est bien pour cela que je lui avait demandé. Et puis c'est pas comme si il n'avait pas déjà des sœurs.
Liam évoqua sa colère surtout, le fait qu'elle m'en ai voulu, plus qu'elle ne l'avouait jamais. Il me confia qu'elle avait cessé de parler de moi, surement à cause de ça. Il me confia qu'elle avait beaucoup souffert en silence et j'eus ma gorge serrée à ce moment, je sentis mon cœur se tordre comme s'il était coincé dans un étaux, j'avais envi de pleurer. Oui vous avez bien lu, le gros dur avait envi de pleurer.
Mon sourire revint doucement lorsqu'il m'affirma qu'elle était magnifique. Je n'en doutais pas, elle avait toujours été la plus belle à mes yeux, et pas seulement parce qu'elle était ma sœur. Sa petite frimousse m'avait toujours rendu gaga. C'était un petit bout de femme maintenant et bon sang ce qu'elle devait être belle.

On marchait ensemble et inutile de préciser que ce genre de moments m'avaient affreusement manqué. J'adorais discuter avec lui, de tout ce qui nous passait par la tête et en étant sûr de trouver une oreille attentive et j'avais l'impression qu'il ne m'en voulait pas d'être parti. Il était surement le seul à comprendre ou du moins à me pardonner. October m'avait gifler plus tôt dans la journée et m'avait littéralement incendié. Ma sœur en ferait surement autant à en croire ce qu'il venait de me dire.

Liam semblait vraiment mordu par la fille dont il me parlait comme étant sa copine, j'avais déjà hâte de la rencontrer pour mieux comprendre. A l'entendre c'était vraiment une fille géniale, j'étais heureux pour lui. Oui je passais de filles en filles mais j'avoue que j'aurais aimé me sentir transporté par une seule et connaître l'amour. Il me confia qu'il n'était pas trop tard pour recoller les morceaux ici même si 6 ans c'était déjà long puis trouva enfin la fameuse photo qu'il cherchait depuis 5 bonnes minutes tout en discutant. Bah oui nous les hommes on sait pas faire deux chose en même temps, ou on a du mal du moins.
Je regardais la photo et là j'eus beau tenter de rester neutre, je crois que ca se vit sur mon visage que quelque chose clochait. Mon regard s'assombrit et je perdis mon sourire d'habitude si pratique pour cacher mes émotions.
J'aurais voulu la fermer pour le laisser vivre tranquillement son amour mais c'était plus fort que moi. Peut-être aussi le fait qu'elle m'est snobé au matin vu qu'elle ne m'avait pas reconnu et qu'en plus elle m'est giflé à deux reprises en m'hurlant dessus quand je l'avais embrassé, bref peu importe pourquoi mais lorsqu'il me demanda ce qui n'allait pas je ne pus me retenir. Je lui balança que je ne lui avait pas demandé de s'occuper de ma copine. Il se stoppa net et me toisa incrédule avant de m'attraper le bras. Je me stoppais aussi et me retournais vers lui en lui disant que ce n'était rien, que ça n'avait jamais été sérieux. Je mentais un peu, c'était peut-être l'une de mes histoires les plus sérieuses mais bon vu le chaos de mes histoires ce n'était pas difficile. Il me demanda cependant de développer et je regrettais de ne pas avoir réussi à me la fermer.

« C'est rien c'était au lycée et c'était secret en plus. On se voyait de temps en temps en secret, on devait le dire à personne parce qu'on voulait tous les deux préserver notre réputation de tombeur et on allait voir ailleurs et tout donc bon... Elle savait pas qu'on se connaissait je pense et tu n'as jamais su pour nous deux, donc ya pas de lézard. » Expliquais-je simplement.
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MessageSujet: Re: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeMer 22 Déc - 22:14

