Comme dans un film
Flashback - Grandes vacances 2009


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C'était enfin les grandes vacances conclusion finit le lycée pour Jemilyne pendant presque trois mois. Elle c'était déjà préparée pour passer ses vacances seule, elle voulait voyager toute seule comme la grande fille qu'elle était devenue, si jamais elle savait ce que lui réservait sa petite escapade en solitaire elle n'aurait peut-être pas décidé de la faire, cependant c'est ce qu'elle fit. Elle alla de ville en ville et ne resta pas plus de cinq jours au même endroit, un vrai pigeon voyageur qui avait pour but de ne pas rentrer d'aussi tôt chez son maitre. C'est à Sydney qu'elle rencontra une vieille connaissance elle décida, malgré le fait qu'elle n'avait pas envie de s'installer plus d'une semaine dans la même ville, d'y rester pour passer du temps avec son ami qui était plus précisément le frère d'une de ses vieilles amis. Elle ne savait pas trop pourquoi elle se sentait toujours si bien en sa présence, rien que le fait de savoir qu'elle le verrait lui faisait du bien. Si seulement Jude, la soeur de Gabriel, savait que Jemilyne passait du temps avec lui elle savait qu'elle lui en voudrait mais peu importe c'était les vacances et tout le monde faisait ce qu'il voulait.

Jemilyne était à Sydney depuis une semaine et ce soir elle devait voir Gabriel, ils c'étaient donné rendez-vous chez le jeune homme, elle s'habilla sobrement rien de bien spécial pour une soirée entre amis, un simple jeans avec un t-shirt noir avec écrit dessus "I love My and not You" et une paire de converse noir et blanc, elle était dans sa chambre d'hôtel quand elle reçu un message, elle regarda le destinataire mais ne prit pas la peine de lire le contenu du message puis jeta son portable dans son sac à main ensuite elle fila rejoindre Gabriel chez lui. Lorsqu'elle arriva elle toqua plusieurs fois avant que la porte ne s'ouvre et ne fasse place à une vue des plus intéressante qui existe. Gabriel avait sa chemise ouverte et on pouvait voir son magnifique torse qui en faisait rêver plus d'une. Le fait que ce mec soit célibataire était un vrai mystère et du gachi. Elle avala une bouffée d'air de travers et se mit à toussoter avant de reprendre ses esprits. Gabriel fit entrer la jeune femme qui regarda autour d'elle. Elle était en ville depuis près d'une semaine et c'était la première fois qu'elle vit l'intérieur du jeune homme. Elle déposa son sac sur le divan puis s'installa dedans toute gênée.

"Sympa ton petit chez toi." Avoua-t-elle timidement.

C'était la première fois que Jemilyne se retrouvait seule à seule dans un endroit privé avec Gabriel, elle était mal à l'aise et son cœur battait fort. Avant quand ils se retrouvaient à deux c'étaient toujours soit en ville, soit dans un café ou autre alors qu'il y avait beaucoup d'autre personne autour. Mais que pouvait-il bien se passer franchement.

Grandes vacances 2009, cela faisait 5 ans que j'avais quitté Perth avec pour seul besoin d'être loin de tout, seul avec moi même pour me reconstruire et devenir quelqu'un de plus respectable. J'avais échoué jusque là. Je ne serais peut-être jamais ce type en qui une femme peut avoir totalement confiance, peut-être jamais ce type à qui l'on donnerait le bon dieu sans confession, peut-être jamais un type responsable, sage et stable. Je resterais peut-être à jamais ce type instable, impulsif, bagarreur et touche à tout. Parce que j'aimais la vie... Tout simplement, pourquoi ne faudrait-il pas boire, pourquoi ne faudrait-il pas fumer, pourquoi ne faudrait-il pas goûter au plaisir de la chair autant que possible, pourquoi ne faudrait-il pas croquer cette foutu vie par les deux bouts ? Puisqu'au final on finit tous au même endroit, six pieds sous terre ou réduit en cendre, puisque le point d'arrivée reste le même, la mort nous prendra qu'on le veuille ou non. Je n'avais pas envi de me demander sur mon lit de mort ce que j'aurais dû faire, je ne veux pas avoir de regret, vivre, c'est tout ce que je veux. Et bafouer ses règles que beaucoup respecte à la lettre. Regarde mais ne touche pas... touche, ne goûte surtout pas... Goûte mais surtout n'avale pas... Et bien moi je voulais goûter, dévorer, me délecter de ce monde de fou, en devenir un pion, un esclave puis un maitre. Vendre mon âme au Diable puisque Dieu à délaisser ce monde depuis bien longtemps, vivre en m'en rendre fou.

Je pensais déjà à revenir vers Perth, un jour où l'autre mais ce n'était pas encore dans mes projets immédiat. Pour le moment j'étais là, et j'étais videur depuis 5 ans, distribuant des coups comme d'autres distribuent des mots doux. Mettant de l'ordre dans ce monde de la nuit, trop souvent gâché par ceux qui ne savent pas s'amuser simplement. Ce travail était fait pour moi et mon premier employeur l'avait bien compris. Il avait fait de moi le chef des videur assez rapidement, voyant que j'étais autoritaire naturellement et charismatique. Les autres me suivirent aisément dans mes choix. Je décidais de quand ils devaient intervenir ou de quand il fallait rester calme. Je décidais qui méritait une correction et qui avait le droit à un simple avertissement. Restant sobre, carburant au café noir, je n'intervenait qu'en cas de force majeur, lorsqu'un type était trop fort pour être stoppé par le type que je lui avait envoyé, lorsqu'il devenait trop dangereux, sortait un couteau ou ce genre de chose. J'avais d'ailleurs récolté pas mal de cicatrices à cause de ce job, en plus de la plus marquante dans mon esprit, le cercle juste sous ma clavicule droite, là où 5 ans plus tôt une barre de fer m'avait transpercée lors de cet accident tragique qui m'avait précipité vers l'exil.
Et une fois ça avait mal tourné dans un barre. Une bande types, les gars s'en s'étaient occupés mais n'arrivaient pas à bout, je dus alors intervenir et après en avoir rétamé la plupart l'un d'eux, sentant son groupe se dessouder, sortit un flingue. Il me le braqua directement dessus et tira presque immédiatement, je crus que ce serait la fin. Les types s'enfuirent et je ne les revis jamais. Je terminais ma nuit à l'hôpital, mes jours ne furent pas mis en danger.

Ce soir j'avais de la visite et j'avais donc pris mon jour de congé. Une vieille connaissance, une amie de ma sœur à la base était de passage à Sydney et on s'était croisé dans un bar, je l'avais alors inviter à passer dans mon modeste loft ce soir.
Lorsqu'elle arriva j'étais en tenue plus que décontractée, mais bon j'espérais ne pas la choquer, j'avais toujours était comme ça. Je lui ouvris avec un large sourire et une chemise noire ouverte, sur mes épaules, par dessus un jean aussi simple que classe. J'eus un large sourire d'autant plus en lisant ce qu'il y avait marqué sur son t-shirt.
Je la fis entrer et elle me confia que c'était sympa chez moi, ma déco et tout. J'avais tout décoré à la façon new-yorkaise et très soft, noir et blanc avec quelques touches de couleurs, un taxi bien jaune ou une cabine téléphonique bien rouge. J'aimais cette univers urbain et je fus heureux d'entendre qu'elle trouvait cela sympa.

« Merci. Tu veux boire quelque chose, j'ai de tout, demande moi ce que tu veux. Ce soir on s'éclate dans tous les sens du terme. » Fis-je en m'asseyant sur le canapé devant la table basse sur laquelle j'avais déjà disposé les verres et les différents alcools.
Je levais alors les yeux vers elle attendant sa réponse et je me perdis un peu dans mes pensées, je la trouvait séduisante et attirante, elle était jeune je le savais mais bon c'était quand même un petit bout de femme et j'étais un homme. Je la détaillais et ne pouvait m'empêcher de la trouver jolie. Je m'arrangeais pour sortir de mes pensées avant que le malaise ne se voit.

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Comment mieux passer ses vacances quand on avait l'opportunité de voyager à travers tout le pays sans limite et sans obligation, c'était bien plus agréable, Jemilyne l'avait bien compris. A Sydney elle c'était installée plus longtemps que dans les villes précédentes car elle y avait rencontré Gabriel et elle ne l'avait pas revu depuis cinq ans. Le jeune homme l'avait invité à passer une soirée chez lui et elle accepta sans y réfléchir, ce n'est que arrivée chez lui qu'elle commençait à se sentir mal à l'aise en plus d'être seul à seule avec lui dans un endroit fermé Gabriel était très attirant ce soir là avec sa chemise noire ouverte ce qui donnait une belle vue sur son torse mais. Gabriel fit entrer la jeune femme qui à cet époque n'était encore qu'une petite fille, elle n'avait que dix-sept ans et ne se sentait pas encore comme une vraie femme surtout comparée à Gabriel qui lui avait vingt-et-un ans et était déjà un homme, un vrai. Non seulement le fait qu'il habitait tout seul mais sa carrure les traits de son visage, tout en lui faisait de lui un vrai homme et Jemilyne n'avait pas pour habitude de trainer avec des hommes aussi séduisant que lui. L'intérieur était très bien décoré, très moderne typiquement New-yorkais.

Jemilyne s'installa dans le divan gênée, elle remarqua sur la table les multiples bouteilles d'alcools que Gabriel avait surement disposé pour la soirée, on aurait presque dit qu'ils ne seraient pas seul à boire tout ça mais dans le fond elle espérait quand même pouvoir rester seule avec lui même si elle se sentait mal à l'aise mais pas dans le mauvais sens du terme. Elle ne savait pas trop ce qui lui arrivait.

« Merci. Tu veux boire quelque chose, j'ai de tout, demande moi ce que tu veux. Ce soir on s'éclate dans tous les sens du terme. » Elle était dans ses pensées et n'avait pas entendu, du moins pas compris immédiatement les mots de Gabriel.
*Qu'est ce qui m'arrive, pourquoi j'ai si chaud? C'est pas comme si c'était la première fois que je le voyais, mais pourquoi aujourd'hui je suis si gênée en sa présence?* Elle sortit de ses pensées et secoua légèrement la tête, ses joues habituellement blanche devinrent roses, elle ne trouvait pas ses mots facilement. "Euhm... Je euhm..." Elle inspira un bon coup puis tenta de garder son sang froid avant de répondre une fois de plus. "Oui s'il te plait, je te laisse me servir j'ai pas l'habitude de..." Elle hésita un moment avant de terminer ça phrase.
*Je vais quand même pas faire ma gamine avec un homme, dire que je fait pas ce genre de truc il va me prendre pour un bébé. Allez Jems secoue toi!* Elle fit un petit sourire timide à Gabriel puis s'avança vers la table et s'empara d'une bouteille de Sky et en but une grosse d'une traite, sa gorge était en feu, en effet elle en avait pas l'habitude de ce genre de soirée, elle buvait mais modérément en soirée intime. Elle déposa la bouteille et se mit à tousser puis elle rigola et regarda Gabriel il était ailleurs. Elle admira son torse pendant un moment puis elle sentit que ses joues devaient plus chaude qu'à l'habituel, elle détourna aussitôt le regard pour ne pas que Gabriel la surprenne à admirer son beau corps. Quelques minutes plus tôt il avait affirmer qu'ils allaient s'éclater dans tous les sens du terme, elle se demandait bien ce que cela voulait vraiment dire car il y a plusieurs façon de s'éclater et elle n'avait pas encore goutté à tous les plaisirs de la vie surtout un en particulier, elle imaginait ce que ça donnerait si elle goutait à ce plaisir avec Gabriel ou n'importe qui d'autre, elle en avait des frissons dans tout le corps et pour rompre cette image elle prit encore une bonne gorgée du Sky sur la table. "Je suis prête pour la soirée de l'année!" L'était elle vraiment? Disait-elle cela pour convaincre Gabriel ou pour se convaincre elle même, elle n'en était pas sûre mais elle comptait le découvrir au court de la soirée.

C'était à la fois comme retrouver une vieille amie et à la fois très différent. Elle avait grandit, changé, était un bout de jeune fille, séduisante et attirante. Elle n'était plus la gamine qui jouait avec ma petite sœur. Et pourtant je m'en voulais presque de la trouver attirante vu qu'elle avait le même âge que ma sœur voir plus jeune. C'était plutôt perturbant. Je n'avais jamais été du genre à me sentir attiré par une jeune fille si jeune, mineure en plus de ça et c'était plutôt dérangeant. Je m'arrangeais donc pour me changer les idées, les occuper en quelques sortes, de façon à ce qu'elles ne s'arrêtent pas sur mon désir de cette jeune fille.
Elle venait de s'installer à mes côtés sur le divan et je lui demandais ce qu'elle souhaitait boire. Je ne voulais pas lui faire peur, même pas l'obliger à boire, même s'il y avait très peu de boisson non alcoolisée sur la table basse il faut l'avouer. Mais je n'étais pas contre qu'elle prenne un jus d'orange ou un coca.
Je m'aperçus que j'avais la chemise ouverte et pensa à la fermer mais me ravisa car je ne voulais pas qu'elle croit que j'étais mal à l'aise en sa compagnie, ni même troublé d'être torse nu devant elle.

Je m'étais ensuite tourné vers elle en attendant sa réponse. Ses joues s'empourprèrent et je préférais détourner mon regard pensant que peut-être elle avait saisi mon moment de malaise et que ça l'avait ensuite mis elle aussi mal à l'aise. J'étais d'habitude très assuré avec les femmes, aucunes jusqu'ici ne m'avait fait trembler, ni même reculer. C'était son âge qui me terrifiait.
Elle bafouilla un peu et finit par ce saisir de la bouteille de whisky et d'en boire à pleine bouche, au goulot. Je la fixais ce faisant et ne pus m'empêcher de sourire devant un tel acte. Elle voulait goûter à ce qu'elle faisait avec modération auparavant, et elle voulait le faire ce soir. Je souris puis baissa la tête vers les bouteilles lorsque je l'entendis toussoté à cause de l'alcool fort. Je me servis un sky et lui en servis un.

« Je te conseille de commencer par un simple verre avant d'attaquer la bouteille. » Fis-je sans aucun jugement, gentiment au contraire.
Je levais alors mon verre à la jeune fille et bus une bonne gorgée. Elle but également de nouveau et me confia qu'elle était prête pour la soirée de l'année. Elle était en vacances ici, moi je bossais ici, même si j'avais pris ma journée. Je travaillerais demain mais je ne pouvais pas gâcher cette soirée avec elle par peur d'avoir du mal le lendemain. Je décidais alors de lui proposer quelque chose qui allait vraiment la rendre stone.

« Ok alors on va boire, autant que tu le voudras et j'ai un petit quelque chose qui peut être sympa si tu veux vraiment perdre le contrôle et te laisser aller pour passer une soirée d'enfer. » Lui lançais-je tout en me levant et en me dirigeant vers un petit tiroir. J'en sorti un paquet d'herbe et un sachet contenant des petites pilules blanches semblables à des médicaments. Je revins alors vers la jeune fille et posa les deux sachets sur la table.

« L'herbe c'est presque rien, elle va juste te poser, te rendre heureux et destressée... L'autre c'est de l'ecstasy, bien plus dur mais aussi un effet bien plus sympa. Là tu te sentiras carrément voler, capable de tout... Je ne t'oblige en rien à en prendre, je sais que ça ne tente pas tout le monde. Moi je vais me faire un pétard pour commencer, tu en veux un aussi ? » Lui glissais-je en revenant m'assoir à ses côtés.
Je bus une nouvelle gorgée de mon whisky et commença à rouler ce qui allait nous aider à nous détendre ce soir.

