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| Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ? {Matthew J. A. & Taylor A. H. } | |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ? {Matthew J. A. & Taylor A. H. } Mer 5 Jan - 18:23 | |
| Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ?[Georges Perec]
Matthew J. Anderson && Taylor A. Hooper Le vent soufflait sur ses cheveux, quel jour étions nous ? Aucune idée. Elle était là, debout, droite, loin, sur un quai de gare. Quelle ville ? Peu importe. Taylor résistait non pas à la fatigue, mais au chaos qui s’étendait dans son esprit. Le ciel était parsemé de nuages, nuages clairs, identiques -ou presque- à ceux qui sortaient de la bouche de la jeune. Quelques trains passèrent, elle écrasa ensuite le mégot sous ses pieds et monta dans un wagon en face d’elle. Elle s’assit sur le premier siège venu, et s’arrêta. Elle arrêta de se battre contre son état et laissa son corps prendre le dessus. La fête de la nuit précédente avait laissé des traces, beaucoup de traces. La jeune était encore dans un état second, elle ne se souvenait plus de rien. Elle passa le trajet à s’asseoir, se relever et marcher, puis se rassoire, se relever, et recommencer à marcher. Une ronde macabre qu’elle ne contrôlait que trop peu. Puis enfin, les portes s’ouvrirent sur la gare de Perth. Elle quitta le train et respira l’air frais, qui parut la réveiller, puis la ré-éteindre. Elle s’assit sur un banc, sur le quai, et ralluma une cigarette. Taylor n’attendait personne, non, depuis des années elle n’attendait plus personne. Mais pour elle, les gares étaient un symbole de vie, d’espoir. Elle avait longtemps espéré voir sortir son frère d’un train, s’approcher d’elle et s’excuser. Seulement, elle ne savait ni où il était, ni ce qu’il faisait à se moment là. Et il n’avait pas à s’excuser d’être heureux. Mais depuis, même ayant perdu espoir, elle gardait cette vision des gares. Elle aimait regarder les gens partir, les gens arriver. Les gens se quitter, les gens se retrouver. Il se passait toujours quelque chose dans une gare. Ne serait-ce qu’une gamine droguée en train de délirer sur un banc. Le temps s‘écoula, laissant immobile le corps perdu de Taylor. Obstinément assise, définitivement assise, le regard dans le vide, elle récupérait peu à peu, cigarette après cigarette, les fonctions de son cerveau. Elle rattrapait au vol le contrôle de ses membres, attrapant au passage quelques mauvais sentiments. Récupérer d‘une soirée telle que celle-ci n‘était jamais agréable. Elle était donc là, assise, à essayer d‘oublier son mal de crane, son mal de ventre, son mal-être, et de récupérer son esprit intact. Elle se rappela la fille avec qui elle avait passé un bout de nuit, et sourit à cette pensée. Cela resterait sûrement son seul souvenir de la fête, et tant mieux. Parce que tout le monde sait que le reste n‘est pas forcément bon à se remémorer. Elle savait qu‘elle se détruisait. Mais peu importe. Elle s‘en foutait. Et c‘est ça le pire. Elle s‘en foutait. Quel jour nous étions ? Quelle ville ? Que s‘était-il passé ? Mais quelle est l‘importance des réponses à ces questions ? Pourquoi réfléchir à ça ? Il se passait toujours quelque chose dans une gare. Ne serait-ce qu’une gamine droguée en train de rire, seule, sur un banc.