Notre conversation c'était détourné vers un sujet qui m'étonnait complètement, un sujet dont jamais, je dis bien, jamais, je n'aurais imaginer parler avec mon meilleur ami. Après 6 longues années d'absence, je venais d'apprendre qu'il avait eu et au passage m'avait caché sa relation avec October Hannigan qui se trouvait être ma copine actuellement et ça depuis maintenant 6 long mois. Oui sur le coup j'étais quelque peu choqué, secoué, étonné, trouver tout les mots que vous voudrez. Je n'en revenais pas, et lui demandais de m'expliquer et développer ce dont il venait de lancer, tel une bombe. Gabriel m'expliqua juste que cela datait du lycée et que leur relation était tout simplement secrète, ni l'un ni l'autre n'avaient été ébruiter tout cela. Ses paroles me clouèrent tout simplement au sol je le regardait fixement fronçant légèrement des sourcils trouvant cela complètement hallucinant. Puis il continua et me raconta que leur relation n'était pas ce qu'on pouvait appeler d'exclusive, ils allaient tout les deux voir ailleurs et ajouta que de plus October n'avait aucune idée que j'étais son meilleur ami et finit par me dire qu'il n'y avait donc aucuns lézard. Woh ! Qu'est-ce que je pouvais répondre à tout sa ? Comment October allait-elle réagir lorsqu'elle allait apprendre que Gab était mon meilleur ami ? Allait-elle m'en parler ? Ignorez tout sa ? J'étais un peu perdu et me sentais du coup vraiment bête. Comme il venait de me dire, je devais m'occuper de sa soeur et non pas de sa " copine " même si l'histoire concernant cela était compliqué, vu sa réaction je me doutais qu'il c'était attaché à elle plus qu'il ne voulait le laisser paraître.
« Uhm. Ok je vois. Bin tu vois je me sens un peu con du coup ... Ok je savais rien de tout sa mais quand même enfin je veux dire ... merde. Je suis désolé mon vieux, si j'avais su tu sais bien que j'aurais jamais rien fais. »
Bien sur c'était évident, si il m'avait parlé de cette " relation non exclusive secrète " jamais oh non jamais je ne serais sortie avec October. Je lui lançais un petit sourire certes un peu gêné mais un sourire quand même et me remit à marcher pour enfin sortir de la plage. L'ambiance était tout à coup devenue différente, un léger froid c'était installé et c'est une chose que je détestais, qui plus ai encore plus avec mon meilleur ami car dieu sait que cela était rare, très rare. Arriver à ma voiture, j'ouvris celle-ci et y rangea ma planche avant de prendre une serviette pour me sécher tout en enlevant ma combinaison. Je me tournais vers Gabe continuant à me sécher et lui fit :
« Bon et sinon, quel est ton programme ? Tu compte aller voir ta famille ? Ta soeur ? Tes anciens amis ? Tu vas habiter ou ? Tu commences par quoi ? »
J'affichais un petit sourire afin de lui montrer que je n'aimais pas se silence qui c'était installé. Je voulais aussi savoir ce qu'il comptait faire. Il était rentré c'était déjà un bon début, il était venu me voir mais ce n'était pas le plus dur, le plus dur serait certainement de recommencer sa vie ici, de renouer les liens avec sa soeur et les autres qu'il avait laissé derrière lui ...
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MessageSujet: Re: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeJeu 23 Déc - 15:02

Ce ne fut pas compliqué de comprendre qu'il était vraiment choqué par ce que je venais de lui dire, si bien que je m'en voulu de ne pas avoir réussi à la fermer, c'est vrai quoi, j'avais disparu pendant 6 ans et la première chose que je faisais en rentrant était de culpabiliser mon meilleur ami d'être avec une fille, tout ça parce que la dite fille était avec moi avant, alors que de toute façon, même quand on était ensemble, il était clair qu'elle allait voir ailleurs, tout comme moi. Alors qu'est ce que ça pouvait bien me foutre qu'il soit avec et heureux maintenant ? Parce que je l'appréciait plus que je ne l'avouait ?... Peut-être mais c'est pas une raison. S'ils sont heureux ensemble je n'ai pas le droit de gâcher ça avec tout le mal que j'ai déjà fait. Il fallait que j'apprenne vite à la fermer et que je me mette en tête qu'il sortait avec mon ex pour ne pas avoir l'air mal à l'aise lorsque je les verrais ensemble. Ce qui ne devait pas tarder d'ailleurs puisque j'allais devoir aller chercher Jude et October en taule dans les jours qui suivirent et que j'y croiserais ainsi Liam également. Mais c'est une autre épisode, revenons à nos mouton. Ou plutôt à October. Qui n'est pas un mouton au passage... Bref je m'égare.

Liam s'excusa et je crus devenir fou, c'était lui qui s'excusait. C'était vraiment le monde à l'envers. J'avais qu'à lui dire lorsque je sortais avec, et puis il pouvait pas deviner, et pour finir, elle allait pas m'attendre alors que je l'avais planté sans même prendre la peine de la prévenir avant. Il aurait été con de se mettre des barrières pour moi, tout meilleur ami qu'il soit.

« Tu déconnes ?! Ca va c'est moi, j'aurais dû t'en parler avant, tu pouvais pas deviner, elle pouvais pas non plus et puis j'ai disparu, alors franchement si tu l'as rend heureuse et que tu es toi-même heureux, qui suis-je pour briser ça ou même gâcher ton plaisir de me l'annoncer ? Je suis content pour toi, profite. Et puis comme ça les présentations ne sont plus à faire, t'aura pas peur que je déteste ta petite amie. » Lui lançais avec un clin d'œil.