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Jemilyne allait passe une soirée comme pas deux, cependant elle se sentait un peu mal en pensant à Jude, elle lui en voudrait surement si elle savait que son amie était là dans l'appartement de son frère, mais comment Jude l'apprendrait-elle, elle était à l'autre bout du continent et puis ce n'était rien qu'une soirée à se saouler rien de plus. Ce n'est pas comme si elle avait commis un meurtre ou autre chose. Dans le cas contraire elle ne sait pas trop comment elle aurait réagit mais certainement mal. Un frère est quelque chose d'important et Jemi' le savais pertinemment car elle sans son frère elle ne serait rien. Elle fit de son mieux pour ne pas plus penser à Jude mais après Jude c'est à Mathias qu'elle pensa, pourquoi elle pensait à eux? Parce que c'était leur frère et qu'ils ne savaient pas où il se trouvait et que elle le savait et comptait le garder pour elle? Qui y avait-il de mal à vouloir le garder pour elle? Si vraiment Gabriel aurait voulu qu'ils sachent où il se trouvait il les aurait contacté lui même donc elle n'avait pas à s'en vouloir d'être là ce soir. Elle était la pour s'amuser c'était les vacances. Sydney était son Las-Vegas Australien. La sin-city dans laquelle elle comptait bien passer un bon moment. Elle chassa le visage de Jude et Mathias de son esprit puis se retourna vers Gabe. Il c'était servit un verre de sky et en offrait un à la jeune femme.

« Je te conseille de commencer par un simple verre avant d'attaquer la bouteille. » Elle était tellement gênée, mais il avait raison mieux valait commencer par une petite prise plutôt que de s'attaquer au requin directement. Elle prit le verre et le souleva. "Je porte un toast à cette soirée quelle soit inoubliable." Puis elle bu une gorgée mais n'abusa pas comme avec la bouteille, elle tenait son verre dans une main et remarqua Gabriel son verre en main qui tremblait. Est-ce qu'elle lui faisait peur? Si c'était le cas pourquoi? Elle se mordit la lèvre inférieur puis fit mine d'admirer un fois de plus le bel appartement. Allaient-ils vraiment continuer la nuit à s'éviter du regard? A ne pas discuter? Si c'était ça une nuit inoubliable elle avait déjà donné et ne voulait pas recommencer. Elle eu des doutes au moment où Gabriel se leva, elle le suivit du regard tout en reprenant une gorgée de son verre, elle se disait que pour passer une soirée inoubliable il lui faudrait se décoincer un peu voir beaucoup plus d'où l'abus d'alcool.

« Ok alors on va boire, autant que tu le voudras et j'ai un petit quelque chose qui peut être sympa si tu veux vraiment perdre le contrôle et te laisser aller pour passer une soirée d'enfer. » Il sortit deux petits sachet d'un tiroir et les montra à Jemi. L'un d'eux contenait des pilules blanches qui devait être tout sauf de l'aspirine et l'autre contenait de l'herbe pour se rouler des joints. Avec ca c'est sur que la soirée différente de toutes les soirées auquel elle avait jamais participé.

« L'herbe c'est presque rien, elle va juste te poser, te rendre heureux et déstressée... L'autre c'est de l'ecstasy, bien plus dur mais aussi un effet bien plus sympa. Là tu te sentiras carrément voler, capable de tout... Je ne t'oblige en rien à en prendre, je sais que ça ne tente pas tout le monde. Moi je vais me faire un pétard pour commencer, tu en veux un aussi ? » Il confirma que c'était bien de l'herbe pour les joints et précisa c'est effet, rien de bien particulier ça déstressait et te rendait heureux sans plus, elle en avait déjà testé avant, comme presque tous les ados qui étaient invités aux fêtes pendant leurs années lycée. Par contre elle n'avait encore goutté aux pilules qui se trouvaient être de l'ecstasy, elle en avait déjà entendu parlé et savait que ça pouvait être dangereux mais comme on ne vivait qu'une fois elle comptait en profiter et aujourd'hui était le bon moment pour y goutter. Il retourna s'asseoir à côté d'elle. Elle finit son verre puis s'approcha de la table basse pour y poser son verre, elle se retourna vers Gabriel avec un sourire d'ange aux lèvres.

"Je suis pour un joint et en ce qui concerne les pilules il faut bien un début à tout non?" Lança-t-elle avec une pointe d'humeur en confiance.

La soirée promettait d'être bonne. J'avais au départ été plus qu'heureux de voir enfin un visage familier à Sydney, j'étais parti si loin de tout que je croisais très rarement quelqu'un de Perth. Et pourtant … Jemilyne était là ce soir et on allait s'éclater. Lorsque je l'avais revu, nous étions avec beaucoup de monde autour et j'étais dans mon univers, le bar, au travail qui plus est donc il n'y avait pas eu de tension, mais ce soir nous étions seuls, en tête à tête quelque part, face à face et la perspective n'était plus la même. Nous n'étions plus deux vieux amis, j'étais un homme et elle une femme, malgré son jeune âge. La tension était venu de ce tête à tête il me semble, du fait que l'on soit seul pour la soirée avec de l'alcool et de la drogue.

Nous allions tourner au whisky apparemment et j'avais cru comprendre qu'elle n'était pas habitué à boire, aussi me disais-je que je devrais y aller doucement avec elle, elle n'était pas l'un de mes potes de soirée, aussi habitué que moi. J'avais également sorti pour l'occasion, de quoi nous défoncer. Bah oui j'aime pas ce mot mais là il est de circonstance. Nous voulions nous détruire le cerveau jusqu'à ce que la vie ne devienne plus qu'un long fleuve tranquille, le temps d'une soirée, oublier tout le reste et vivre, vraiment, nous rendre fous, nous rendre sourds.
J'avais alors prévu l'herbe que de toute façon je fumais régulièrement en dehors des clopes normales, et un truc plus corsé, de l'ecstasy. Ca c'était génial, à prendre que pour les grandes occasions par contre, pour ne pas en devenir dépendant. Mais lorsque je prenais ça en soirée, c'était comme si je flottais sur un nuage de coton. J'étais capable de tout.

Je préparais un joint pour moi lorsque mon hôte demanda elle aussi un joint pour commencer. Je n'allais en aucun cas l'obliger à prendre de l'autre drogue bien plus forte, tout comme d'ailleurs je ne l'aurais jamais obligé à prendre un joint. Elle précisa cependant avec un sourire qu'elle n'était pas contre d'essayer l'ecstasy. Je levais alors les yeux vers elle tout en terminant de rouler le second joint et lui sourit avant de le lui tendre.

« Voilà pour toi... » je pris le mien en mains et alluma le briquet devant le visage de la jeune fille pour qu'elle vienne y allumer le sien. Lorsque ce fut fait, j'allumais le mien et m'enfonçais dans le divan pour me mettre totalement à l'aise. Un peu de cendre tomba sur mon torse et je époussetais d'un geste habile de la main. Je me redressais le temps de me servir un second whisky et jetais un oeil au verre de Jemi qui cependant n'était pas vide.

« Tu fais comme chez toi, tu te sers ce que tu veux Jemi. » Fis-je alors pour être sur qu'elle n'hésiterais pas si par mégarde je ne réagissais pas de suite à son verre vide. Je me levais et alluma la chaine hifi. Je nous mis un Muse et portais mon joint à mes lèvres afin d'avoir les mains libres avant de tendre ma main libre, l'autre tenant mon verre, à Jemi pour l'inviter à danser. Ce n'était pas un slow, plutôt un truc qui se danse tout seul, je ne voulais pas la mettre mal à l'aise, et moi non plus d'ailleurs, ce serait moins gênant de danser comme des dingues que de danser tout sensuellement.

« Je propose qu'on s'éclate debout avant que nos jambes ne veuillent plus nous porter. » Fis-je avec un de ces sourires charmants dont j'avais le secret en plantant mon regard dans le sien.

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Petit-à-petit la tension diminuait, merci l'alcool pensa Jemilyne. Elle était un peu plus confiante qu'en début de soirée. Elle souriait bêtement en se disant qu'elle allait vraiment s'amuser, peut-être que le lendemain elle regretterait à cause de son mal de tête mais ce soir il était hors de question qu'elle regrette quoi que ce soit, où qu'elle se tienne à carreaux. Elle n'avait pas accepter l'invitation de Gabriel pour ne pas en profiter, même si à son arrivée elle se sentait mal à l'aise, ce qui était compréhensible comme elle n'avait encore jamais été dans cette situation avec lui. Quand ils étaient encore tous les deux à Perth elle était encore trop jeune pour passer du temps avec lui, ils ont toujours leurs trois ans presque quatre d'écart mais aujourd'hui c'était différent car elle était plus mature et savait pertinemment ce qui pouvait ce passer entre deux personnes dans leur situation. En présence d'autre personne ce n'était pas problématique d'être à deux, mais à deux seul à seule des choses pouvaient se passer et elle n'était pas bête. Stressait-elle en début de soirée à cause de ça? Où ce petit pincement qu'elle avait au cœur lui faisait peur? Qu'est ce que ce petit pincement pouvait bien vouloir dire? Elle allait bien le découvrir. Elle était contente d'avoir choisit Sydney sur sa longue liste de ville à visiter pendant ses vacances, autrement elle n'aurait pas rencontré Gabe et ne serait pas là se soir à passer la soirée de sa vie.

Elle avait entamé une bouteille mais Gabe lui proposa plutôt un verre, ce qui était plus intelligent elle ne pouvait pas le nier. Elle le termina puis Gabe lui montra les sachets d'herbes et d'ecstasy, elle ne refusa pas de prendre un joint, il lui prépara un et la lui donna, elle finit son verre puis le posa sur la table.

« Voilà pour toi... » Elle le prit d'une main et le porta à ses lèvres, Gabe alluma le briquet à hauteur de son visage pour que Jemi puisse allumer son joint, elle s'approcha de la flamme, son joint se mêla à la flamme et s'alluma, elle aspira un bon coup puis de sa main elle prit le joint hors de sa bouche puis expira la fumée de son autre main elle essayait d'attraper la fumer qu'elle venait d'expirer, elle refit la même action mais cette fois-ci elle ne s'amusait pas avec la fumée. Gabe quand à lui fit de même et s'installa à l'aise sur le divan. Une cendre de son joint tomba sur son torse et il l'épousta d'un simple geste de la main. Ce simple geste fit rire Jemi, une cendre allait aussi tomber de son joint mais elle eut le réflexe de viser le cendrier qui était sur la table et qui avait déjà servit soit les jours d'avant, soit le jour même.

« Tu fais comme chez toi, tu te sers ce que tu veux Jemi. » Elle se retourna vers lui à ses mots, le joint en main retenu habilement entre son majeur et son index la main pendante. Elle le porta à ses lèvres aspira sensuellement une bouffée en fermant les yeux puis souffla vers le haut en basculant sa tête vers l'arrière. « T'en fait pas, Je préfère que tu m'appelles Ashlee ce soir si ça te dérange pas, Jemi ça me fait trop penser à mon frère même si lui c'est avec un y, enfin bon ce soir je veux pas penser à Perth. » Son frère n'aurait pas été d'accord qu'elle soit là ce soir entrain de ce défoncer comme jamais donc tout ce qui pouvait lui le rappeler était à bannir à commencer par son surnom Jemi, en plus quand elle voulait qu'on l'appelle Ashlee c'était surtout parce qu'elle avait une double personnalité sous ce second prénom. Son frère n 'était pas d'accord qu'elle fasse ce voyage toute seule mais pour une fois elle ne l'avait pas écouté et était partie quand même. Elle se resservit un verre et en bu une gorgée pendant que Gabe ce levait et allait vers la chaine hifi pour mettre de la musique. Il mit une musique que Jemi ne reconnut pas facilement mais au moins le son était pas mal pour danser. Elle bougea sa tête au rythme de la musique alors que Gabe lui tendit la main, elle tenait son verre d'une main et le joint de l'autre avant de tendre sa main elle posa son verre sur la table et son joint sur le cendrier. Elle lui tendit enfin la main et en un rien de temps se trouvait debout face à lui.

« Je propose qu'on s'éclate debout avant que nos jambes ne veuillent plus nous porter. » Elle répondit d'un simple geste de la tête et d'un sourire en réponse au sourire charmeur de Gabe. Leurs regards se croisèrent et la jeune fille se sentait planer non pas à cause de ce qu'elle avait fumé mais à cause du sourire et des beaux yeux bleus très clair qui donnait presque l'impression d'être verts.

Ca m'avait beaucoup surpris de rencontrer Jemi à Sydney. Elle était bien la première à me retrouver, moi l'adolescent disparu à l'âge de 16 ans, j'imaginais que tout un tas de rumeur avait été lancée au sujet de ma disparition de la circulation, un enlèvement, mes parents qui m'envoient en pension, à l'armée ou ce genre de chose pour me calmer. Mais rien de tout ça n'était vrai. J'étais parti, j'avais pris mes affaires, volé une voiture et j'avais roulé aussi loin que la fatigue me le permettait. C'était cela la vérité. J'étais parti devenir un homme, grandir. La plupart penseront que c'est lâche. Je leur accorde dans un sens, mais c'est qu'il n'ont pas vécu ce que j'ai vécu, je ne veux pas me placer en victime, ce serait trop facile, simplement faire comprendre que ça n'a pas été rose tous les jours, qu'il y a eu plus de tempêtes et de déboires que de succès et de bonheurs.
J'ai dû apprendre à vivre par mes propres moyens, j'ai dormi dans des endroits où la plupart des gens ne mettraient même pas les pieds. J'y ai dormi non pas parce que je le voulais, j'y ai dormi parce qu'il arrive un moment où, fatigué d'avoir trop lutter, parce qu'on a peur de la rue la nuit, parce qu'on à peur de s'y endormir, il arrive un moment où l'on s'effondre de fatigue, peu importe l'endroit, peu importe la peur qu'il nous inspire, on s'endort.
Le matin est souvent douloureux... Longtemps j'ai dormi sans me reposer, parce que la rue est hostile la nuit.
Et puis on apprend à voler de quoi manger jusqu'à ce qu'on trouve un job, n'importe lequel, ça n'a pas d'importance, l'important c'est un toit et de quoi manger, le stricte minimum. Mon premier patron m'avait hébergé au départ, jusqu'à ce que j'ai ma première paye et que je trouve un appartement. « Le gars de la rue », c'est ainsi qu'il m'appelait, avant que je devienne celui qui nettoyait les boites de nuit.

Cette soirée s'annonçait bien. Alcool et drogue étaient déjà au rendez-vous et inutile de préciser que modération n'était pas invité. Ce soir il n'y aurait qu'excès et outrance, mes deux meilleurs amis en somme. Elle venait de me demander de l'appelait Ashlee ce soir, son deuxième prénom pour ne pas faire l'amalgame avec son frère. Elle précisa qu'elle ne voulait pas penser à Perth et j'en déduisis qu'elle n'était pas forcément en bon termes avec cette ville. Ca tombait bien car moi non plus.
Je l'invitait ensuite à danser, j'aimais danser contrairement à la plupart des types. J'avais ça dans le sang, ça me défoulait, m'éclatait.
Elle accepta et prit ma main avant de venir contre moi pour danser. Elle me fixait, regardant mes lèvres puis mes yeux et il y eu un de ces moments étranges, un silence planant. Je fixais moi aussi ses lèvres avec l'envi de les capturer. Je la fis tourner d'un geste élégant afin de rompre ce moment étrange en rompant le contact visuel. Elle tourna et revint vers moi. Elle avait tous posé avant de venir, ce qui n'^était pas mon cas. Je tirais une dernière fois sur mon pétard avant de le poser à mon tour s'en lâcher la main de Jemi. Je revint vers elle et commença à danser avec elle. La musique n'était pas faite pour être proche, c'était plutôt rock dirons nous. La musique fini par s'arrêter et ce fut un slow qui suivi. J'avoue que pour une fois je n'avais rien prévu.
« No surprises » de Radiohead commença et je fixais Jemi avec un petit sourire, signifiant que je n'allais pas la planter parce que c'était un slow. Je posais ma main dans le bas de son dos et l'attirais doucement contre moi, plus proche. Mon regard planté dans le sien, je commençais à danser ce slow. J'adorais cette musique.