Dernière édition par Taylor A. Hooper le Dim 9 Jan - 14:36, édité 1 fois |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ? {Matthew J. A. & Taylor A. H. } Ven 7 Jan - 22:23 | |
| Le bonheur n'est-il que dans les gares ? « Ranges ça y a ta sœur qui monte. » Je pris la weed que j’avais dans les mains, la mis dans le sachet, puis mis le sachet dans mon sac. Ce soir c’est clair que j’allais m’éclater, comme à chaque fois d’ailleurs, du moment que je suis avec mes potes. Je vérifie mes poches, puis rempli mon sac. Je sors de ma chambre avec mon pote puis regarde à travers l’appart, avant de poser mon sac sur le bar et d’aller voir Honnor qui était entrain de jouer à un jeu par terre dans sa chambre. Je l’avais attaqué de bisous, juste avant de passer à la phase chatouille, ce qui la faisait éclater de rire. « Bon mon ange t’es sage avec tata d’accord ? », elle s’était contenter de mettre un doigt dans sa bouche, ce qui me fit légèrement sourire. Je la pris dans mes bras, et avança vers le bar, je servis un verre à mon pote le temps que ma sœur arrive, puis la voyant entrée je lui souris, puis laisse Honnor lui sauter dans les bras. Je fais un signe à mon pote puis regarde ma sœur et lui dépose un baiser sur le front, tout comme à ma fille. « Pas de bêtises toutes les deux, sinon ça va mal se passer pour vous. » avais-je en riant légèrement. Ma sœur m’avait juste sourit, et avec mon pote on avait foncé dehors jusqu’à chez lui. Sur le chemin on avait croisé plusieurs mecs qu’y allaient venir à la soirée, mais aussi une vieil troupe qu’on pouvait pas voir même en peinture. Il n’y avait pas eut de dispute pour ce soir là, mais des regards noirs s’étaient échangés. Arrivé chez lui, tout s’est vite enchaînée. Je me suis préparé, douche, fringue, puis les gens sont arrivés, on a bus, mais moi j’ai plus fumer que bus, entre les douilles, les soufflettes, et sniffer de l’eau écarlate tout allait bien pour moi. Mais je dois dire que ça a été pas mal chaud pendant une bonne longue phase. J’avais la tête qui me tournait, j’avais bien trop consumer. D’ailleurs, à tel point que la première fille qui m’est sautée dessus, je ne lui ai pas dit non. Et pourtant, je suis pas trop le genre à coucher comme ça, et d’ailleurs elle m’avait bien allumer, mais je n’ai pas succomber à la tentation. Seulement, après c’est sa copine qu’est venue, et j’ai crus que j’allais partir en live, c’est pourquoi je suis vite partie de la soirée, j’en pouvais plus, entre la maison qu’était devenu aquarium, et ma tête une bombe sonore, puis mes pulsions de mec qui se contrôlait plus, j’avais besoin de respirer de l’air pur, et de reprendre mes esprits. C’est d’ailleurs pourquoi j’avais penser à prendre mon sac, parce qu’il n’y allait pas avoir de retour pour ma part.
J’ai du marcher environs cinq kilomètre, avant d’arriver à la gare pour prendre le train et rentrer chez moi. A dire vrai j’ai fait tout un détoure, mais j’avais vraiment besoin de voir autre chose, et de prendre l’air, alors ça ne m’a pas fait trop de mal. Arrivé à la gare, le bruit sourd des railles me donnait un mal de crâne infernale, c’est pourquoi je me suis assis sur un banc, bon pas à coté de quelqu’un de normal apparemment, elle m’avait plutôt l’air rebelle, du genre à se droguer. Mais j’avais même pas envie d’entamer la conversation pour lui demander si elle était déprimé, ou quoi que ce soit. Je mis ma tête en arrière, contre le mur pour me poser. Puis quelques temps après je finis par engager la conversation. « t’aurais pas une clope ? » avais-je toujours posé contre le mur avec un léger sourire, mais elle avait l’air complètement ailleurs. « Y a quelqu’un ou faut que j’aille voir ailleurs ! » avais-je dit en fronçant légèrement les sourcils.