J'étais sincère même s'il est vrai que ça m'avait atteins en quelque sorte. Je devais m'y faire, je le savais, j'avais encadré sa et j'allais tout faire pour être le meilleur ami qu'il soit.
Nous arrivâmes à sa voiture et il y rangea sa planche avant de commencer à s'essuyer en enlevant le haut de sa combinaison. J'étais un peu mal à l'aise c'est vrai, il y avait comme un flottement entre nous deux maintenant et j'espérais franchement que ça passerait, je détester ça. Il dût le sentir aussi car il changea de sujet et son sourire était un brin gêné. Il me demanda par quoi j'allais commencer.

« Euh et bien je suis arrivé hier, j'ai pris une chambre d'hôtel et ce matin je me suis inscrit à la fac. C'est là que j'ai croisé October et puis maintenant toi. Je prévois d'aller voir ma sœur ce soir, dans sa chambre quand mes parents dormiront. Quant à mon frère je pense que j'irais le voir un jour au lycée, je crois avoir compris qu'il me déteste vraiment lui. Mes parents j'en sais rien, peut-être pas tout de suite, j'ai encore peur de leur regard, je sais c'est con mais je vais attendre de retrouver une stabilité ici. Je vais rechercher un travail aussi, un petit job histoire d'être indépendant comme je l'ai été ses dernières années en plus de mes études. L'apparte viendra après, j'ai assez d'économie pour vivre à l'hôtel le temps d'avoir un revenu. Ouai vivre 6 ans seul avec pour seul besoin, un toit et à manger, sa fait mettre de côté. Voilà pour commencer, quand j'aurais fait ça, je verrais pour aller rendre visite à mes parents, si le destin ne les a pas encore mis sur mon chemin par hasard. » Lui expliquais-je. Je m'aperçut que j'avais parlé super vite et sans interruption et j'eus un sourire étrange. Je secouais la tête, faisant signe de tout chambouler, j'avais été bizarre.

« Tu vis toujours chez toi ? Avec tes sœurs et tout ? Comment elles vont ? »
lui demandais-je. Je les avait toutes connues bien entendu et ça risquait aussi de me faire un choc quand j'allais les revoir, surtout sa jumelle diabolique.
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MessageSujet: Re: Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe)   Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants... (Liam&Gabe) Icon_minitimeMer 19 Jan - 16:10

Je m'excusais au prêt du jeune homme lui disant que je me sentais un peu " con " du fait de sortir avec son ex petite amie. Gabriel me lança un clin d'oeil en me disant qu'il ne fallait pas que je m'inquiète. Je ne savais pas si je pouvais le croire, c'était mon meilleur ami je le connaissais par coeur mais je savais qu'il était doué pour cacher ses sentiments, de ce fait je n'avais d'autres choix que le croire et je ne répondit rien à ses paroles. Arrivé sur le parking, je rangeais mes affaires dans ma voiture et lui demanda quel était son programme, voir sa famille, ses amis, ou il allait habiter. Gabriel afficha un petit sourire et commença à m'expliquer qu'il s'était inscrit à la fac et qu'il avait d'ailleurs croisé October. Puis le jeune homme continua et me dit qu'il prévoyait de revoir Jude, sa petite soeur et ajouta qu'il irait surement voir son frère au lycée, ajoutant que d'après lui, il le détestait vraiment. Il continua par me dire qu'il comptait trouver du travail histoire d'être indépendant, ce que je comprenais totalement, c'était Gabriel.
« Oh donc tu as revu October .. c'était pas, enfin ça devait être étrange non ? Connaissant October je veux dire. » dis-je en affichant un petit sourire « Te détester c'est un grand mot, même si je pense que Mathias est énervé t'es son grand frère il ne peut pas vraiment te détester. Il t'en veux c'est sur, comme tout ceux que tu as laissé c'est normal. »
Lui dis-je avant de refermer le coffre de ma voiture. Je rigolais en le voyant bouger sa tête, il avait venait de se faire son petit monologue à lui tout seul, je dois avouer que cela m'avait manqué en effet. Je m'adossais à la voiture et mit mes mains dans les poches avant de l'écouter me demander si je vivais toujours chez moi, avec mes soeur et comment elles allaient. J'affichais un sourire et lui répondit :
« Et bin après le décès de ma grand-mère on à vécu chez ma tante Claire, tu sais celle que tu trouvais " sexy " je rigolais puis repris et puis quand Allie et moi on a eu 18 ans on a hérité de la fortune de nos parents, autant te dire que maintenant on roule sur l'or, alors on a prit une villa et on habite tout les trois ensembles. Elles sont toujours aussi chiante, Maxence est toujours aussi surexcitée et Allie bin, c'est Allie quoi » finis-je par lui dire en affichant un clin d'oeil accompagné d'un petit sourire.
Maxence et Allie connaissaient Gabriel depuis très longtemps, ce qui était normal étant mon meilleur ami. Combien de fois elles m'avaient répété qu'elles en avaient marre de toujours nous voir fourré ensembles, c'était asser drôle. Enfin bref, Gabriel les connaissaient très bien et me demander de leur nouvelles me faisait plaisir venant de sa part.

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