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Le hasard faisait parfois bien les choses, cela faisait presque quatre voire cinq ans qu'elle n'avait pas revu Gabriel qui avait disparu du jour au lendemain la dernière fois qu'elle l'avait revue si elle s'en rappelle bien était le jour de l'accident, elle était avec Jude quand son frère était venu la chercher en voiture au collège ensuite elle reçu un message d'un ami qui lui informait que Jude venait d'avoir un accident de voiture et qu'elle était à l'hôpital. Elle en fit part à ses parents qui l'accompagnèrent à l'hôpital pour voir son ami, en entrant dans l'hôpital elle aperçue vaguement Gabe en sortir elle n'était pas sur qu'il s'agissait bien de lui ce jour là mais maintenant elle l'était. Depuis ce jour là elle ne l'avait pas revu et voilà qu'elle le retrouva ici à Sydney par le plus grand des hasards alors qu'elle était de sortie en boîte pour faire la fête avec des gens qu'elle avait rencontrée dans cette ville. Elle s'imaginait comment il devait avoir vécu jusque maintenant mais tout ce qu'elle imaginait devait certainement être loin de la vérité, elle aurait bien voulu lui demander mais ce n'était pas le moment pour car l'heure était à la fête, toutes questions de sa part serait inutile à ce moment et mal placé, pour une fois, une très rare fois elle ne fit pas son numéro habituelle de la fille trop curieuse car cela aurait été gâcher le moment présent.

Son joint en main son verre dans l'autre, Gabe invita Jemilyne à danser elle bougeait sa tête au rythme de la musique et déposa ce qu'elle avait en main pour la tendre vers Gabe la tira vers lui. Leurs regards s'entrecroisent et il y eu encore un de ses moments où elle se sentit mal à l'aise comme en début de soirée, son coeur battait de plus en plus fort dans sa cage thoracique. Elle fixait les lèvres du jeune homme et se mordait la sienne. Gabriel la fit tourner élégamment ce qui rompu le contact visuel. Elle revint délicatement vers lui, à ce moment Gabe tira un coup sur son joint avant de le poser et de lâcher la main de Jemi, l'endroit où leurs mains c'étaient touchés devint froid d'un coup elle ferma son poing comme pour attraper la chaleur qui venait de s'évader. Après avoir tout posé il revint vers elle pour danser. Ils n'eurent le temps de rien faire puis la musique changea en quelque chose de plus calme, plus lent, plus doux, plus connu sous le jolie non anglais de 'Slow'. Elle resta la plantée devant lui en écoutant la chanson qui passait, elle aurait voulu se défiler mais elle n'en eu pas le temps, elle venait à peine de faire un geste pour se retourner que Gabe lui fit un sourire en s'approchant d'elle.

*Euh, zut, je fais quoi maintenant. Soit je reste la et je danse ce slow avec lui, soit je part m'asseoir me resservir un bon verre remplie de vodka.*

Le choix n'était plus à elle car Gabriel l'avait déjà comme qui dirait kidnapper pour cette danse, lui dire qu'elle ne voulait pas danser avec lui serait l'insulter et pourrait vexer le jeune homme donc elle n'en fit rien et se laissa faire par lui. Il avait posé sa main sur le bas du dos de Jemi, ce minuscule contact lui donna chaud dans tout le corps, non seulement il avait sa main posée sur elle mais en plus il l'attira plus près de lui. Une fois de plus leurs regards étaient plongés l'un dans l'autre. Elle se laissa aller au son de la musique et petit à petit un doux petit sourire s'afficha sur ses lèvres, elle qui se sentait si mal à l'aise pour danser se slow se sentait flotter sur un petit nuage rose. Elle s'approcha encore un peu plus de lui et posa sa tête contre son épaule, ses bras se croisèrent derrière le cou de Gabe. Elle c'était toujours imaginait ce que ça aurait fait de danser ainsi avec lui quand elle était plus jeune mais jamais elle n'aurait pu croire que ça arriverait pour de vrai. Elle releva la tête vers lui.

«  Je n'aurais jamais cru qu'un jour je danserais avec toi, même dans mes plus beaux rêves. » Lui affirma-t-elle d'une petite voix heureuse et angélique. Elle se mordit une fois de plus la lèvre inférieur, le moment était si idyllique elle aurait eu presqu'envie de l'embrasser mais ne le fit pas elle ne voulait pas y aller trop vite et gâcher ce qu'il se passait, elle reposa sa tête sur l'épaule du jeune homme et ferma les yeux.

Je m'étais écarté légèrement le temps de poser ce qui m'empêchait de danser normalement, comme le joint et mon verre. Je ne voulais pas risquer de brûler ma partenaire pendant la danse. J'avais toujours beaucoup aimé la danse et j'en avait fait l'un de mes atout de séduction. Les filles, en générale du moins, aiment danser et trouvent trop peu de partenaires masculins digne de ce nom. Lorsque je revins doucement vers Ash', la musique se transforma pour lancer un slow absolument magnifique. Je n'hésitais pas longtemps avant de m'approcher dangereusement de la jeune fille pour la prendre dans mes bras de plus prêt. Je crus l'interrompre lorsque j'eus l'impression de la mettre mal à l'aise, de l'effrayer. Après tout elle était jeune et se retrouver dans mes bras n'était pas forcément évident, je pouvais en convenir, surtout vu ma réputation.
Mais elle finit par rester contre moi et je ne pus interrompre ce moment de proximité, d'intimité si doux.

Je posais ma main dans le bas de son dos pour l'attirer doucement contre moi, un slow se dansait très près l'un de l'autre, sinon ce n'est pas un slow. Je posais alors ma seconde main plus haut dans son dos et plantait mon regard dans le sien, pour retrouver cette impression si agréable et si réconfortante de n'être plus que deux sur terre, seul à seul, plus rien autour n'existe. Elle sembla se détendre et m'accorda un petit sourire avant de croiser ses bras derrière mon cou. J'étais vraiment bien avec elle se soir. Elle n'était plus une gamine, je le sentais. Elle s'approcha de plus bel et vint poser sa tête sur mon épaule. Mon propre visage vint effleurer de mon souffle son épaule puis son cou. Je m'imprégnais de son parfum.
Un court instant passa avant qu'elle ne relève la tête pour me regarder. Ce qu'elle me dis eu le don de me faire sourire tout en me mettant un peu mal à l'aise. Elle avoua n'avoir jamais imaginé que ce moment arriverait, qu'un jour on danserait ensemble, même dans ses plus beaux rêves. Je baissait la tête, timide d'un coup, un peu flatté qu'elle y ait pensé autrefois sans se l'imaginer vraiment et en même temps heureux qu'elle ose me l'avouer. C'était une preuve de confiance.
Je relevais alors le visage, les yeux toujours aussi timide.

« La différence d'âge s'efface avec le temps... Et nous permet plus de choses. » Répondis-je de façon très calme. C'était ma façon à moi de dire que si l'on avait eu le même âge, ce moment serait arrivé plus tôt. J'aurais pu l'inviter plus jeune. Mais nous avions trop d'année d'écart et à l'époque j'étais trop stupide et trop occupé avec les filles de mon âge.
Je lui souris et cru qu'elle allait m'embrasser, à la façon qu'elle avait de se mordre la lèvres inférieur en regardant les miennes. Je lui aurais rendu son baiser si ç'avait été le cas mais elle n'en fit rien et reposa sa tête sur mon épaule.
J'inclinais alors ma tête comme je l'avais fait plus tôt et cette fois j'osais, je déposais un baiser sur son épaule légèrement dénudé par son t-shirt tombant délicatement, découvrant sa peau si douce et clair, malgré son teint hâlé.
Je laissais mes lèvres chaudes sur sa peau tandis que l'on dansait encore, puis les décolla lorsque la chanson se termina. Je relevais la tête et pris la main d'Ash' tout en m'écartant doucement. Je levais alors la main de ma partenaire vers mes lèvres et y déposa un doux baiser en souriant.

« Merci beaucoup pour ce moment... » Fis-je simplement en plantant mon regard dans le sien tandis que j'embrassais sa main.
Je revins vers la table pour me saisir de mon verre et repris également mon joint. Je me rassis sur le canapé en tendant ma main à Ash. Elle la prit et je l'attirais avec mon sur le divan. Je passais mon bras autour de son cou et tira sur mon joint.

« Je vais passer aux choses sérieuses avec l'ecstasy pour ma part... tu commences avec moi où tu préfère attendre ? » Fis-je en me resservant un whisky.

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La musique avait très vite changé en une musique plus lente plus douce, un slow. Gabe avait déposé ce qu'il avait en main puis se détourna vers la jeune fille et s'approcha dangereusement d'elle pour l'inviter à danser. Elle ne pouvait plus faire demi-tour donc elle se laissa aller au son de la musique. Elle n'avait jamais pensé ce retrouvé dans cette situation, aussi proche de lui lors d'une danse très douce. Elle en fit part à Gabe qui semblait légèrement gêné par cette confession, elle rigola timidement en se mordant la lèvre puis détourna on regard qui croisa le regard du jeune puis reposa sa tête sur l'épaule de celui-ci.

Le souffle chaud de Gabriel sur son épaule était pareil à une douce caresse. Sa tête posée sur l'épaule du jeune homme, les yeux fermés tout paraissait tellement irréel à cet instant qu'elle n'osait même plus ouvrir les yeux de peur de se réveiller dans son lit d'hôtel et de voir que tout ce qui se passait n'était qu'un rêve. Les paroles de son partenaire la sortir de son rêve et elle osa enfin ouvrir les yeux et lui refaire face. Elle le regarda un peu surprise se rendant compte qu'en effet autre fois c'était cette différence d'âge qui l'empêchait de lui parler, elle se sentait à cette époque là encore comme une gamine face à un adolescent qui avait lui sa propre vie et qui n'aurait certainement pas eu plus envie que ça de trainer avec la gamine qu'elle était et il devait avoir mieux à faire avec des filles plus âgées et plus belle qu'elle à l'époque. Elle approuva de la tête puis lui fit un léger petit sourire.

A cette instant l'envie de l'embrasser devenait un peu plus forte mais elle résista encore et garda sa tête dans le creux du cou de Gabe. Elle détacha ses mains et en posa une sur l'épaule de Gabe comme pour s'accrocher à lui quand à lui il posa un baiser sur l'épaule de la jeune femme son coeur battait un peu plus fort qu'à l'habituel, ils terminèrent la danse ainsi et Gabe remercia sa partenaire d'un baiser sur la main.

« Tout le plaisir est pour moi... » Répondit-elle en souriant.

Elle le suivit du regard quand il alla s'installer sur le canapé, Gabe lui tendit la main et elle la prit et se fit entrainer à côté du jeune homme. Elle s'adossa contre lui et il vint poser son bras autour de son cou. Elle lui prit le joint de la main et tira à son tour dessus. Elle se redressa quand il décida de passer comme il le disait aux choses sérieuses. Elle hésita un moment avant de répondre et retira un coup sur le joint puis le regarda.

« Je te suit et je voudrais bien aussi un autre verre tant qu'on y est. » Lui fit-elle quand lui se resservit un verre.

Il lui donna son verre et elle en but une bonne gorgée. Gabe se mit à préparer l'ecstasy sur la table, elle le regarda faire. Gabe était près à sniffer la poudre qui était maintenant prête sur la table mais Ashlee l'arrêta avant qu'il ne commence quoi que ce soit. Elle posa sa main sur le bras du jeune homme et posa le verre qu'elle avait dans l'autre main puis à l'aide de cette main elle tourna le visage de Gabe vers le sien.

« Avant qu'on continue j'ai envie de faire quelque chose, autant être clean quand je le fait . » Elle voulait depuis un moment l'embrasser et là c'était le moment où jamais de toute façon ils ne s'en rappelleraient certainement pas le lendemain car ils se seraient trop défoncé la veille elle n'avait rien à perdre.

Elle le regarda dans les yeux puis s'approcha dangereusement de lui et vint coller ses lèvres à celle du jeune homme pour l'embrasser tendrement. Elle se détacha enfin après un petit moment puis regarda la poudre sur la table en souriant heureuse d'avoir pus l'embrasser au moins une fois.

« Les femmes d'abord je présume. » Disait-elle en souriant.

Elle sniffa une ligne de poudre puis le regarda à son tour faire. L'ecstasy pouvait être sniffer et/ou avaler elle opta pour les deux en prenant un des comprimés pas encore écrasé sur la table puis en avala un avec le reste de son verre de whisky.

Ce qui se passait ce soir était l'un des miracle qu'avait fait Sydney pour moi depuis quelques années déjà. Ici j'avais immédiatement eu l'impression que je pouvais mettre en suspens des tas de choses, tout ce qui me hantait pour profiter de moments merveilleux. C'était ce qui m'avait convaincu de rester à Sydney, c'était assez loin pour essayer de ne plus penser à Perth et c'était une ville pleine de surprise et dynamique. Ce soir Jemi était là et c'était un de ces moment de suspens, c'était exactement ça. La vie nous offrait quelque chose, le droit de ne pas être jugeait, le droit de vivre sans peine, le droit d'arrêter de réfléchir pour agir et ne faire qu'agir. Peu importait les conséquences, ce soir tout serait permis. Nous étions en train de danser à cet instant. L'un tout près de l'autre, Jemi avait sa tête sur mon épaule et je déposais un doux baiser sur son épaule dénudée par son t-shirt tombant légèrement, puis un second. La fois d'après mes lèvres vinrent se poser sur son épaule, l'effleurer sans plus se relever. Mon souffle chaud caressant sa peau.
Il n'y avait plus rien d'autre, la seule chose interdite était justement de penser à ce monde. Ce soir on serait à la fois hors de ce monde et bien ancré dedans avec tout ce qu'il nous offre de meilleur.

La musique toucha à sa fin et je déposais un doux baiser sur la main de Jemi pour la remercier de cette danse. Je retournais sur le canapé et l'attirais avec moi. Elle vint et s'installa. Je passais alors mon bras autour d'elle un instant. Il était temps de passer à la vitesse supérieur. Concernant la drogue bien entendu. Je me redressais légèrement et commença par resservir les verres, Jemi me demanda un autre whisky et je m'exécutais. Je la vis alors le commencer tandis que je préparais de quoi nous envoyer encore plus loin de tout ça. J'avais demandais à Jemi si elle aussi souhaitais prendre de ecstasy et elle m'avait répondu que oui, je préparais donc de rail prêt à être sniffé. Lorsque les rails fut prêt, je regardais la table un instant avec un petit sourire. Je savais ce que cela provoquait et j'en étais dépendant depuis longtemps. J'étais un junkie et je le savais. Je me saisi de mon verre et en but une bonne gorgée avant de sortir de petite pastille de drogue pas écrasée et de la disposer à côté des rails.
Je ne m'attendais pas à ce qui allait se passer juste après. Bien entendu j'y avais pensé, mais cela me surpris venant d'elle. J'aurais pensé que ce serait moi qui ferait le premier pas. La main de Jemi attira mon visage vers elle, que je la regarde. Je la fixais alors qu'elle expliquait qu'elle avait envi de faire quelque chose avant d'être complètement stone. Son visage s'approcha dangereusement et ses lèvres plus froides vinrent effleurer mes lèvres chaudes. Le baiser fut doux et me transporta aussi loin que pouvait le faire une drogue. Je lui rendis ce baiser tendrement jusqu'à ce qu'elle se recul d'elle-même légèrement, me faisant toujours face de très près cependant. J'ouvris les yeux et l'écoutais. Elle venais de revenir à l'idée de prendre l'ecstasy. Je lui souris alors et ma main vint se poser sur sa joue et jusqu'à sa nuque. Mes lèvres s'approchèrent cette fois des siennes et je l'embrassais, comme je savais le faire. Je m'écartais ensuite et me redressais.