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ? {Matthew J. A. & Taylor A. H. } Dim 9 Jan - 14:35 | |
| Cinq mille quatre cent quarante deux. Six. Sept. Non. Je ne sais pas. Pourquoi ? Oui, sûrement. Un crocodile ? Non jamais. Désolée. SILENCE ! Taylor hurlait intérieurement. Son cerveau s’inventait un monde à part. Un monde sans elle, sans personne, un monde bruyant. Un monde qui essayait de la tuer. Seulement, elle résistait. Cet état allait bientôt partir. Plus que quelques minutes de lutte, et c’était fini. Elle le savait. Elle ne voulait pas se laisser aller en bad trip ici. Pas ici. Pas ici. Pas ici. Cinq mille quatre cent quarante trois. Non. Cela ne devait pas continuer. Elle ouvrit les yeux sur le monde devant elle et commenta chaque personne qui passait. Il y avait cette fille, cette pouf, qui se recoiffait avant d’aller se faire bais** comme un trou par son copain. Il y avait cet homme, perdu, trop chevelu, trop barbu, qui sentait la pisse à trois kilomètres à la ronde. Il y avait tous ces gens, autour d’elle, qui vivaient dans un monde parallèle, ou presque. Et en face, un gars, qui s’approchait. Il était grand. Trop grand. Trop musclé. Trop châtain. Il avait les yeux clairs. Trop clairs. Il s’approchait doucement, il avait l’air fatigué, mais plutôt sûr de lui. Il ressemblait… Il ressemblait tellement… Le mec vint s’asseoir à coté de la blonde et il parut soulagé de faire cette pause. Il l’observa vivement, puis posa sa tête contre le mur. Il ne semblait pas décidé à parler. Tant mieux. Taylor ne semblait pas disposée à écouter. En effet, elle était comme figée, le regard planté droit devant elle. Elle n’osait pas se tourner. Dans sa tête, une bombe avait explosée. Elle ne paraissait plus trop sous l’emprise de la drogue. Et pourtant tout tournait autour d’elle. Son frère, non, un gars, oui, venait de s’asseoir à coté d’elle. Son frère, non, pas son frère. Presque son frère, mais ce n’était pas lui. Non, ça ne pouvait pas être lui. Il lui ressemblait. C’est tout. Sean. C’est alors que le gars ouvrit la bouche. Il lui demanda une cigarette. Cette voix. Cette voix trop grave. C’était Sean. Non. Ce n’était pas lui. Elle ne voulait pas regarder. Elle ne voulait pas savoir. Elle ne voulait pas être malheureuse, elle ne voulait pas non plus être heureuse. Juste rester de marbre, comme ça, sans rien. Sans éraflure. « Y a quelqu’un ou faut que j’aille voir ailleurs ! ». Sans se retourner, elle comprit. Ce n’était pas lui. L’esprit de Taylor tomba la tête la première sur du béton armé. Pourquoi avait-elle cru ça ? Pourquoi lui avoir fait croire ça ? C’était trop pour la jeune fille. Trop d’un coup. Elle prit une clope, la porta dans sa bouche et rangea le paquet dans son sac. Une taffe, et elle pu respirer à nouveau. On voulait la tuer, c’était sûr. Enfin, elle tourna la tête vers le gars assis à coté d’elle. Celui-ci était interloqué. Elle se rendit compte qu’elle venait de lui foutre plusieurs vents, et comprit alors pourquoi il faisait cette tête. Elle reprit une taffe et chercha son paquet afin de le tendre à son voisin.
- C’est quoi ton nom ? lui demanda-t-elle.
Elle croisa alors son regard, et resta pétrifiée devant ses yeux si clairs. Sean. Tout dans le jeune homme lui rappelait son frère. Son esprit recommençait à s’affoler, une avalanche de « non » et de « si » remua le cerveau de la blonde, il fallait qu’elle sorte de cette semi-transe. Vite. Parler.
- T’as l’air crevé, tu viens d’où ?
Tout cela était ridicule. Elle fixait encore son visage, et se rendait bien compte que ce n’était pas son frère. Tout cela était ridicule.
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ? {Matthew J. A. & Taylor A. H. } Dim 16 Jan - 17:03 | |
| Le bonheur n'est-il que dans les gares ? Revenant de cette fameuse soirée, l'air frais de la nuit m'avait fait un bien fou. D'ailleurs j'ai marcher des kilomètres cette nuit là, pour tout vous dire, jusqu'à la gare. Ouais, la gare. Faut le faire quand même. Je me suis assis à coté d'une jeune femme d'à peu près dix neuf ans à mon avis, et me suis plaqué le dos contre le mur, respirant et fermant les yeux. Que j'étais fatigué, il n'y a pas à dire. A quoi je pensais ? A cette fille avec qui j'ai manqué de coucher. Ca aurait été l'erreur de ma vie je crois. Enfin, pas forcément, parce que bon je suis un mec et ça c'est pas un problème coucher à droite à gauche pour les mecs. Seulement, je suis pas se genre de mec, et je veux pas qu'on pense que je prends les femmes pour des objets. Car non, ce