C'était un beau jour de Juin, j'avais 16 ans et demi à l'époque, le jour de mes 16 ans, j'avais voulue partir de chez moi car oui, mon père me battait, mais mon jumeau et ma mère ne me croyaient pas. Oui mon père faisait ça quand les autres n'étaient pas là, quand j'étais seuke avec lui dans la maison. D'ailleurs ce jour-là, je pensais déjà aux vacances, à ces vacances tant attendue, les vacances d'été bien sur!
Mais bon il fallait que je travaille encore! Alors j'étais assise devant mon bureau en train de faire mes devoirs, mais j'étais en même temps en train d'écrire une chanson, une chanson sur la vie que je vivais, c'est à dire avec mon père qui me battais. Mais si quelqu'un me demandais de quoi elle était inspirée cette chanson, j'aurais bien été obligée de dire que tout cela était fictif même si ça ne l'était pas! Depuis toute petite, j'avais une passion pour le rock, c'est pour cela que je pris des cours de basse mais aussi des cours de chant.
Mais quelque chose me coupa dans mon élan, j'entendais mon père qui montait les escaliers, je sentais déjà les larmes me monter aux yeux, je savais très bien ce qu'il allait me faire vu que mon frère était dehors en train de s'entraîner et ma mère en train de faire sa ballade, car oui, comme il faisait beau, ils en profitaient... Ils avaient bien raison mais moi, je n'avais pas trouvée de prétexte pour partir de la maison, alors, je fus bien obligée de rester pour continuer de faire mes devoirs. Ma porte s'ouvrit d'un coup, mais je ne me défilais pas, je continuais d'écrire sur ma copie malgré que quelques larmes tombe sur cette feuille, où maintenant on voyait par endroit l'encre se mélanger à se liquide salé, c'est à dire mes larmes...
Mais là mon père me souleva de ma chaise, oui j'étais un popids plume à l'époque, et je le suis toujours d'ailleurs! Enfin bref, je lâcha mon stylo sur mon bureau, qui roula et qui tomba par terre, c'est ce qui allait m'arriver dans quelques minutes, j'allais tomber et personne pour me ramasser.
Alors mon père commença à me frapper au visage, ensuite j'eu le droit un coup de genou dans le ventre qui me fit tomber sur les genoux et puis des coups de pieds dans les côtes vinrent m'achever, j'étais maintenant étalée sur le sol, à moitier inconsciente, je ne sentais plus les coups que mon père me donnait, je ne les sentais plus, tellement la douleur était forte. Mais qu'est ce que je lui avais fait pour subir ça?!
J'entendais les secours s'affoler autour de moi, disant que j'avais de la chance si je tenais jusqu'aux urgences. Et devinez quoi... J'ai réussie à tenir, bah oui sinon je serais pas là en train de vous raconter mon histoire!
J'étais bel et bien dans le coma, j'entendais de temps en temps mon père dire que ce n'était pas lui qui m'avait fait ça ect... et ect... Il mentait, je me serais bien levée pour aller lui foutre une bonne grosse baffe! Sal Hypocrite!
Mais 6 mois plus tard, je pus ouvrir les yeux, enfin! Mais personne n'était dans ma chambre... Tout le monde avait perdu l'espoir que je me réveille un jour ou quoi? J'appuya sur ce fameux bouton et là des infirmières et un médecin purent m'éxaminer, après de longue heures de tests et ect... Je pus enfin rentrer chez moi, je rentra en taxi chez moi. J'ouvris alors la porte d'entrée comme l'avais fais mon père quand il était entré dans ma chambre, il y a 6 mois de ça... J'avais même passé mon anniversaire de mes 17 ans dans le coma! Youpi l'anniversaire!
Enfin bref, mon père, ma mère et mon jumeau avait l'aire de voir une revenante, je ne fis qu'un sourire à mon jumeau mais à mes parents rien et surtout rien à mon père.... Pour moi il était mort, et cela ne me faisait pas du tout de peine! Au contraire j'ai envie de dire!
Je monta vite dans ma chambre, pris mes valises et enfouis tout ce que je pouvais dedans, bizarrement le crayon qui était tombé par terre était toujours à sa place... Enfin tout était à sa place, comme si ça faisait à peine une minute que j'étais sortie de cette chambre... Je pris les deux basses que j'avais et les mis dans leur housses, je pris aussi toutes les paroles et les partitions que j'avais, tout ça était en vrac avec mes basses, j'avais une basse sur chaque épaule et une valise à chaque main, je partais bel et bien définitivement...
J'arrivais alors à la porte d'entrée et ma mère se mit à mes pieds, me priant de ne pas partir, je lui fis un grand sourire avant de lui dire:

"Ce n'est pas contre toi Maman mais contre le gros porc avec qui tu vis, et je devrais faire comme si de rien était et pouvoir encore l'appeller Papa, non c'est franchement pas possible!"

Je sentis une main se poser sur mon épaule, je reconnus la main de celui qui m'avais battu depuis tant d'années! Je lâche brusquement un de mes sacs, me retourna légèrement pour lui foutre une belle droite, je pris mon sac et m'avança vers la porte:

"Touche-moi encore une fois et c'est pas à moi que t'auras à faire mes aux flics, au fait jumeau, tu pourras me voir quand tu veux toi! T'es la seule personne que j'aime dans les Lockwood!"