« Honneur au femmes, tu as raison. » Fit-je tout en la regardant sniffer le rail d'ecstasy.

Je savais qu'elle n'avait jamais fait ça mais il était inutile d'expliquer comment on faisait, on avait tous un jour vu des films sur ce sujet. Ce n'était plus un secret pour personne. Lorsqu'elle l'eut prit, je la vis se saisir du petit comprimé et le prendre avec son sky, je fus alors plutôt impressionné je dois dire. C'était pas tant le fait qu'elle soit capable de prendre cette drogue... C'était plutôt que je voyais ça comme un abandon, une confiance aveugle l'un envers l'autre. On s'abandonnait pour passer un moment inoubliable ensemble.

Je vins à mon tour au dessus de la table et sniffa le rail qui m'étais destiné. Généralement ça faisait toujours un peu mal lorsque cela passait mais la douleur laisserait bientôt place à l'extase complète. Je souris un instant à Jemi avant de prendre à mon tour le petit comprimé en supplément. La fête allait commencer. Je pris le matos et le rangea avant d'être trop stone pour y penser. J'étais connu des services de police, peut-être même un peu trop à mon goût et leurs descentes étaient souvent dangereuses pour moi.

« Je le range au cas où mais si tu en veux de nouveau, tu n'auras qu'à me demander ou même te servir. » fis-je en me levant. Lorsque je revins je me saisi de mon verre de sky et le termina d'une traite. Je me sentais voler, comme sur un nuage, robuste comme un roc, puissant comme la tempête et brûlant de mille feux. Je mis du Muse sur la chaine, aussi fort qu'elle le permettait, je vivais au dessus de la boite de nuit où je travaillais, les voisins n'étaient pas vraiment du genre à appeler les flics pour tapage nocturne.
Je sortis alors une bouteille de whisky toute neuve, afin de laisser l'autre pour Jemi si elle souhaitait et l'ouvris avant de porter le goulot directement à mes lèvres. Je la descendit un peu tout en commençant à danser sur la musique comme un dingue, tournoyant avec la bouteille en l'air.

Ce fut ensuite au tour du canapé de me porter, debout, dansant sensuellement. La je déboutonna ma chemise, la gardant sur les épaules nonchalamment et descendis ensuite du canapé pour danser dans tous le salon en renversant tout ce que je trouvais sur mon passage. On était déchiré, défoncé et rien n'aurait pu déranger ce moment d'intimité. Je revins vers Jemi et lui pris la main, la faisant tourner sur elle-même avant de venir me placer derrière elle tout en dansant collé serré sensuellement, une main posé sur son ventre. Nous dansâmes ainsi un petit instant avant que je ne parte vers la fenêtre. Je l'ouvris en grand et poussais un cri de défoulement.


"Youhouuuuuuu !!" Fis-je en me tenant à la barrière. Je souris un instant et me retournais vers le salon. Je m'adossais à la barrière extérieur et sortis une cigarette que je portais à mes lèvres avant de l'allumer. Je tendis ensuite le paquet avec une cigarette légèrement plus sortie que les autres vers Jemi pour lui en proposer une.

La soirée avait commencé depuis un petit moment et plus le temps passait plus je me sentais à mon aise, ça devait surement venir des joints et de l'alcool que j'avais bu trop vite au tout début pour impressionner Gabriel. Je ne savais même pas pourquoi je cherchais à impressionner quelqu'un, je voulais toujours rester fidèle à moi même et faire les choses comme je le voulais. Il fallait quand même avouer que pour un beau mec comme lui j'aurais peut-être fait tout et n'importe quoi mais boire aussi rapidement autant d'alcool en une fois était stupide de ma part. J'étais bien contente qu'il m'ait invité ce soir là à venir passer du bon temps et c'est vraiment ce que c'était après que le malaise soit brisé avec ce qu'on fumait et la musique. On avait dansé sur Muse mais la musique devint vite un slow qu'au début je ne voulais pas faire mais il m'avait prise de cours donc je ne pouvais plus refuser. La musique nous berçait, j'étais dans ses bras et j'y étais bien, il me semblait que lui aussi se plaisait là où il se trouvait car il me donna un baiser sur mon épaule dénudé par mon t-shirt. A cet instant j'avais comme l'impression qu'il n'y avait plus que nous deux, rien que nous deux sur cette terre, cette idée me fit sourire et frissonner à la fois et pour rien au monde je n'aurais voulu être ailleurs ce soir.

La chanson dura un peu moins de quatre minutes, quatre petites minutes qui passèrent trop vite à mon goût mais comme on avait encore toute la nuit devant nous. Gabriel s'installa dans le fauteuil puis m'attira vers lui et je m'installa avec lui, il me proposa de passer au chose sérieuse et c'est donc ce que je fit, depuis le début de la soirée j'avais cette dangereuse idée de vouloir l'embrasser je n'osais pas le faire avant car je me sentais pas encore à mon aise mais là c'était le moment où jamais, j'étais un peu moins coincé quand début de soirée et je voulais pas être à moitié morte quand je l'embrasserais c'est pour cela qu'avant que je snif un rail de la poudre qui était sur la table je l'embrassa au premier abord il avait l'air surpris de mon geste mais il me rendit quand même mon baiser, le gout de ses lèvres chaudes et épicés se mélangèrent au mien plus froid et sucré. Son baiser était si tendre, on m'avait toujours dit qu'on pouvait voir des feux d'artifices quand on partageait un baiser parfait et là c'était le cas j'étais sur un petit nuage. Je recula légèrement étonnée de la perfection de ce baiser. J'étais satisfaite par ce baiser et je n'aurais pas demandé plus sauf si lui le voulait. Je détourna mon regard vers la table et sentait son regard toujours sur moi quand je sniffais le rail et que je pris un des comprimés pour l'avaler avec mon whisky. Même si c'était ma première fois je savais comment je devais procéder tout le monde le savais, j'avais déjà participé à pas mal de fête où des gens s'adonnaient à ses drogues et puis comparé à autrefois la télé ne montre plus que ça. Je n'avais encore jamais imaginé l'effet que ça faisait de sniffer pour la première fois mais là je le savais enfin, tout d'abord j'eu un peut mal sûrement la douleur du débutant mais ensuite mon nez chatouillait de l'intérieur et je reniflait à chaque seconde comme quoi la télé n'était pas si mensongère. Avec le mélange des trois ''drogues'' qu'on venait de prendre, car Gabe à son tour sniffa aussi et pris un comprimé comme je l'avais fait, j'étais certaine que je n'allais pas tarder à me retrouver sur un nuage tout rose, pourquoi rose? Parce que j'étais une fille et même si je détestait cette couleur, ce qui était assez rare pour une fille, je m'imaginait que le nuage sur lequel j'allais me retrouver serait rose bonbon comme de la barbe à papa.

Il se leva et pris ce qui trainait sur la table pour le ranger ''au cas où'' m'avait-il dit, au cas où quoi? Me demandais-je mais j'étais trop occupé pour penser à une réponse valable. Je lui souris puis hocha la tête pour lui faire comprendre que si j'en voulais encore je lui demanderais. Je le regardais ranger ce qui nous servait d'amusement ce soir puis pris mon verre et le vida d'une traite puis m'en resservit un autre, je me sentais déjà comme chez moi et j'espérais que cela ne le dérangerais pas trop. Il mit une chanson de Muse que je reconnu facilement il s'agissait de Supermassive Black Hole que je connaissait grâce au film Twilight. Il augmenta le son sans ce soucier des voisins, je souriais car je trouvais sa marrant de pouvoir avoir l'impression d'être dans une fête avec de la musique super forte alors qu'on était que deux. Je savais à ce moment que la vraie fête commençait maintenant, maintenant que nous avions la musique et que nous commencions à planer, en tout cas pour moi c'était le cas j'étais sur mon nuage rose bonbon j'aurais presque voulu en manger tellement cela me faisait penser à la barbe à papa de la fête foraine quand j'étais encore petite, bien sur aujourd'hui j'étais encore petite mais depuis le temps j'ai gagné en maturé et mon corps se transformait donc je n'étais plus une gamine mais une petite femme même si je me sentais pas encore comme tel mais ce n'était pas le point ce soir.

Gabe avait sortit une nouvelle bouteille de whisky et but directement à la bouteille ce qui fait que j'avais une bouteille pour moi toute seule contrairement à lui je continuais de boire mon breuvage dans mon verre de peur de m'étouffe comme en début de soirée. Il c'était vraiment lâché et se m'était à danser et tournoyer sur la musique. Je rigolais en le voyant faire. Il ne lui fallut pas longtemps pour se retrouver debout sur la canapé à côté de moi à mon tour je me leva et me mit à danser sur le canapé je l'admirais alors qu'il déboutonnait sa chemise tout en me mordant la lèvre, il était tout simplement parfait, son torse était magnifique et je sentais mes joues devenir un peu plus chaude et je savais que je devais virer au rose en un rien de temps. « You are so hot! » Murmurais-je, je n'étais pas sur qu'il m'ait entendu ou non dans les deux cas ça m'était un peu égale car je le disais plus pour moi que pour lui, mais je crois que si il l'aurait entendu je me sentirais conne d'être aussi direct. Comment un homme aussi beau et sexy pouvait il existait cela aurait du être interdit par la loi. Non seulement il avait un beau visage, de beau yeux bleus dans lesquels je pourrais plonger mon regard pendant des heures voire des jours mais en plus il avait un corps plus que parfait, il avait de l'entrainement ça c'était sur. J'étais tellement dans mes pensés que je n'avais même pas remarqué qu'il était descendu du canapé jusqu'à ce qu'il revienne et qu'il me prenne la main, de mon autre main je poussa délicatement une mèche de cheveux encombrante derrière mon oreille en souriant. Il me fit tourner sur moi même et je me sentais aussi gracieuse qu'une ballerine en tutu rose, cette couleur me hantait aujourd'hui tout ce que j'imaginais depuis que j'avais pris de l'ecstasy était rose c'était assez ironique mais ça me fit rire. Gabe se retrouvait en un quart de seconde derrière moi et on dansait un collé-serré très sensuel, j'avais maintenant vraiment l'impression d'être une fille, non pas une fille mais une femme sensuelle et sexy, danser ainsi avec lui me donnait confiance en moi.

Il rompu la danse puis alla vers sa fenêtre et l'ouvrit grand et poussa un cri je ne sais trop pourquoi je le suivais et fit de même avant de me retourner et de m'appuyer contre le rebord de la fenêtre en penchant la tête vers l'arrière ce qui me permis de voir la ville remplie de lumière multicolore. Je me relevait puis m'appuya en avant sur mes coudes et j'admirais le paysage avec Gabe à mes côtés. Il me proposa une cigarette que j'acceptais volontiers, je ne fumait qu'à l'occasion ce qui était bien mais dérangeait certains de mes amis, un de ses jours je penserais à arrêter mais pas aujourd'hui l'heure était à la fête et je fumais presque à toutes les fêtes où j'allais. Je mis la cigarette sur le bout de mes lèvres et la tenait entre deux doigts, Gabe me présenta le briquet et l'alluma. Je mis ma main devant la flamme pour que le vent ne l'éteigne pas puis il l'approcha et j'inspirais pour que le bout de la cigarette s'enflamme légèrement. Je sortais la clope de ma bouche puis expira la fumait que je venais d'inhaler puis refit le même geste en portant la clope à mes lèvres. Je fit face à Gabe en lui souriant puis vint déposer un bisou sur sa joue comme pour le remercier.

« Je suis contente d'être là ce soir, je suis sûre que si j'étais ailleurs ça serait jamais aussi bien que maintenant. » Lui avouais-je et je le pensais, je n'aurais pas voulu être ailleurs à ce moment ni même à un autre moment. La musique s'arrêta malheureusement « Oh ben plus de musique ». Je me tournais pour regarder la chaine stéréo puis me dirigea vers celle-ci pour rejouer le même morceau « Et voilà comme par magie le tour est joué et musique te revoilà. » Je parlais comme une gamine c'était plaisant et puis c'était toujours mieux que d'être sérieux alors qu'on est entrain de s'amuser. Je regarda mon verre sur la table le pris et but ce qu'il restait dedans puis le reposa à sa place, cette fois-ci je ne me resservit pas immédiatement un autre verre.

« Tu sais ce qui serais encore plus génial à faire ce soir? » Disait-je en me retournant vers Gabe et en laissant apparaitre un sourire coquin sur le visage? Comment je m'étais débrouiller pour le faire ce sourire était un mystère même pour moi. Ce dont j'avais envie et qui rendrait ma soirée encore plus génial était une chose que je n'avais encore jamais fait avant et que j'avais envie de tester ce soir, j'étais sur de moi c'est bien ce que je voulais.

Nous allions atteindre le stade de non retour, c'était certain, j'y étais habitué, j'avais frôlé la mort une fois avec tout ça. J'avais bien failli y rester à force de me détruire. Ça ne m'avait pas amené à arrêter pourtant, je continuais à me détruire j'étais dépendant de toute façon. Jemi n'était surement pas habitué comme moi et j'allais surveiller son état, je ne voulais pas qu'elle finisse dans le coma par ma faute. La soirée suivait son cour. Nous avions pris tout ce que nous pouvions prendre en une soirée pour être complètement perchés et nous commencions à l'être, dans l'ordre des choses.
Jemi m'avait embrassé, j'avais été surpris au début puis lui avait rendu l'un de mes plus beau baiser. Cette soirée était une symphonie au rêve, un rêve que je n'étais pas en droit ni en mesure de briser, j'étais bien. Comme deux adolescents qui oublient la pauvreté de ce monde un instant et s'enferment à deux dans un océan de plaisir.

Je m'étais levé et commençais ce que je savais faire le mieux, m'éclater. Et j'allais le faire cette nuit jusqu'à en oublier mon nom, jusqu'à me fourvoyer, ma chair et mon sang. J'allais faire un bras d'honneur à cette société qui m'indiffère. Je dansais alors, virant tout ce que je trouvait sur mon passage et me nourrissant de rasade de whisky. Le liquide acerbe ne déchirait plus ma gorge depuis bien longtemps. J'étais sur un nuage. J'étais monté sur le canapé, et avais continué de danser sur la musique toujours à fond. J'avais ouvert ma chemise bouton après bouton en me déhanchant comme le diable l'aurait fait et Jemi n'en manqua rien, déshabillant mon corps des yeux en se mordant la lèvres inférieur. J'avais chaud très chaud et dans tous les sens du terme. Le désir se lisait en moi, je n'y pouvait rien, ce n'était plus une petite fille avec qui je jouait au grand frère, c'était une jeune femme à présent, une jolie jeune femme, avec des belles formes et un corps tout ce qu'il y a de plus désirable. Je descendis doucement du canapé et but une nouvelle gorgée de ma bouteille avant de la poser et d'attirer Jemi avec moi dans la danse. Elle prit ma main et je la fis tournoyer habillement si bien que je me retrouvais derrière elle. Je lâchais sa main, les miennes venant se poser délicatement sur les hanches de ma cavalière. Je ne l'entravais pas dans ses mouvements, mes mains n'étaient qu'effleurement, que caresse sur son petit corps. Elles quittèrent les courbes de la jeune femme le temps de tomber la chemise qui déjà m'entravait moi. Je la fis glisser de mes épaules. Une de mes mains vint alors sur le ventre de Jemi, me collant tout derrière contre elle et commençant à me déhancher. Je pouvais sentir son corps caresser le mien et mon désir grandir.