ne sont pas des déesses de partie de jambe en l'air, mais des femmes. D'ailleurs rien que d'y penser, je fronçais les sourcils, en forçant le regard dans le noir de mes yeux. Je finis par rouvrir les yeux, et de mettre mes coudes sur mes genoux, ainsi que ma tête dans mes mains, avant de demander une cigarette à cette jeune femme qui était à coté de moi. Malgré que j'avais bien bus, et bien fumer, j'avais pas l'air d'être le plus défonce entre moi et elle. La migraine qui rongeait ma tête avait cesser, et la jolie blonde à coté de moi avait l'air d'être dans un tout autre univers, peut-être dans un monde de son subconscient complètement parallèle, qui sait ? Après tout, j'en ai pas sû bien plus, Taylor a toujours été étrange dans son genre, mais justement, c'est ce qui fait qu'elle se différencie de toutes les autres de son jeune âge. Seulement, je me disais que peut-être qu'un jour ma soeur avait déjà été dans cet état là, et rien que d'y penser me donnait envie de frapper dans un mur. « c'est quoi ton nom ? », elle me tendit une clope, et je la remercia d'un signe de tête en la prenant. « Merci. Matthew, et toi ? » lui dis-je en sortant mon briquet et en l'allumant. Je sentais son regard pesé sur moi, ce qui me faisait assez flippé, enfin, pas dans le sens de fillette bien sûr, mais c'était assez étrange, pour que je la regarde dans les yeux à mon tour, cherchant à savoir ce que j'ai, ou bien ce qui l'interroge chez moi. « J'ai une trace de lèvres ? Des marques noirs sur le visage ? Enfin dis moi, parce que ton regard m'inquiète là tu sais. Faut jamais me regarder comme ça. » lui dis-je en terminant par rigoler légèrement. Elle continuait de me regarder, et remarqua ma mine fatiguée « Ouais, je suis raide à chié là, je sors d'une soirée, et bref.. J'ai préférer ne pas la continuer, parce que vu au point où j'en étais, valait mieux que je prenne l'air. Et toi, t'as l'air.. ailleurs. T'as pas été dans une de ses fameuses soirées « skins party », parce que t'as l'air jeune quand même pour t'y aventurer. » je lui souris légèrement, et tire sur ma blonde. Je me demandais bien ce qu'elle avait pu faire de sa nuit, en fait, même si je ne la connaissais pas, elle m'inquiétait beaucoup. J'ai toujours cette peur pour les jeunes femmes maintenant, depuis que j'ai découvert mon père entrain de frapper sur ma soeur, j'ai l'impression qu'aucune d'elles ne sont en sécurité, n'importe où , elles se trouvent. « Tu devrais pas airer dans le coin, c'est dangereux pour une fille de trainer la nuit. Si tu veux je te raccompagne chez toi, ou on marche. Quoi que.. Le temps que tu seras avec moi, je peu t'assurer qu'il ne t'arrivera rien. » lui dis-je en lui souriant et en regardant le train passer, ainsi que toutes ses personnes le pénétrant, et en sortant. C'est fou à quel point même de nuit, Perth était bombée.
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ? {Matthew J. A. & Taylor A. H. } Dim 23 Jan - 11:39 | |
| Matthew. Il s’appelait Matthew. Rien à voir, aucun rapport, rien, non, rien, nada, pouet, avec Sean. Mais Taylor n’arrivait pas à dévier le regard. Ils étaient si ressemblant. Ils étaient si… Non. Il fallait réagir. Sors toi de cette transe putain, sors toi de là. Pourquoi n’arrivait-elle à rien ? Pourquoi son cerveau était-il si détruit ? « J'ai une trace de lèvres ? Des marques noirs sur le visage ? Enfin dis moi, parce que ton regard m'inquiète là tu sais. Faut jamais me regarder comme ça. » Voilà qui fit sursauter la gamine. Se…Matthew venait de sortir cette réplique et de rigoler. Il avait le même ri… Non. Réagis. N’y pense plus. Réponds-lui. Réponds-lui. Elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il enchaîna, répondant à sa précédente question. Il sortait, lui aussi, d’une fête. Il finit par lui demander d’où elle sortait elle aussi, et commença un discours sur son age, le fait que ça soit une fille et que les gares étaient des lieux dangereux. Un petit sermon qu’elle n’écouta pas, mais qui suffit pour la réveiller. Elle écrasa sa clope sur le sol, et en ralluma une autre.
- Ah, t’es un mignon toi. Ouais, je sors d’une fête, ouais je suis pas en bon état, mais non, je n’ai besoin de personne pour assurer ma sécurité.
Elle sourit, regardant dans le vide. Elle avait besoin de quelqu’un, certes. Mais pas de lui. Elle avait besoin d’un super héro. De quelqu’un qui pourrait prendre la place de son frère. Parce que ce n’était qu’une fille. Pas plus que ça. Pas plus que ça. Mais ce n’est pas comme si elle allait le laisser paraître.