Je lui fis un grand sourire puis partis, je pris un autre taxi, mais je ne savais pas où aller encore mais j'alla en direction de la maison d'une amie, en qui j'avais confiance, la seule personne en qui j'avais confiance à ce moment là d'ailleurs! Le taxi me déposa devant une grande maison, je sonna à la porte d'entrée et j'espèrait qu'elle pourrait m'héberger au moins une nuit... Madison ouvrit la porte, elle aussi avait l'air de voir une revenante, elle avait dûe être mise au courant... Tout le monde devait être au courant en fait...

"Salut... J'aurais un service à te demander..."

Citation :

Salut Madi', j'voulais juste te prévenir que Heather est à l'hôpital . Pas trop le temps d'expliquer moi même j'suis en route pour l'hosto.
A -

Je venais juste de sortir de l'hôpital, j'étais rentrée chez moi, pour prendre mes affaires et sortir de cette maison qui abritait un monstre, c'est à dire mon père, oh que oui, ça peut vous choquez mais bon après 6 mois de coma, j'en avais beaucoup sur les épaules! Mes affaires étaient prêtes, après une bonne droite à mon père qui lui brisa le nez, et un adieu furtif à ma mère, je pris la direction de la maison de ma meilleure amie. Malgré les sms de mon frère pour me supplier de revenir, je continuais ma route. Je frappa à la porte de ma meilleure maie, je ne sus lâcher qu'un petit "salut" cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vue que je ne savais pas très bien comment me comporter, je ne savais pas si elle m'avait oubliée ou non depuis ces 6 mois. Elle me fit un énorme câlin, je fis une grimace car malgré après 6 mois de coma, j'avais encore quelques côtes de fragile. Il m'avit tellement frappé aussi. J'avais subie des opérations aux niveaux des côtes d'ailleurs pour tout remettre en place. Je lui rendis un câlin malgré ma douleur, ça faisait du bien d'avoir quelqu'un dans ses bras! En même temps c'était la première personne que je serrais dans mes bras. Ensuite elle me dit en gros que je lui avait manquée, et qu'il ne fallait plus que je la laisse toute seule et qu'elle voulait bien me rendre tous les services possible. Alors je lui dis:

"Tu pourrais m'héberger juste ce soir s'il te plait? Je te raconterais tout à l'intèrieur, parce qu'à l'extèrieur, c'ets plutôt gênant..."
Sur ces paroles, elle me laissa entrer, j'avais mes guitares avec moi, une basse et une guitare, plus un sac, j'étais chargée, mais ça n'était pas du tout lourd. Alors elle me fit monter jusqu'à sa chambre, je la suivis, posa mes affaires dans un coin dans sa chambre, pour ne pas trop l'envahir. Quand je vis cette pièce je me dis que peut-être qu'en mon absence, presque rien n'avait changé! Je me mis alors devant elle, lui pris les mains et je nous dirigea jusqu'à son lit pour qu'on puisse s'y asseoir, c'est ce qu'on faisait tout le temps quand on se confiait. Une fois assise sur le lit, je baissa les yeux et regarda mes chaussures et dit:

"Je ne sais pas vraiment par où commencer, c'est une très longue histoire... Tout est de la faute de mon père... Et au fait, qu'es-tu devenue pendant ces 6 mois, pendant mon absence?"

J'attendais sa réponse, en fait, je n'avais pas très envie de parler de ce qui m'était arrivée... J'avais honte, je croyais à l'époque que si tout cela était arrivé, c'était par ma faute....

[HJ: Désolé pour le temps de réponse...]

"Tu pourrais m'héberger juste ce soir s'il te plait? Je te raconterais tout à l'intèrieur, parce qu'à l'extèrieur, c'est plutôt gênant..."
J'hocha la tête puis la laissa entrer, bien sur qu'elle pouvait dormir chez moi, mes parents la connaissait mais l'apprécier pas trop ils disaient qu'elle pourrait avoir une mauvaise influence sur moi.. Mais je m'en fous, ils savent très bien que si ils la chassent je leurs feraient la tête et ils ne le supporteraient pas que leur fille bien aimée boude. Nous nous dirigeâmes dans ma chambre, elle posa ses affaires et sa guitare, puis elle m'entraina sur le lit puis saisis mes mains. Son visage était un peu trop renfermée à mon gout. "Je ne sais pas vraiment par où commencer, c'est une très longue histoire... Tout est de la faute de mon père...Et au fait, qu'es-tu devenue pendant ces 6 mois, pendant mon absence?" La faute de son père ? A croire qui voulait la tuer, son père me paraissait gentil, mais bon il ne faut pas croire les apparences. Enfin, j'étais soulagée, je me sentais libre, un gros poids s'est enlever de ma tête. Je n'avais plus de soucis à me faire vue que ma meilleure était la. «Qu'est-ce que j'suis devenue ? Une grande épave sans toi, je t'assure.» Elle avait discrètement changer de sujet sans que je le sache ce coup était malin. Je croisa les bras et poussa un soupire. « Assez parlez de moi. Tu sais, j'ai tout mon temps pour que tu me racontes cette longue histoire, vu que je t'héberge, donc racontes moi et change pas de sujet ! Tu n'as pas le droit de rien me dire, parce que pendant ces 6 mois je me suis inquiétée pour toi même qu'un moment j'avais crue que t'étais morte ! »
[HJ : Pas grave moi aussi j'ai mis du temps, et pis c'est court j'avais pas d'inspi' désolé :/