La chaleur devint intenable, cette fille, non cette femme, me donnait chaud, la chaleur irradiait dans ton mon corps. Je quittais son corps, me détachant de l'étreinte pour ouvrir la fenêtre et dehors sur le petit balcon je me mis à crier. On ne voyait ça que dans les films n'est ce pas ? Ce soir serait comme dans un film. Je venais de m'allumer une cigarette, proposant une autre à Jemi qui accepta. Je la lui alluma et elle commença à la fumée. Elle vint déposer un baiser sur ma joue. Cela contrastait pas mal avec le baiser qu'elle m'avait donné plus tôt et je voulais qu'elle le sache, non avec les mots, d'une toute autre façon, de la belle façon. Je la laissais terminais sa phrase cependant, gardant dans mon esprit ce baiser sur ma joue, d'une amertume sans nom à présent. Elle me confia qu'elle n'aurait voulu être ailleurs pour rien au monde. C'était un plaisir partagé. Le froid de l'extérieur m'aidait à me refroidir mais je n'avais pas oublié.. Je lui souris et retira la cigarette de mes lèvres. La musique s'arrêta et ni une ni deux je vis Jemi m'abandonner pour la rallumer, je la retins, lui saisissant la main et la ramena vers moi. J'expirais la fumée sur le côté avant de revenir vers elle. Mes yeux se plantèrent dans les siens et je me mordis la lèvres inférieure avant de capturer les lèvres de Jemi.

« Mes joues te sont interdites ce soir Miss Santos... » Soufflais-je arrogant avant de lui voler un autre baiser et de la laisser partir. Elle ralluma la musique, mettant la même qu'auparavant. Je souris lorsqu'elle réapparut devant la fenêtre. Je la vis finir son verre sans se resservir. Je fus distrait par des bruit dans la rue. Un type semblait s'énerver contre sa copine qui avait osé regarder en haut. C'était plutôt flatteur, je serais bien descendu foutre une droite à ce type pour lui prendre sa copine, mais ce soir là c'était Jemi, c'était sa soirée, elle allait faire ce qu'elle voulait. Je me tournais tout de même vers le couple en question et envoya un baiser. La fille rougit et je montrais de ma main que je n'avais pas fait ce baiser à la fille mais à son copain. Je le vis devenir encore plus enragé et se barrer en colère tandis que la fille me jetait un dernier regard amusé avant de le suivre de loin en l'appelant. Je souris à la fille et me retournais lorsque j'entendis Jemi me poser un question.
Je revins dans l'appartement et prit ma bouteille pour en vider encore un peu du contenu dans ma gorge.

« Dis moi tout princesse... Que veux-tu faire ? » Répondis-je ne manquant rien de son air coquin qui me poussait à penser que j'allais aimer la réponse.

La soirée commençait vraiment maintenant que la drogue faisait peu à peu son effet, je sentais, je savais que j'allais bien m'amuser avec lui. Je me sentais vraiment à mon aise depuis quelques minutes tellement que j'avais prit les devant pour faire ce dont j'avais toujours envie, embrasser le beau mec qui avait été au dessus de l'arbre depuis des années et que je n'arrivais jamais à atteindre car j'étais trop petite. Aujourd'hui je n'étais plus cette petite gamine, l'interdis était enfin accessible mais je me mettais quand même des limites, il m'avait embrassé une fois okay mais je ne savais pas si il allait le faire deux fois donc la balle était dans son camp et pourtant j'avais envie de recommencer car c'était un baiser parfait.

La musique tournait et Gabe c'était levé pour danser il me faisait rire en détruisant presque tout sur son passage, on aurait presque dit que c'était intentionnelle mais je préférais croire que ça venait de ce qu'on avait pris. Il est vint me rejoindre sur le canapé mais debout pour danser, sans réfléchir je l'avais rejoint et c'était loin de me déplaire car il commença à déboutonner sa chemise pour laisser une vue sur son magnifique torse j'étais tellement plongée dans mes fantaisies que je n'avait pas remarqué qu'il était descendu. Je le dévisagea du regard tout en me mordant la lèvre inférieure je commençais à avoir chaud, cela venait il de ce que j'avais pris ou du beau mec qui se tenait debout devant moi en train de danser et de se déshabiller? Soit même un mélange des deux, qu'importe il m'invita à le rejoindre et être une nouvelle fois sa partenaire de danse pour la soirée. Cette fois je n'hésitais pas un instant comparé à la première fois où j'étais un peu plus coincée, si je voulais m'amuser il y avait intérêt à ce que je sois moins coincée. Je lui fit un de mes plus beau sourire puis lui tendit la main il m'attira vers lui en me faisant tournoyer sur moi même, peu de mec dansait de nos jours pour eux c'était un truc de gamin mais selon moi seul un vrai homme avait assez de courage pour danser et bien danser en plus. Il se glissa derrière moi et posa ses mains sur mes hanches, ses mains sur mes hanches étaient si douce il y allait avec délicatesse tel des caresses. Il me frissonner et bouillir en même temps. Le contact de ses mains ne se faisait plus sentir sur mes hanches, je tourna légèrement la tête et remarqua qu'il enlevait carrément sa chemise là je lui aurait volontiers sauté dessus comme une tigresse qui avait devait elle un beau gibier mais en mon fort intérieur je savais que je ne devais pas le faire, en tout cas pas maintenant. Il se rapprocha de moi et posa une de ses mains sur mon ventre puis se déhanchait pour danser avec moi je l'accompagnais dans ses mouvements tout en étant douce et sensuelle à la fois. Son corps aussi près du mien me donna la chair de poule, je pouvais sentir mes petites hormones faire des sauts dans mon corps tel des acrobates professionnelles. J'inspirais un coup puis soupira de plaisir. Je sentais son souffle chaud dans mon cou et me mordais toujours la lèvre si je continuais je me la tailladerais presque. Je continuais de danser en me déhanchant tout en passant une de mes mains dans mes cheveux et je posais l'autre sur l'avant bras de Gabe qui m'accompagnait dans mes mouvements, on ne faisait plus qu'un pendant cette danse. On restait à danser une minute ou deux je n'en étais pas sûr.

J'avais de plus en plus chaud et je me sentais planer cette sensation était incroyable. On terminait de danser et Gabe c'était dirigé vers la fenêtre et poussait un grand cri qui résonnait non seulement dans l'appartement mais qui devait aussi avoir fait retourner des passagers sur leurs chemins. J'avais vite fait de le rejoindre, j'étais attirée vers lui comme deux bouts d'aimants. Il s'alluma une cigarette et m'en proposa une que j'acceptais volontiers, il me l'alluma et je tira une taffe puis expira vers le haut en faisant basculer ma tête puis vint lui déposer un baiser sur la joue. Au bord de la fenêtre il faisait bien plus froid qu'à l'intérieur ou en tout cas l'extérieur me parut plus froid que mon corps et me fit frissonner. La musique c'était arrêtée, je voulais aller remettre la musique mais surtout fuir le froid. Je n'avais pas le temps de m'enfuir que ma main fut prisonnière de celle de Gabe et il m'attira vers lui. Je posais mon autre main sur son épaule en veillant à ne pas le bruler avec la clope que je tenais. Il plongea son regard dans la mien remplie de désir si il ne m'embrassait pas après ce geste j'allais le faire moi même puis lui en vouloir de me charmer ainsi et ne pas faire ce qu'il devait faire. Il se mordait la lèvre comme je l'avais fait moi-même avant, cela ne pouvait dire qu'une chose son regard se posa ensuite sur mes lèvres. Je pensait tout on fond de moi ''fait le, je le veux tout autant que toi, vas y ne me laisse pas te supplier'', en aussi peut de temps qu'il me fallait pour dire ''yes'' il colla ses lèvres aux miennes. Je fermais mes yeux pour profiter de cet instant après un long baiser nos lèvres se séparèrent enfin, ma main glissa le long de son bras et vint se mettre le long de mon corps, l'autre main était toujours prisonnière de la sienne.


« Mes joues te sont interdites ce soir Miss Santos... » Le fait qu'il m'embrasse avant de dire cela signifiait une seule chose, j'avais quartier libre pour l'embrasser tant que je le voulais, je hochais la tête comme un pour dire que c'était réciproque puis il m'embrassa à nouveau les muscles de ma main se relâchèrent laissant ainsi ma cigarette tomber. Lorsqu'il me laissa enfin respirer je pu reprendre mes esprits, je regarda la cigarette à mes pieds et l'écrasa même si elle était à peine entamée, je rangerais avant de partir ce soir si je partais ce soir, sinon je le ferais demain matin à mon réveil.

J'allais remettre la même chanson qu'on venait d'écouter puis me tourna vers la table et vida mon verre puis me retourna enfin vers Gabe qui avait son regard rivé vers l'extérieur il fit un geste avec sa main que je n'avais pas bien compris mais peu importe. En le regardant se retourner vers moi torse nu j'avais envie d'une chose maintenant que mes petites hormones étaient en feu et avec un aussi magnifique corps devant moi. J'affichais un sourire coquin en lui disant qu'une chose rendrait la soirée encore plus parfaite, il s'agissait d'une chose que je n'avais encore jamais fait avant, comme quoi il y avait une première fois à tout et ce soir était la soirée où j'expérimentait tout ou presque pour la première fois, mais cette première fois était différent de tout autre chose. Il s'agissait tout simplement de MA première fois, je voulais perdre mon innocence ce soir que ce soit avec lui ou avec n'importe qui d'autre. Je me sentais plus prête que jamais, je n'avais plus peur du tout comme je l'étais avant. J'affichais un de mes plus beau sourire coquin. Je porta ma main au visage et passa mon pouce sur ma lèvre inférieure puis le mordit en lançant un regard séducteur vers Gabe pour lui faire comprendre rien que par mes gestes ce que je voulais. J'avançais vers la chaine stéréo et arréta le CD qui tournait pour mettre la radio comme par hasard il passait ''Tonight I'm loving you'' de Enrique Eglesias, la version soft de ''Tonight I'm f*cking you''. Tout avait l'air calculé c'était presque impossible de le croire c'était comme dans un film. Incroyable mais pourtant vrai.

« Ce soir le petit chaperon rouge va devenir une grande fille » Disait-je sur un ton des plus sexy en y rajoutant en petit gémissement de plaisir. Je tournais le dos à Gabe puis fonça vers la porte et sortit aussi vite qu'une furie j'allais à la chasse pour trouver la personne qui voudrait de moi ce soir, laissant mon hôte derrière moi, je n'avais pas fermé la porte derrière moi mais je l'entendit se refermer et me retournai pour trouver Gabe qui m'avait suivit.

Le jeu ou du moins ce qui ressemblait à un jeu de séduction était lancé... Le libertin que j'étais venait de montrer cette part en lui et j'avais trouvé échos dans le comportement de la jeune femme. Elle n'allait pas me laisser en plan, elle était là pour s'éclater, se détruire un peu et surtout tenter tout ce qu'elle n'avait jamais tenté. Ceci présageait une soirée des plus géniales. Il y avait eu ce premier baiser puis la danse, je crois que c'est à ce moment que j'ai sentit le plus sa sensualité. Bien sûr le baiser était parfait mais son corps contre le mien, se déhanchant sensuellement, c'était tout simplement indescriptible.
J'avais toujours trouvé cette danse très sexuelle... Et j'avais confirmation que je ne me faisais pas des idées avec ce soir. Elle avait levé un bras en l'air, la main passant dans ses cheveux et laissant entrevoir ainsi son cou et un début de décolleté à faire pâlir un prêtre. Son autre main s'était posé sur mon avant bras, sur celui qui guidait ses mouvement de bassin, la main posée sur son ventre. C'était indéniable qu'elle me faisait de l'effet, et si je n'avais pas été gentleman ce soir, je lui aurais surement déjà sauté dessus, mais je devais me retenir, c'était à elle de décider. Elle avait pris les devants avec le baiser, peut-être continuerait-elle sur cette voie ? Je profitais de ce moment, sentir ses formes contre moi me faisait frissonner. En temps normal, une jeune femme qui m'aurait fait ça... Aurait fini soit sur le bar, soit dans mon lit.

Je sentis le besoin de m'écarter avant de craquer et ce fut la terrasse qui m'accueillit. La il faisait frais, presque froid, mais mon corps rendu bouillonnant par mon hôte ne voulait redescendre en température, j'étais complètement enflammé. Ajouté a ça l'alcool et la drogue et vous avait un type remonté à bloc. Et ce fut à ce moment qu'elle me refroidit légèrement. Elle déposa un baiser sur ma joue, quel honte après ce qu'elle venait de me montrer... Avait-elle besoin que je la rassure ou voulait-elle vraiment laisser mes lèvres à une autres... Je ne laissais pas le froid s'emparer de nous et l'attira vers moi alors qu'elle souhaitait rentrer pour remettre la musique. Et je l'embrassais, lui rappelant ainsi qu'elle y avait le droit ce soir, que je n'étais plus ce type inaccessible. Que je ne voulais plus me retenir avec elle.
Elle sourit et me rendit mon baiser tandis que sa main retombé nonchalamment comme si je venais de la mettre sur un nuage encore plus haut. J'étais plutôt satisfait de moi, le message semblait être très bien passé et lorsque je vis sa cigarette sur le sol je fus convaincu qu'elle n'était pas indifférente.
Je ne pus m'empêcher de la déshabiller du regard lorsqu'elle entra finalement dans l'appartement. J'entrais à mon tour, mon corps reprenant une température normale peu à peu même si toute mes pensées étaient dirigées vers la jeune femme. Des pensées loin d'être catholiques croyez moi.

Elle se tourna vers moi après avoir terminé son verre et me fixa avec un air aguicheur. Je crus mourir pendu à ce sourire coquin. Je m'étais presque enfilé la moitié de la bouteille de whisky à présent et lorsque Jemi commença à me répondre. Elle me lâcha une phrase choc qui eu le don d'éveiller tous mes sens. Elle était le petit chaperon rouge, c'était une façon de dire qu'elle était pure et vierge et qu'elle voulait rencontrer le grand méchant loup. Je me mordis la lèvre en reposant ma bouteille et je n'eus pas le temps de dire ouf qu'elle s'était envolé par les escaliers descendant je suppose vers la rue. Je balançais ma tête en arrière avec un large sourire en me disant *laisse moi être le grand méchant loup...*

Je ne réfléchis pas plus longtemps, je ne devait pas la perdre de vue, je me saisis de mes clef, de mon porte feuille et de mes clopes. Je glissais mon paquet dans une veste que je venais d'enfiler par dessus une chemise et descendis en claquant la porte de l'appartement. Je descendis les marches deux par deux et rattrapais vite l'objet de mes désirs.
On arriva dans la rue et je posais ma main dans sa nuque en restant à côté.

« On va aller dans cette boite, je suis sûr qu'on s'y sentira bien... » Fis-je avant d'entrer dans le night club. L'avantage de ce night club était qu'il y avait à la fois des hommes et des femmes qui faisaient le strip tease, de quoi se rassasier de jolies images et de trouver avec qui passer la nuit.
Je commandais deux sky de plus au barman qui me servit en un rien de temps et en tendit un à Jemi, je trinquais avec elle et lui vola un baiser avant de boire dans mon verre. Je m'accoudais alors au comptoir et jeta un œil dans la salle, une femme au loin semblait m'avoir remarquer et je dois dire qu'elle n'était pas mal, mais j'avais déjà dans l'idée de surveiller Jemi plutot que de chercher à draguer. Si cette femme voulait de moi, elle devrait venir me chercher, je ne bougerais pas du comptoir.