- Moi, c’est Taylor. Elle sourit, et le regarda dans les yeux. Si t’as rien de plus intéressant à me dire que ces sermons dignes de papa et maman, tu peux partir hein. Te sens pas obligé de rester.
La droguée commençait à retrouver sa haine et sa vivacité habituelle. Elle tourna la tête et se remit à fixer droit devant elle, un rictus au coin des lèvres. Il était marrant, le Matthew. Malgré son arrogance, au fond d’elle, elle ressentait une drôle de chaleur. Ce n’était pas un sentiment, non. C’était plus l’impression d’une présence. Un chaleur humaine. Comme si, derrière son insolence, elle avait trouvé un peu de réconfort dans cette discussion. Un peu de sécurité. Son visage se ferma. Elle ne voulait pas qu’il parte, et elle n’aimait pas ça. Tout ce qu’elle voyait, tout ce qu’elle ressentait, lui rappelait sa relation avec son frère. Mais cela lui rappelait surtout le chaos qui avait mis fin à leur relation. L’abandon. |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ? {Matthew J. A. & Taylor A. H. } Mer 2 Mar - 23:46 | |
| Le bonheur n'est-il que dans les gares ? Assis toujours sur se fameux banc dans la gare, je continuais de regarder les gens passé, et ce qui m’éclatait le plus s’était de dévisager les personnes pour ensuite essayer de m’faire une idée de la personne qui se cache derrière cette belle, moche, ou étrange aspect physique. Comme les petites dames bien maquillé, je les vois bien en ancienne trainée. Et rien que d’y penser je me mis à rire comme un abrutit à coté de la demoiselle avec qui j’essayais comme je pouvais de faire la conversation. Et qui, jusqu’à maintenant ne m’avait demander rien d’autre, que mon prénom. Mais elle avait une façon de me regarder qui m’faisait assez flippé, déjà rien que son apparence me laisser comprendre qu’elle était une de ses jeunes adolescentes trainant les soirées skin tout les soirs, jusqu’à crié à l’overdose. Et quand je repense à ma sœur, je me dis qu’il ne vaut mieux pas qu’elle devienne comme ça. Alors c’est pourquoi j’ai eut un petit passage paternel quand je m’suis adressé à elle ce qui ne lui a pas vraiment plus. Ou du moins c’est qu’elle laissait entendre. « Si t’as rien de plus intéressant à me dire que ces sermons dignes de papa et maman, tu peux partir hein. Te sens pas obligé de rester. » je lui souris légèrement, et me frotte la tête avant de me radosser correctement sur le banc. « tu sais je dis ça parce que j’ai une petite sœur. » je laisse un sourire en coin, puis regarde le train arrivé « elle est un peu comme toi, c’est une fille qui garde la tête haute, et qui se fiche de tout tant elle est buttée. Elle pense être grande et apte à faire des choses qui sont pas de son âge, alors qu’elle a vécut ce qu’elle n’aurait jamais dû vivre. » je tourne le regard vers elle, et cette deuxième cigarette qu’elle venait de s’allumer en peu de temps, puis écrase la mienne et me détend sur le banc. « Putain il pourrait mettre des trucs plus confortable. » hargneux, moi ? Jamais. Quoi que.. Peut-être mais un tout petit peu alors.
« Tu fais quoi dans la vie Taylor ? » lui ais-je demander. Je ne sais pour quelle raisons cette jeune femme m’intriguait, puis j’avais envie d’en savoir un peu plus sur son sujet. Elle avait l’air d’avoir deux coté, un qu’elle voulait que l’on voit, pour cacher l’autre. Et c’est l’autre Taylor que je voulais connaître. Et s’il y a bien une chose dont je sois sur c’est qu’à force d’essayer de faire paraitre que nous sommes quelqu’un, on pense être se quelqu’un. Alors je savais qu’il ne valait mieux pas que je m’attende à des choses bien intéressantes et démonstratives. « Je suis sûr que t’es pas se genre de fille à trainer le chiwawa dans ton sac à main pour te la jouer Paris Hilton. Je l’vois bien. Toi et moi, au fond, on est de la même espèce, alors même si je suis qu’un inconnu, je t’autorise à te confié, ou racontes moi de la merde si tu veux, je suis prêt à tout encaisser ce soir. » ais-je terminer par dire avant d’expirer et de lui piquer sa fin de cigarette.