Je jouais à un jeu dangereux, je n'avais plus peur de me brûler loin de là. Je jouais dans la cours des grand à partir du moment où je l'ai embrasser, j'avais franchi la frontière plus moyen d'aller en arrière et de toute façon je n'en avais pas envie. On avait bu, fumé, dansé, on c'était drogué, on avait encore bu, dansé puis fumé. Et entre temps on c'était encore embrassé, l'extase, je planais et ça n'avait plus rien à voir avec l'ecstasy que j'avais sniffé ou le joint que j'avais fumé. Ce n'était pas non plus le mélange de tout c'était tout simplement mon corps qui voulait laissé sortir la tigresse qui était au fond de moi. Mon corps répondais non pas naturellement à cet appel physique, la tension montait entre nous ça c'était plus qu'évident. Notre danse était sensuelle et même sexuelle, je devais faire me retenir pour ne pas exploser, je sentais son bassin dans mon dos quand on dansait. Ma main effleurant la sienne n'était pas innocente, bien au contraire, pareil pour sa main sur son ventre. Il me touchait comme un homme touchait une femme et non pas une fillette. Ca aurait presque pu être déplacé si je ne faisait pas pareil avec ma main sur son bras. Je l'allumais comme je n'avais jamais fait avec un autre mec avant. Ce n'était pas pour nous déplaire comme on continuait jusqu'à ce que là chanson ralentisse. Le bord de la fenêtre m'avait refroidit mais Gabe s'empressa de changer ça en m'embrassant et en m'interdisant ses joues ce soir. Je n'allais certainement pas refusé. En temps normale je n'aimais pas qu'on m'interdise quelque chose mais là cette interdiction allait me plaire et pas qu'un peu. Mes hormones sautillaient encore, enfaite ça n'avait jamais vraiment arreté depuis le début de la soirée.

Il y avait une chose que je voulais absolument faire ce soir avant que je ne change d'avis, je voulais coucher. Je le fis comprendre à Gabe avec un regard et un sourire et une métaphore des plus explicites. Quand j'étais petite on m'avait raconté l'histoire du petit chaperon rouge, c'était juste un comte parmi tant d'autre il n'avait aucune signification particulière à part le fait que c'était toujours le bien qui l'emportait toujours sur le mal, c'était toujours la morale des comtes et fables. Plus tard j'ai appris la version plus philosophique de ce comte qui ne m'intéressais pas plus que ça avant mais que j'allais adorer ce soir. Le petit chaperon rouge était une pucelle qui avait perdu son innocence et qui a eu le droit à sa cape rouge pour montrer qu'elle était maintenant une grande fille. J'allais être le petit chaperon rouge ce soir, j'allais retirer ma cape blanche et en porter une rouge qui symbolisait le mieux le fait que le sang coule et tâche l'habit blanc de l'enfant.

Je fonçais sans un mot vers l'extérieur et était très vite suivit par Gabriel. Il vint se mettre tout près de moi et posa sa main sur ma nuque, la scène était si parfaite que j'en aurais pleuré. Il me renseigna sur notre destination, la boîte juste à côté. Je n'allais pas refuser je voulais trouver quelqu'un et les boîtes étaient les meilleures endroit pour ça. Je ne dit pas un mot, comme seule réponse j'avais hoché la tête, il n'y avait rien de plus à dire.

On entra dans la boîte, normalement on ne m'aurait pas laissé entrer comme je n'avais que 17 ans mais je supposais que Gabe devait être connu ici et que comme j'étais avec lui on ne nous disait rien. La boîte de nuit était impressionnante à Perth j'étais entrée une ou deux fois dans des boîtes de nuit mais jamais je n'en avais vu des comme ça, enfin je n'avais pas encore l'âge légale pour être dans ces boîtes et comme à Perth c'était des boîte interdit au moins de 16 ans ils allaient pas laisser des gens faire des strip-tease sur les tables pour le pur plaisir de la clientèle. Je descendais les marches avec Gabe à mes côtés, tout le monde bougeait de notre passage quand on avançait. Je savais que Gabe était videur dans un night club donc il devait être pas mal connu et certainement personne ne voulait avoir à faire à lui, donc je pouvais me sentir en sécurité et si un mec osait aller trop loin sans mon accord je savais que je pouvais compter sur Gabe pour venir m'aider.

On alla au bar et il nous commanda deux boissons et me tendit mon verre, on trinqua et avant même que je puisse porter mon verre à mes lèvres il m'embrassa, j'étais prise de cours mais je répondait brièvement à son baiser puis bu mon verre. Une femme nous regardait, enfin je pense plus quelle regardait Gabriel mais quand même, il avait pas l'air de s'en soucier, moi je ne voulais pas jouer les gacheuses de fêtes donc je déposa mon verre vide sur le comptoir et regarda Gabe.

« Je vais me chercher quelqu'un, amuses toi bien avec la blondinette qui te dévisage. » Lui disait-je gentiment avant de l'embrasser une dernière fois et de disparaitre das la foulée. J'étais en plein milieu de la piste de danse et dansait avec tous les mecs qui étaient autour de moi. L'un d'eux me déshabillait du regard, en plus il était mignon j'avais fait mon choix, ce soir ça serait lui. Je lui fit un grand sourire et m'approcha de lui collant mon dos à son torse et passant ma main en arrière et en la faisant revenir en caressant le cou du beau brun.

Sa métaphore m'avait immédiatement parlée, s'était comme si elle venait en deux mots d'évoquer mon plus grand fantasme. C'est peut-être cliché de vouloir être le grand méchant loup mais c'était bel et bien ce que j'étais. J'avais été un séducteur hors pair pour beaucoup de jeunes femmes dans cette ville et ailleurs, j'étais connu pour ça, c'était comme une réputation que je m'étais forgé. Je vois, je veux, je prend... voilà comment me décrivaient les gens autour. Les types surveillaient leurs copines tandis que les filles célibataires que je choisissais tombaient l'une après l'autre dans mon lit. Il m'était arrivé d'en avoir plusieurs en une nuit, ensemble où à la suite. Un monstre dirait certaines, celle là n'avoueront jamais qu'elles en fantasment aussi. Prétentieux ? Non croyez moi... La nature m'a pourvu de tous les atouts qu'un homme puisse vouloir pour séduire et j'en fais usage avec élégance.

Nous étions à présent dehors, Jemi m'avait allumé avec une phrase à laquelle je n'aurais sur résister et j'allais accéder à sa requête. C'était elle qui décidait ce soir et je ne me voyait rien lui refuser. Elle voulait attraper celui qui lui prendrais sa première nuit, et bien nous allions tout mettre en œuvre pour qu'elle l'obtienne. Vu la façon qu'elle avait de mettre le feu à mon entre jambe et ailleurs, je ne pansais pas une minute qu'elle aurait du mal. D'autant plus que les hommes sont beaucoup moins farouche que les femmes en général, de base.
Le videur ne fit pas de problème lorsqu'il me vit arriver avec Jemi, oui elle était jeune et oui il aurait du refuser qu'elle entre, mais pas avec moi. Il savait qu'elle ne risquerait rien à l'intérieur avec un type comme moi. Ma seconde réputation... Quoique à bien y réfléchir c'était peut-être même bien la première. Un cogneur de première... Le videur le plus crains de toute la côte Est. C'est moi qui éclate les tronche sur les tables, c'est moi qui affronte l'arme blanche et me recoud tout seul en cas de blessures... Oh bien sur il m'est arrivé de subir des vengeance, à plusieurs sur un seul type, ou des pneu éclaté... la pire fois me couta une énième cicatrice, un type avait sorti une arme. Mais j'avais gagné tant de combat là où les autres avaient échoué qu'il fallait être le dernier des abruti pour s'en prendre à moi.

On descendit les marche menant à la salle ensemble et au comptoir le type m'appela par mon prénom. Je ne l'avais jamais vu mais de toute évidence quelqu'un m'avait déjà présenté. Je lui serrais la main et avec Jemi on commença notre sky non sans que je lui ai volé un baiser. Je ne quittais pas la fille qui m'observait des yeux et pour tout dire elle était pas du tout à mon goût finalement. Je terminais mon verre lorsque je vis Jemi boire presque cul sec le sien et le poser avant de me planter au comptoir pour rejoindre la piste de danse et partir en chasse. Je lui souris et la déshabilla du regard tandis qu'elle rejoignait la piste. Je la trouvait absolument splendide d'attirance. Le type qu'elle choisirait ce soir serait un chanceux. J'observais les environs et mon regard se posa sur une stripteaseuse puis sur un brune au loin. Une coupe garçonne ébouriffée sur un tout petit visage arrogant. Des yeux verts et un petit sourire coquin. Mais elle n'était pas seule de toute évidence, une bande d'ami. Est-ce que l'un d'eux avait le droit de toucher son corps... Je le saurais bien vite de toute façon.
Je dirigeais mon regard encore fois vers Jemi qui semblait déjà bien s'amuser avec un type. Je souris et baissa la tête avant de prendre mon second verre et de partir vers la coupe garçonne. Je passais devant la stripteaseuse qui arrêta mon chemin en plaçant se jambe dénudée et au combien élégante devant mon torse. Je me stoppais un sourire naissant sur mon visage et me tournais vers elle. Elle descendit le long de la barre et vint son visage à ma hauteur. Elle me souffla de la retrouver à une certaine adresse, après la fermeture. Je lui souris et déposais un baiser sur les lèvres avant qu'elle ne reprenne son travail.
Je ne pus m'empêcher d'admirer ses magnifiques formes avant de suivre ma route et de rejoindre la rebelle, un sourire diabolique sur le visage. Je venais de saisir au passage deux coupes de champagnes sur un plateau et arrivé à sa hauteur, je lui en tendis une. Elle avait fait semblant de ne pas me voir arriver et cela me fit rire. Elle ne mit pas bien longtemps à se retourner lorsque je fis entendre ma voix.

En quelques minutes je la fis sourire et j'échangeais quelques mots doux. Elle était de celles qu'il faut séduire. Ma main se saisit de la sienne et je lui demandais de m'accompagner. Un des types qui l'accompagnait la retint et lui demanda si tout allait bien. Elle lui répondit et me suivit jusqu'à un petit carré de fauteuil vide. Je m'installais sur l'un d'eux et l'attirais sur mes genoux. Ma main sur sa cuisse dénudée devint caresse tandis que mes lèvres venaient enflammer son cou. Elle fut encore plus réceptive que ce à quoi je m'attendais. Il y avait des filles comme ça, qui aime que les types soient entreprenant et sachent ce qu'ils veulent, sans pour autant être irrévérencieux. J'avais trouvé celle qui partagerait ma nuit.
Des baisers langoureux furent échangés et la chaleur montant elle commença à descendre ses lèvres dans mon cou. J'eus alors le loisir de lever les yeux et ils se posèrent immédiatement sur Jemi. Elle ne semblait pas en mauvaise posture, du moins, le type n'était pas violent, mais je le détestait déjà.

Je les observais un temps, oubliant presque mon plaisir avec la rebelle. Les mains du type tâtonnaient de façon moite le corps vierge de Jemi et ça m'était insupportable, il était irrévérencieux, il manquait clairement de respect... Je sentis mon cœur et mon corps entrer dans une colère noir. Un autre type s'était mis devant Jemi et elle dansait maintenant entre les deux types... Sa première fois ne devait pas se passer ainsi, je le refusais. La main du type venait de caresser violemment la poitrine de Jemi et voilà qu'il se mettait à la faire descendre, où s'arrêterait-il, allait-il oser la caresser ainsi, sans intimité... Je stoppais alors ma rebelle lui relevant le visage. J'étais en colère et elle n'y était pour rien, elle était parfaite... Mais ce soir Jemi perdait sa virginité, et je ne voulais pas qu'elle soit déçu. Je venais de me rendre compte que quelque soit l'état dans lequel elle était, elle ne devait pas perdre sa virginité avec n'importe qui... Et elle l'embrassait...

Je me levais, plantant ma rebelle sur place non sans m'excusais et me dirigeais vers Jemi et les deux types. Je me plantais devant eux et le premier qui me vit, celui qui se trouvait devant, lui sembla me reconnaitre, j'avais déjà du le rencontrer, il s'éclipsa sans même que j'eus besoin de parler. L'autre par contre était bien trop chaud... Bien trop excité. Je le fixais et mes yeux s'arrêtèrent sur sa main caressant le bas ventre de Jemi.
Je tendis ma main à Jemi qui s'en saisit et je l'attirais vers moi. J'étais nerveux, je tremblais de fureur. Le type me toisa, il était plus grand que moi. Je me mis devant le type et sans aucun détour, je lui décrochais la mâchoire comme je savais le faire avant de le relever par les cheveux et de lui donner un coup de genou. Je me reculais en lui donnant un léger coup de pieds. Je me retournais vers Jemi et lui saisis le bras.

« On sort... » Fis-je autoritaire. Je ne voulais pas être autoritaire avec elle, je l'étais avec moi, car si je restais, j'allais envoyer ce type à l'hôpital.

On c'était rendu dans une boîte de nuit dans laquelle Gabe avait l'air d'être connu donc on ne nous fit aucun problème vu mon bas âge. Il nous avait commandé deux boissons et je bu la mienne cul sec avant de l'abandonner pour aller me chercher quelqu'un pour le reste de la soirée. J'avais remarqué qu'une grande blonde regardait dans notre direction et admirait Gabe. Je lui avais souhaité de bien s'amuser avec la femme puis disparu sur la piste de danse.

Il y avait plein, tout plein de monde, tellement que mon choix fut difficile à faire mais un garçon sortait de l'ordinaire, il avait les yeux vert grisâtre et les cheveux châtains clair, il devait faire environ 1 mètre 75 si pas plus et avait un vrai corps d'athlète. Depuis tout à l'heure il m'observait mais n'osait pas s'approcher de moi alors c'est moi qui fit le premier pas pour lui montrer que je ne plaisantait pas ce soir. J'étais bien loin de plaisanter ce soir ça aurait été lui. Je m'étais collé à lui de dos et avait passé ma main sur son cou tout en me déhanchant sensuellement, je me retournais et me rapprochait encore plus de lui, nos deux corps se collait l'un à l'autre, on aurait pu ne former qu'un sur cette piste de danse. Il me demanda à l'oreille mon joli petit prénom et je cru marrant de lui répondre n'importe quoi sauf mon vrai prénom, j'avais pas du réfléchir longtemps pour me trouver un prénom qui aurait tout son sens. « Ce soir je m'appelle Petit Chaperon Rouge. » Il avait pas intérêt à rire ou à ne pas comprendre la métaphore de ma réponse. Avec un grand sourire aux lèvres il me murmura « Alors Petit Chaperon Rouge, ce soir je serais ton Grand Méchant Loup. » Il avait compris où je voulais en venir c'était parfait, plus que parfait au moins je n'aurais pas eu à lui expliquer, je m'imaginais mal lui dire 'Euh oui excuse oh faite tu vas coucher avec moi ce soir parce que j'en ai eu envie.' Je rigolais à l'intérieur de moi à cause de cette pensée, c'était ridicule de dire une chose pareil quand on pouvait facilement ce faire comprendre par le langage corporel. Je lui fit un sourire ravageur qu'il me rendit avant qu'il ne m'embrasse, baiser que je lui rendit il était bien ce baiser mais sans plus ce n'était pas aussi impressionnant qu'avec Gabe je n'en avait pas le souffle coupé et le coeur battant la chamade mais c'était quand même quelque chose. J'espérais que ma nuit dans un lit avec lui serait plus comment dire passionnel.

On était toujours entrain de danser collé-serré quand un autre gars se ramena vers nous, je m'étais justement tournée à ce moment et le mec cru intelligent de me caresser la poitrine comme si j'étais une vulgaire prostitué, oui bien sur ce soir je voulais faire l'amour mais pas avec le premier imbécile qui se permettait de me toucher aussi impunément en plein milieu du public. De quoi j'avais l'air là avec ce naze qui me touchait comme si je lui appartenais, sa main descendit de plus en plus vers mon bas ventre et je recula, il s'approcha à nouveau de moi et me retouchait encore une fois. « Mais lâche moi gros nul tu te prends pour qui? » Je n'attendais pas de réponse de sa part mais quand même j'aurais adoré qu'il arrête ce qu'il ne fit pas, je lui lançais un regard noir. Ce type m'écoeurait en me touchant ainsi, soit il devait être bourré soit il était vraiment con de continuer après que j'ai reculé deux fois et que je lui avais demandé d'arrêter.