J’avais l’impression de n’être là que depuis cinq minutes, et pourtant le temps était passer bien plus vite que ça. Ca faisait une heure que j’étais là, une heure que j’attendais ici, pour rien attendre. Une heure que la non-conversation avec la jolie blonde qui était à coté de moi tournait en rond. Mais au fond, je me doutais qu’on finirait par trouver un terrain d’entente. Au jour d’aujourd’hui, je ne comprends même pas pourquoi on ne sait pas jeter dans les bras de l’un et l’autre dès la première fois, comme deux potes le font ensemble, ou du moins comme deux personnes complètement défoncés le font et même-ci elles sont inconnus l’une pour l’autre.
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: Peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares ? {Matthew J. A. & Taylor A. H. } Mer 9 Mar - 22:16 | |
| Taylor regardait droit devant elle, se concentrant sur chaque cellule de sa peau qui semblait se libérer. Se libérer de la drogue, mais à quel prix ? Son corps, précedemment actif, s'abandonna aux ordres de la blonde, lui montrant combien il la détestait. Elle le détruisait avec la cocaïne, il le lui rendait quand elle était plus clean. Quand il ne faisait que lui obéir, elle souffrait. Elle souffrait de devoir se concentrer, chaque instant, sur ses membres, leur donnant sans cesse quelque chose à faire, une allure de vie. Voilà ce qu'elle était. Une allure de vie. Il n'y avait rien d'autre en elle. Elle ne vivait que dans ses délires, et devait payer le prix de ceux-ci à son corps le reste du temps. Elle secoua la tête, tira sur sa cigarette et écouta ce que l'autre avait à dire. « tu sais je dis ça parce que j’ai une petite sœur. Elle est un peu comme toi, c’est une fille qui garde la tête haute, et qui se fiche de tout tant elle est buttée. Elle pense être grande et apte à faire des choses qui sont pas de son âge, alors qu’elle a vécut ce qu’elle n’aurait jamais dû vivre. » . Surmontant une autre vague de frissons, elle baissa la tête, souriant. Sa haine habituelle était de plus en plus présente et commençait à bercer doucement son esprit. Ses pensées s'enflammèrent. Elle n'aimait pas qu'on la compare. Sur son visage, rien ne laissait trahir son état. Restant toujours aussi impassible, Taylor parvint à effacer le sourire qui s'échappa quand l'autre râla contre le banc. Son corps, ne voulant décidément pas devenir autonome, s'amusait encore à ne faire que ce à quoi elle pensait, défiant son cerveau qui ne pouvait pas suivre. Elle sentait le regard du garçon posé sur elle mais ne parvint pas à penser à autre chose qu'à tirer sur sa cigarette. « Tu fais quoi dans la vie Taylor ? » Concentrée sur le bout de nicotine qu'elle tenait entre les doigts, elle avait oublié la concordance de la voix des deux garçons, et fus surprise quand l'autre prononça ces quelques mots. Dans son spasme, elle se tourna vers l'autre, le visage toujours aussi dénué d'expression. Ce dernier continua de parler sur l'image qu'il se faisait d'elle, ou qu'il préférait ne pas se faire. Ce chihuhaua fit rire Taylor, qui oublia de fumer et de tenir sa cigarette. Rire, rire, rire. Et voilà que sa clope était entre les doigts de Matthew. Elle baissa les yeux, étonnée d'elle-même. Il était rare que quelqu'un la perturbe assez pour qu'elle oublie de fumer.
- Dans ma vie... Je me détruis, et je détruis les autres par la même occasion... J'épluche des kiwis... Je baise.
La blonde se releva vers lui en souriant. Ce n'était pas une invitation, mais une habitude. Une habitude qui la gêna, étrangement. Elle secoua la tête.
- Je comprends pas... Mon chihuahua est dans mon sac, dans ma Ferrari rose bonbon... Tu me vois pas comme ça ?
Taylor sortit une autre cigarette de son sac pour oublier l'amertume du vol de la dernière. Elle n'avait pas réagi. Elle n'avait pas réagi. Ce fait la troubla. Elle réagissait tout le temps. Elle aimait engueuler les gens. Et voilà qu'elle avait retrouvé toute sa colère, et qu'elle ne réagissait pas quand on lui volait sa cigarette. Elle devait parler, enchainer.
- Et toi... Matthew ? Raconte-moi ta vie de rebelle.
Elle rit. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, et ne voulait pas le savoir. |
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