Gabe arriva enfin en plein milieu de la piste de danse et nous regarda, moi, le beau brun, et l'alcoolique anonyme. Mon beau brun disparu aussi tôt qu'il remarqua que Gabe était là pour moi, avec moi. Je soupirais, j'avais perdu mon grand méchant loup et personne sur la piste de danse ne le valait. Enfin non il y avait une personne qui était bien plus séduisant et attractif que c'était Gabe lui même. L'autre ne semblait pas avoir peur de Gabe bien au contraire il était plus grand et avait l'air plus offensif que Gabe je ne savais pas si il pourrait s'en prendre à lui si jamais ça tournait encore plus mal, je n'avais jamais vu Gabe en action donc je n'étais sûre de rien et je ne préférais pas savoir. Cet homme avait toujours sa main sur mon ventre me caressant. Il lui fallait un dessin pour comprendre que je ne voulais pas de lui, pas ce soir, pas jamais!

Gabriel me tendit la main et m'attira vers lui sans trop forcer, ni me brusquer. Je voulais que l'autre homme me lâche les baskets donc je préférais partir et rester avec Gabe, quand le pervers disparaitrait j'irais retourner chercher mon beau brun de la soirée car j'étais déterminée à coucher ce soir et personne ne pouvait m'en empêcher. Le pervers n'avait pas l'air d'avoir compris que je m'en allais de la piste de danse et que je m'en allais avec Gabe, il dévisagea mon protecteur et me retint par le bras, c'était sa plus bel erreur de la soirée. Gabe se mit entre nous et sans réfléchir lui donna un coup de poing, l'homme se retrouva à terre et Gabe continua dans sa lança en lui donnant un coup de genoux qui fit renoncer au pervers de revenir à l'attaque. Pendant qu'ils se battaient moi j'avais un peu beaucoup reculée pour ne pas me retrouver au milieu d'un coup de poing.

Lorsque Gabe en avait finit avec le mec il s'approcha de moi et me pris par le bras tout en m'attirant hors de la piste de danse. Sans que je puisse dire un mot il se dirigeait vers la sortie et me disait qu'on sortait sur un ton autoritaire. Je n'avais de choix que de le suivre, je n'allais pas faire un scandale en plein milieu d'une boîte de nuit avec celui qui venait de me sortir du pétrin, surtout que si on se disputait ici à l'intérieur ça pourrait mal tourner comme je suis mineur et je ne voulais pas qu'à cause de moi il ait des ennuis ce soir.

Dehors je dégagea mon bras de sa main et recula je voulais aller chercher le mec qui était parti quand Gabe était arrivé, soit lui soit un autre avec qui je jouerais au jeu des grands. « Je retourne chercher quelqu'un, je t'ai dit que ce soir j'allais devenir une grande fille et je compte bien le devenir quoi qu'il arrive. » Disais-je sur un ton arrogant. Gabe s'approcha de moi, il avait l'air furieux. Je reculais et me trouvait coincée avec un mur derrière mon dos. Gabe c'était encore plus approcher de moi et j'avais l'air d'être retenue captive entre lui et le mur.

J'étais pourtant en très bonne compagnie... La jolie brune semblait être prête à tout et j'aimais son physique et sa façon de m'allumer. C'était à la fois sauvage et distingué, comme je les aime. Elle m'embrassait à pleine bouche d'une façon plutôt entreprenante, elle descendait dans mon cou, me dévorant tout cru, ma main dans sa nuque découverte, la caressait. J'aime voir la nuque d'une femme, j'étais amoureux de cette partie. De petites mèches tombait dans sa nuque, dans lesquelles j'enfouissais mes doigts, tenant ainsi son visage tendrement. Mais toute cette merveille allait s'envoler en poussière dès l'instant que j'allais reposer mes yeux sur celle que j'accompagnais ce soir. Je savais qu'elle voulait trouver quelqu'un pour la nuit, pour sa première nuit, je connaissais donc ses intentions et comprenait son comportement. Mais il me suffit d'observer les deux types qui lui tournaient autour pour enrager au plus profond de mon être. Il n'y avait pas le respect et la délicatesse qu'elle aurait mérité cette nuit.

Je dus remercier ma jeune femme, ma rebelle. Je me levais et me saisis de son petit visage, la main dans sa nuque en douceur et m'excusais en lui volant un dernier baiser. « Je te retrouverais... » Lui glissais-je avant de filer en direction de Jemi et de ses deux acolytes. Tout c'était pourtant passé bien avec le premier qu'elle avait allumé, mais le second n'était qu'un pauvre type au mains sales. Je m'approchais d'un pas décidé, la colère irradiant en moi, si ça avait été possible, nul doute que des flammes auraient flambées dans mes prunelles bleus. Le type apparemment bien sous tout rapport s'éclipsa en me voyant me planter avec un air mauvais devant eux. Il faut dire que j'étais connu et que même les gens à qui on avait juste fait une description de mon physique n'avait pas trop de mal à faire le lien. Il n'y a pas 50 types avec les cheveux bruns ébouriffé, les yeux bleus si clair, un visage plutôt gâté par la nature, de taille moyenne et musclé finement comme je l'étais. Il ne leur fallait pas longtemps pour faire le lien avec l'histoire du videur qu'on leur avait raconté une fois.

Le second fut plus coriace, enfin si peu pour moi au final. Je venais de tendre ma main vers Jemi et l'attirer contre moi puis derrière moi lorsque je vis que l'autre tentait de la retenir aussi, mais d'une façon bien moins respectueuse que la mienne. C'était trop, je ne lui laissa même pas s'exprimer, j'étais en colère et personne ne viendrait me chercher des noises après ça, ils savaient tous que je ne frappais pas pour rien, si ce type recevait une correction de ma part c'est qu'il l'avait mérité.
En deux temps trois mouvements, il se retrouva à quatre pattes sur le sol en se tenant la mâchoire qui je l'avoue devait être douloureuse après ce que je venais de lui balancer. Ce genre de type est du genre à se relever et chercher encore plus, c'est pourquoi je l'avais relevé légèrement par ses cheveux avant de lui éclater la tronche sur mon genou. Je sentis son nez exploser et je le rejetais en arrière. Il se mit à quatre pattes de nouveau et sa main semblant empêcher son nez de saigner. Un simple coup de pieds dans les côtes suffit à le faire tomber sur le côté.

Je jetais un œil dans la salle ou presque tous le monde s'était arrêter de danser et me regardait en silence. Je leur fit signe de reprendre leurs occupations et me tourna vers Jemi saisissant son bras pour l'emmener à l'extérieur. On sortis et le videur me parla rapidement en me voyant sortir furieux avec Jemi.
« Eh Gabe, ca va ? Va doucement avec elle... » Fit-il, je me stoppais et le fixa « Tu m'as déjà vu faire du mal à une femme ? » lui lançais-je toujours plus menaçant. « Euh non... » « Ok alors lâche moi tu veux ! » le coupais-je avant de reprendre la route.

Jemi se défit de mon étreinte et commença à repartir vers l'entrée à la recherche de quelqu'un, le type qui s'était enfuit en me voyant arrivé. De toute évidence, il était peut-être respectueux mais il n'en avait rien à foutre d'elle et ce n'était pas un vrai homme, sinon il aurait pris le temps de me parler au lieu de filer à l'anglais. Elle marchais en reculant pour me regarder avec ce sourire arrogant que je ne voulais plus voir après ce qui venait de se passer. Je me mis à la poursuivre lentement si bien qu'elle se retrouva coincé contre le mur de derrière. Avant qu'elle n'ait pu s'échapper mes mains vinrent se poser sur ce même mûr, l'enfermant. J'étais très proche d'elle, en équilibre sur mes bras. Je jetais un regard en biais aux types dehors qui semblait attendre de voir ce qui allait se passer puis revint vers Jemi avant de baisser la tête avec un sourire.

« C'est trop... important.. Pour que tu le fasses avec un stupide inconnu qui ne saurait prendre soin de toi et t'offrir la première que tu mérites... » Fis-je avant de relever la tête vers elle « Tu dois trouver quelqu'un de bien, pas un sale con... » lui expliquais-je comme désolé de l'empêcher de bouger et en même temps pas du tout en train d'insinuer que ce type bien c'était moi. Ca ne m'avait pas effleuré l'esprit à vrai dire, j'avais une trop mauvaise opinion de moi.

Gabe avait vite fait de me rejoindre quand ce pervers m'ennuyait puis il s'occupa de son cas et m'amena hors de la piste de danse, Gabe regardait autour de lui et je fit de même les gens c'étaient figés et nous dévisagea du regard, je sentais mes joues rougir de honte, j'avais crée ce scandale. Heureusement Gabe était là et il leur fit signe de ne pas s'occuper de nous mais plutôt de s'occuper d'eux même et de leur vie. Il me tenait par le bras et me fit avancer vers la sortie en me m'adressa que deux mot sur un ton des plus autoritaire 'on sors' c'est tout ceux à quoi j'avais droit, j'avais l'impression d'être une gamine qui venait de faire une bêtise et qui allait se faire gronder. Je dois avouer que je stressais un peu. Alors qu'on était arrivé devant la porte de sortie un des videurs parla à Gabe, je lui fit un petit sourire gênée comme pour le remercier. Ce que Gabe lui répondit me rassura, même si il était furieux je pouvais être certaine qu'il ne me ferait pas de mal. Gabe ne laissait même pas de temps au videur de terminer sa phrase qu'il m'attirait déjà avec lui à l'extérieur.

Je m'étais dégagée de son emprise et fit demi-tour vers la boîte de nuit. Que je rentre dans celui là ou un autre ça ne changeait rien. J'allais me chercher quelqu'un j'étais déterminée même après ce qui venait de ce passer, j'avais toujours été une fille têtue et bornée donc je comptais bien faire ce que j'avais décidé plus tôt. Je marchais à reculons pour voir Gabe, j'affichais un sourire un peu arrogant puis cala ma lèvre inférieure entre mes dents et en la recouvrant de l'autre comme une petite fille. Gabe s'approchait de moi peu à peu, peut-être que je n'aurais pas du sourire aussi arrogamment. L'expression qu'il avait sur son visage me fit un peu peur mais je savais quand même qu'il ne me ferait pas de mal.

Je m'étais retrouvée coincée entre lui et le mur, avant même que je bouge ou fasse quoi que ce soit il mit ses mains de part et d'autre de moi contre le mur. On était très proche et mon coeur battait de plus en plus fort. Okay c'était pas normal là pourquoi quand j'étais aussi près de lui mon coeur battait de plus en plus vite? Pourquoi mes hormones étaient en ébullition? Pourquoi le fait qu'il soit aussi près de moi me faisait peur et était sensuel à la fois? Des types nous regardaient, on aurait dis des voyeurs qui avaient rien de mieux à faire que de regarder un type qui discutait avec une de ses amies. Ils devaient certainement penser que Gabe m'aurait sauté dessus à cet instant, vraiment n'importe quoi les gens de nos jours. Gabe détourna le regard vers eux puis ils s'en allèrent, qu'est ce que ces gens voyaient chez Gabe qui les faisaient fuir? Soit je m'en foutais de ces gens tant qu'ils ne revenaient pas ça m'arrangeait.

Gabe baissa la tête avec un sourire, je ne savais pas si je devais lui sourire en retour ou non donc je gardais une expression neutre sur mon visage. Il m'avait fait un discours tellement mignon j'avoue mais si j'avais envie de le faire avec un con ou non c'était pas à lui de décider. Je ne pouvais pas m'empêcher de rigoler ironiquement avec un sourire des plus sarcastique je fit face à Gabe.

« Fait moi rire Gabe, et tu crois que ce type bien c'est toi peut-être? Parce que si c'était toi tu aurais déjà du agir à ton appart ou me retenir quand je me suis éclipsée deux fois. » Je disais tout ça sur un ton arrogant puis le défia du regard. Je voulais bouger de là mais il m'empêchait de passer avec ses bras, ce qui commençait un peu à m'énerver. Je fronçais les sourcils et serais les poings et sans réfléchir je commençait à frapper Gabe sur le torse, je me faisais mal à moi mais je continuais quand même, j'étais déchainée en plus je commençais à avoir tête qui tournait surement à cause du triple mélange qu'on avait fait. Je fermais les yeux et me déchainais encore plus sur lui. « Lâche moi! Laisse moi partir Gabe! Je fais ce que je veux t'es pas mon père! BOUGE! » J'insistais sur le dernier mot et essayais de la pousser.

Je me sentais devenir dingue, en quelques minutes j'avais planté une créature de rêve et tabassé un type pour l'empêcher de profiter de Jemi pour sa première nuit. J'avais aussi fais fuir l'autre type d'un seul regard mauvais et avais envoyé balader le videur qui très vite avait compris que je n'étais pas dans un bon jour. Jemi m'avait alors échappé et avait commencé à y retourner mais il semblerait que c'était moi le prédateur dans l'histoire, et il venait de se réveiller en moi. Tous ceux autour qui me connaissaient le savaient et observaient la scène, attendant de voir l'animal sortir de l'homme que j'étais. Pourquoi y avait-il ce monstre en moi ? Et pourquoi sortait-il chaque fois que je voulais posséder une femme ? Et encore mieux, pourquoi ce soir ? Pourquoi avec Jemi alors que j'avais pris note des règles depuis le début... Je me sentais monstrueux d'un coup là planté devant Jemi, l'empêchant de partir, entourant comme dans une cage de mes bras robustes.

Je venais d'essayer de la raisonner pourtant, ce que je disais n'avait rien du discours d'un monstre. C'était censé ce que je disais et plutôt flatteur et protecteur pour Jemi, mais elle ne semblait pas le comprendre ainsi, elle avait peur de moi... Je le sentais et j'étais du coup choqué par ça. Ce n'était pas la première fois que je faisais peur à une femme mais ce n'était pas la même peur. Certaines avait eu peur de l'animal mais cette peur là était toujours teinté d'un désir sauvage que je leur fasse l'amour. Cette fois je sentais Jemi avoir peur de moi, une peur simple, sans désir. J'avais été violent et je faisais peur dans ces cas là, et par dessus le marché j'avais du mal à m'expliquer.

Elle se moqua de ce que je venais de dire et devint blessante. Je relevais les yeux vers elle sans pour autant relever la tête, ce qui faisait que je la regardais d'en dessous. J'écoutais ce qu'elle disait et relevais la tête en détournant le regard sans la libérer de mes bras. Un léger sourire ironique pris place sur mon visage tandis que je préférais ne pas entendre ces mots là. Elle avait raison, j'étais pas bien mieux que les deux types de la boîte et j'en étais conscient, elle méritait bien mieux qu'un type comme moi. Aucune fille ne devrait perdre la virginité avec un pauvre type.
J'allais répliquer lorsque Jemi se mit à me frapper, elle avait fermé les yeux et me frappais sur le torse de toutes ses forces en me hurlant de la laisser partir, de la laisser faire ce qu'elle voulait.
Je lui saisis les mains qui continuaient de me frapper et je tentais de l'arrêter mais elle était en colère elle aussi.
Je la stoppais plus violemment et la pris contre moi, l'obligeant à se calmer dans mes bras. Un court instant passa tandis qu'elle continuait de me hurler dessus et je m'écartais prenant son visage entre mes mains. Je la fixais sans un mot. La pluie s'était mise à tomber très violemment et nous serions bientôt complètement trempés.

« Jemi.. J'ai déconné... Mais ne laisse pas un inconnu irrespectueux te prendre ça bon sang ! » commençais-je avant de prendre conscience de ce que je voulais lui dire « Je veux être ton grand méchant loup... » ajoutais-je « je ne vaux surement pas plus que ces types mais... » Fis-je avant de me stopper en la fixant, en me noyant dans ses yeux. C'était ce qui m'avait rendu furieux, je le savais maintenant, je le sentais.. Bien sûr il y avait eu les mains moite du type sur son corps et les regards pervers qu'il lui avait adressé mais la vérité était que je voulais être celui qu'elle aurait choisi pour sa première nuit. Je voulais prendre soin d'elle et lui offrir sa plus belle nuit, celle qu'une femme n'oublie pas si c'est bien fait.
Je me perdis un instant dans mes pensées en la fixant avant que mes lèvres ne viennent s'entrechoquer avec celles de la jeune femme. Le baiser fut à la fois appuyé et tendre, rien d'agressif, juste un baiser passionné. Je rompis le contact et collais mon front contre le sien à présent mouillé par la pluie coulant à grosses gouttes le long de nos visages et collant quelques mèches de cheveux autour.

« Remonte avec moi... » murmurais-je enfin.

Non mais il se prenait pour qui en décidant pour moi et en me disant que je ne devais pas le faire avec n'importe quel con c'était mon corps à moi pas le sien donc je choisissait qui pouvait ou ne pouvait pas entrer dedans. J'aurais presque cru qu'il était jaloux du fait que je sois avec d'autres mecs ce soir alors qu'à la base je devait passer ma soirée avec lui. C'était un peu incensé de penser ça mais c'est la première chose qui me vint à l'esprit. J'étais toujours emprisonnée quand il me parla, je cru bon de lui répondre arrogamment puis le défiait du regard.

Je me rendais compte que ce que j'étais entrain de dire n'était pas très sympa de ma part mais je m'en foutais un peu mais dans le fond je savais que j'avais raison, si il voulait vraiment pas que je le fasse avec le premier venu il avait qu'à agir avant. On c'était embrassé pas mal de fois dans son appartement il aurait pu continuer et aller plus loin je ne l'aurais pas stoppé sur le coup. Il aurait du agir quand je lui avait fait comprendre avec ma métaphore et mes regards que je voulais faire l'amour ce soir et encore plus il aurait du m'arrêter quand j'avais vidé mon verre au bar et que je lui avais dit que j'allais me chercher quelqu'un pour la soirée. Me prévenir à ce moment que je ne devais pas le faire avec n'importe qui.

Il leva son regard vers moi et je lui lançais un regard noir, il avait un sourire sur le visage et j'aurais aimé le lui retirer au plus vite mais je ne savais pas trop comment. Je ne lui laissais même plus le temps de parler que je commençais à me déchainer sur lui, je passais ma frustration sur lui car au fond j'étais frustrée du fait qu'il me disait quoi faire ou plutôt quoi pas faire. Je me rendais compte en le frappant qu'il avait raison je devais pas le faire avec n'importe qui mais quand même j'avais cette envie de le faire, cette pulsion c'était plus fort que moi.

Gabe avait enfin enlever ses mains du mur, je ne l'avais pas vu mais je le savais car il essayait de stopper mes coups et il avait pris mes poignets dans ses mains malgré ça je continuais toujours à le frapper en me forçant de plus en plus mais je commençais à me fatiguer à perdre mes forces et Gabe pris le dessus et m'arrêta violemment puis me serra contre lui aussi fort qu'il lui était permis sans me faire de mal. Je restais figée dans ses bras mais donnais encore de minuscule coup de poing toujours en lui hurlant dessus de me laisser partir que je voulais le faire, tout en pleurant et suffoquant légèrement puis doucement j'arrêtais de hurler mais continuais à insister en chuchotant « S'il te plait laisse moi aller, laisse moi faire ce que je veux je t'en supplie laisse moi faire. »

Il s'écartait enfin de moi quand je m'étais calmée et que j'avais cessé de le frapper tout en prenant mon visage dans ses mains. La pluie se mettait à tomber et mes larmes s'entremêlèrent avec les gouttes de pluie qui ruisselaient sur mon visage. Il me fixait sans rien dire mais son regard suffisait pour me calmer un peu plus pareil pour les caresses qu'il me faisait avec ses pouces, je n'osais plus rien dire. On restait silencieux pendant quelques minutes, la pluie nous tombait dessus et si on restait là plus longtemps je savais que j'allais certainement tomber malade le lendemain, peut-être pas quelque chose de grave mais j'aurais sûrement un peu de fièvre et un rhume.

Il avait rompu le silence, je l'écoutais parler sans rien dire, j'avais l'air d'une gosse là devant lui. Je culpabilisais un peu en me rendant qu'il avait quand même un peu raison. Ce qui s'en suivait me fit un choc, okay l'idée ne me déplaisait pas du tout mais franchement je ne m'y attendais pas. J'écarquillais les yeux et pressa mes lèvres l'une contre l'autre pour m'empêcher d'afficher un sourire qui aurait peut-être parut déplacé. Il avait tort il valait bien mieux que ces types pour moi, il était venu à mon aide quand j'en avais besoin, maintenant que j'y pensais l'autre beau brun que j'avais choisi n'avait pas bougé d'un pouce quand le pervers était venu vers nous et qu'il s'adonnait sans gêne à ses manies perverses alors que Gabe lui était venu m'aider sans hésiter.

Ma main qui l'avait frappé quelques minutes auparavant venait se poser sur sa main qui était toujours posée sur ma joue, je lui fit un sourire très tendre et nos regards se croisèrent. « Tu vaut bien plus qu'eux » Mon regard s'adoucissait et je me plongeait dans ses yeux bleus, j'avais l'impression de voir un magnifique ciel bleu un jour de printemps ou alors l'océan. « Tu feras de moi la fille la plus heureuse si tu m'offrais cette nuit. » murmurais-je sans être sûr qu'il m'avait entendu car il avait l'air ailleurs.




Lorsqu'il sortit de ses pensées il m'embrassa ça n'avait plus rien des baisers qu'on avait partagé plus tôt dans la soirée je n'aurais pas pu imaginer qu'un baiser pouvait être plus que parfait. Je fermais les yeux et profitais de ce magnifique baiser tout en le prolongeant. Enfin quand le baiser fut rompu il colla son front au mien, j'avais un sourire sur le visage et passait maintenant mes mains qui étaient enfin libérée derrière son cou et je m'accrochais à lui. La pluie ne cessa pas de tomber et on était trempé jusqu'aux os et mes cheveux ma collaient aux joues à cause de la pluie.

« Remonte avec moi... » Ca dernière phrase était tendre, ce n'était pas un ordre ni une question. Je hochais la tête puis me détacha de lui en lui faisant un sourire. Je pris son bras et m'y accrocha légèrement et on avança pour retourner à son appartement qui était à même pas deux mètres de là où on se trouvait. On monta ensemble les escaliers sans un mot et on entra enfin dans son salon, il avait laissé la chaine stéréo et la lumière allumée ce qui me fit légèrement rire.

Je savais qu'on aurait jamais du en arriver là... C'était ma faute, j'aurais dû sentir plus tôt que la voir avec un autre allait me blesser, mais comment l'aurais-je pu deviner, je n'étais pas habitué, la jalousie ne m'étais pas étrangère mais la plupart du temps j'étais celui que la femme choisissait, je n'étais donc jamais jaloux bien longtemps. Et puis j'avais été pris par surprise, rien n'aurait pu m'amener à penser que je ne supporterais pas de voir Jemi avec un autre... D'autant plus que j'étais moi même parti pour finir la nuit en charmante compagnie. Et pourtant... Ca m'avait rendu fou, j'étais devenu enragé, complètement vert de jalousie.
J'avais pas su résister, et j'étais maintenant dehors à la retenir bloqué contre un mûr, incapable de la laisser partir, la suppliant à moitié de me choisir, aucune femme ne s'était faite désirer ainsi. Je n'avais jamais eu besoin de demander, j'avais toujours su le suggérer. Mais ce n'était pas n'importe qu'elle femme et n'importe qu'elle fois, c'était sa première fois. Et j'avais apparemment loupé le moment où j'aurais dû la garder avec moi. Elle avait raison là dessus. Mais je ne m'étais pas non plus sentit capable de lui offrir cette merveilleuse première fois avant ce moment. Je me détestais depuis bien trop longtemps... Ce qui me poussais à la retenir maintenant n'était pas le fait que je m'en sente plus capable, mais pour la simple raison que je ne me sentais pas capable de la laisser le faire avec un autre. Je n'avais pas confiance en les autres, encore moins qu'en moi-même.

Elle venait d'être blessante et j'avoue que même si je me calmais j'étais toujours plutôt à cran. Mais ce fut elle qui s'énerva, je ne la laissais pas sortir et elle voulait partir, retrouver un type, le premier qui lui plairait de prendre. Elle s'était alors mis à me frapper en me hurlant de la lâcher et finit par sangloter. Je réussis à stopper ses coups en la prenant dans mes bras fermement, entravant ainsi ses bras. Je n'avais jamais violenté une femme et ce ne serait surement pas ce soir, malgré mon état que ça allait commencer. Elle aurait pu me gifler, me frapper sans fin que jamais je n'aurais utilisé la force. Je la serrais contre moi et elle me glissa, la voix tremblotante et les larmes roulant sur son visage, qu'elle voulait que je la laisse tranquille, faire ce qu'elle voulait. La pluie se chargea de faire disparaître la trace de ses larmes, se mêlant maintenant à l'eau de pluie. J'avais son petit visage entre mes mains et des tas de choses à dire mais je ne savais pas comment les dire, je n'avait jamais su dire ses choses là, je ne savait que les faire comprendre par les gestes. Mes mains enfouit dans sa nuques, mes pouces caressaient son visage, essuyant par la même occasions ce qui restait de ses larmes.
Je ne trouvais pas de meilleure façon de dire ce que j'avais à dire qu'en l'embrassant. Nos lèvres s'entrechoquèrent et je sentis qu'elle ne s'y attendait pas. Lorsque je m'écartais, rompant le baiser, j'espérais qu'elle m'est compris. Son sourire tendre me rassura et ce qu'elle répondit également. Je lui répondit avec un petit sourire même si je n'étais pas tout à fait de son avis, je ne valais pas mieux que les autres selon moi.

Mon front était collé tout contre le sien, tendrement lorsqu'elle me murmura que ce serait merveilleux que je lui offre cette nuit. Je capturais ses lèvres une énième fois, je n'avais plus de mots pour m'exprimer, j'avais eu si peur d'être complètement à côté de mes pompes et qu'elle me rejette. Elle passa ses bras autour de mon cou et je pus l'enlacer tout en lui murmurant de remonter avec moi. Ce n'était pas une question, ce n'était pas un ordre, c'était comme une demande, une supplication. Qui contenait une demande de confiance aveugle. Je voulais qu'elle me fasse confiance, je ferais tout pour être parfait cette nuit. Qu'elle garde un souvenir sans rature de ce moment.
Elle m'avait sourit et on était remonté à l'appartement, rompant le spectacle pour tout les petits vicieux à l'extérieur. Je me sentis stupide lorsque je vis que j'avais tout laissé allumé à l'appartement, musique et lumière comprise. Je me rendis directement vers la chaine est l'éteignit.

J'éteins la lumière, si bien qu'on ne distinguait plus que quelques formes. Je vint à la rencontre de Jemi et la prit dans mes bras, la portant assez haut pour qu'elle puisse entourer ma taille de ses jambes. Je l'embrassais tout en me rendant dans la chambre. J'entrais sans allumer la lumière et la déposa sur le lit avant de me retirer pour allumer quelques bougies.
Je me dirigeais ensuite vers une autre chaine hifi présente dans la chambre.
Je mis « I Stand by You ». Je revins alors vers Jemi, j'avais la pression, je le sentais. Je ne voulais pas la décevoir, elle m'offrait sa première fois, je connaissais l'importance de cette nuit pour les femmes et pour Jemi.
L'ambiance était tamisée et d'une douceur sans fin. Et c'était ce que je voulais être ce soir, le plus doux possible.

Il était jaloux il n'y avait plus aucun doute, il me confirma ma pensée en me demandant de le laisser être celui que je choisirais pour ce soir. Je n'ai pas refusé car dans le fond c'est un peu ce que je voulais mais je ne le savais pas encore avant. Je voulais l'embrasser ça c'était fait mais au fond de moi il manquait quelque chose, je voulais que ça aille plus loin maintenant était l'occasion en plus il me le demandait.

Il me retenait prisonnière contre mon grès tel que je m'étais mise à lui frapper dessus pour qu'il me laisse partir, j'avais déjà fait ça une fois ou deux mais jamais en vrai, c'était toujours pour les cours de théâtre et où je ne faisais ni mal à mon partenaire et encore moins à moi. J'imaginais bien que mes petits poings ne devait pas faire de mal à Gabe qui devait en avoir l'habitude mais moi je me faisais quand même un peu mal mais j'avais continué jusqu'à l'épuisement et qu'il me bloque les poignets. Ca avait plus l'air d'être fait pour me calmer plutôt que de d'arrêter de lui faire du mal à lui. Lorsqu'il m'avait calmé il me pris dans ses bras et me serrait fort contre lui. J'avais encore un peu envie de me défouler malgré le fait que j'étais bloquée. Je suffoquais et respirais difficilement tout en essayant de me calmer. Petit à petit j'y arrivais grâce à lui en sentant son coeur battre à un rythme normal contrairement au mien.

La pluie tombait de plus en plus fort et se mélangeait à mes larmes. Gabe me fit face prenant mon visage entre ses mains. Même si la pluie avait presque fait disparaître mes larmes Gabe les essuya avec ses pouces ce qui me fit plus ou moins sourire. Pourquoi il était si gentil avec moi alors que j'avais été blessante et que je le frappais il y a même pas cinq minutes.

Il m'embrassa une nouvelle fois, baiser que je lui rendit puis lui fit un sourire une fois que le baiser s'était rompu. Il n'y avait pas besoin de plus que ce baiser pour qu'on comprenne tous les deux où on allait finir. On s'embrassa une nouvelle fois, je ne tenais plus le compte et puis ça n'avait plus d'importance qu'était un baiser de plus ou un baiser de moins après tout ça et après ce qui allait arriver.

On remonta enfin à l'appartement. La musique toujours à fond comme on l'avait laissé, la lumière toujours allumée et la fenêtre toujours grand ouvert. C'était comme si on n'avait jamais quitté cette pièce. Gabe avait l'air embarrassé qu'il ait laissé tout allumé je vis son regard et souriait à cette vue. Il s'empressa d'aller éteindre la chaîne ensuite ce fut au tour de la lumière de ne plus être, je ne distinguais plus que les formes grâce au peu de lumière qui venait de l'extérieur.

Pour finir Gabe s'approcha de moi qui me tenais toujours devant la porte. Il me prit dans ses bras et me porta tel que je puisse passer mes jambes autour de sa taille mais avant je fermais la porte avec mon pied. On s'embrassa puis on disparu dans sa chambre. Il me déposa sur le lit et au lieu d'allumer la lumière il alluma quelques bougies. Je le regardais faire avec un visage serein et tendre. Je m'allongea sur le dos en regardant une des flammes tout en l'attendant. Il avait mis une musique que je connaissais, que j'aimais. Tout allait être parfait, d'abord les bougies, puis la chanson. Gabe était il romantique après tout ou essayait-il de l'être pour me satisfaire du mieux qu'il le pouvait?

Il revint se mettre près de moi. On aurait dit qu'il était stressé et je dois avouer que moi aussi je l'étais un peu même si j'étais prête à passer à l'acte. Mon coeur battait la chamade, je me mis en position assise tout en croisant mes jambes comme pour faire du yoga. Je le regardais comme une petite fille qui ne savait pas quoi faire en me rongeant le pouce.

« Euhm... » Je savais vraiment pas quoi dire, ni faire. Je savais qu'avec n'importe qui d'autre j'aurais su quoi faire mais pas avec lui. Je le connaissais depuis longtemps et je voulais depuis longtemps l'embrasser mais sans jamais penser à aller plus loin. Si je commençais à lui demander 'euh au faite je fais quoi maintenant' ça allait paraître vraiment con et je le savais.

Ma main chercha la sienne et mis mes doigts entre les siens en souriant légèrement tout en le regardant dans les yeux puis vint l'embrasser tendrement et en mettant ma main libre dans son cou.