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| I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] | |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Sam 7 Mai - 20:29 | |
| I wish to give up on you Raphaël & Eleonore Encore un jour qui se levait lentement. La chambre se remplissait peu à peu d'une lumière douce, filtrée par les long rideaux de soie blanche. Réveillée, je gardai les yeux fermés un instant, apprécient la chaleur des bras de l'homme profondément endormi sur le flanc à mes côtés. je sentais contre moi les soulèvements de son torse à chacune des ses respirations, comme la brave bête se reposant de l'effort, laissant ses muscles débander. Je ne connaissais de lui que son prénom, mais c'était un bon amant. Cela faisait plusieurs fois que nous nous retrouvions l'un et l'autre. Il était doux et tendre, alors je m’efforçais d'être de même avec lui, même si cela m'était difficile en ce moment. Une chose était sure, nous n'attendions rien de plus l'un de l'autre, et c'était ce qu'il me fallait. Je ne suis blottie contre son torse. Il a légèrement bougé. - Bonjours honey. Je l'avais réveillé. J'ai souri et j'ai déposé un baisé au creux de son cou. J'aimais bien quand il m'appelait ainsi. - Bien dormi? Il m'a à son tour embrassé dans les cheveux. - Toujours, avec toi, m'a-t-il dit. Je vais devoir partir maintenant, ajouta-t-il en s'extirpant du lit. Il a disparu un instant dans la salle de bain, puis est réapparu. Toujours couchée, je me suis redressé en m'appuyant sur mon coude pour le regarder. Il a enfilé son boxer, puis son jean et sa chemise blanche. J'avais un petit sourire au coin des lèvres. - Tu reviendras me voir? - Je ne sais pas, peut-être. Il s'est penché sur moi et m'a embrassé. - J'essayerais de passer quand j'aurais un peu de temps, ajouta-t-il finalement. Il est sortie de la chambre, puis j'ai entendu la porte d'entrée claquer. Je me suis laissé retombé en arrière, laissant un soupir d'aise s’échapper de ma bouche. il reviendrait, j'en étais persuadée. Les gars comme lui reviennent toujours à un moment ou un autre. Et moi, ça me permettais de me vider la tête bien comme il le faut, de me couper de mon monde. D'oublier âme et esprit pour laisser parler les corps. Il me semblait bien que c'était à cause de mon éducation strict que je voulais maintenant goûter sans fin à cette liberté. Je ne voulais pas encore grandir. Je voulais rester hors du bon chemin le temps que je le pouvais, dans cet état ou j'étais si fausse et si vrai à la fois. On a frappé à la porte. Il devait avoir oublier quelque chose. Je me suis levée en vitesse et j'ai enfilé une petite nuisette blanche avant d'aller ouvrir. Mon coeur a manqué un battement, avant de se refermer sur lui même, de se tasser douloureusement. Vous savez, on dit souvent "avoir le coeur brisé" comme au sens figuré, mais, à ce moment là, je crois que j'en comprenait totalement la signification. Je le sentais peser dans ma poitrine, me couper la respiration. C'était Lui devant moi. C'était ses yeux bleus magnifiques que j'aurais voulu ne plus jamais sentir sur moi qui me scrutaient. Raphaël. Il était revenu, bien que je sois partie. Pourquoi? Il n'avait plus rien à faire ici. Je l'avais laissé derrière moi, parce que je l'aimais, parce que je me faisait mal. Il est parfait, et je n'en foulais plus. Je voulais qu'il soit heureux ailleurs, puisque je ne pouvais être celle qu'il devrait aimer. Je lui avais tournée le dos, j'avais couché dans tout les coins, encore plus qu'avant lui, et j'avais pleuré dans mes moments de solitude et de sevrage, parce que tout les autres, ce n'était plus rien, parce que, c'était ses bras que je voulais, mais que je ne pouvais me résoudre à vivre sans ce rien. Il avait du voir l'autre repartir. Peut-être même lui avait-il lancer un regard complice, ou une remarque du genre "à toi le tour". Je me sentais sale. Je me sentais creuse, parce que je l'étais surement au plus profond de moi. Pourquoi avais-je été incapable d'être à la hauteur? Pourquoi... Je sentais des larmes monter à mes yeux, mais je les retins. Mes yeux pleins d'incompréhension scruter désespérément son visage ne quête de réponse. Ses lèvres se sont ouverte; J'entendais de nouveau le son de sa voie, qui résonnait comme un souvenir dans mon âme. |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Sam 7 Mai - 22:57 | |
| Il faut souvent vivre des événements tragiques, des moments difficiles pour réaliser certaines choses. C’est à l’annonce de la tumeur de Kate que j’ai pris conscience de certaines choses. La vie est fragile et dans l’espace d’un moment nous pouvons voir notre vie basculer à tout jamais. Il suffit de sortir quelques minutes en retard le matin pour ne plus jamais remettre les pieds chez soi le soir venu. Il suffit de tourner à gauche au lieu de la droite pour voir notre vie s’arrêter. Toute la nuit, je me suis tourné et retourné dans mon lit. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je n’arrêtais pas de réfléchir. J’ai songé à toutes sortes de choses aussi différentes les unes que les autres. Ma vie, mon passé, mon futur, mon pays, ma famille, je penser à tout. Puis à un moment précis, je me souviens d’avoir pensé à la première femme que j’ai aimé. Eleonore. Il s’agissait de la première femme qui a bien voulu de moi. Je suis tombé amoureux de plusieurs femmes, mais aucunes d’elles ne voulaient de moi. Pourquoi? Parce que je suis trop gentil, parce que je suis l’ami, celui chez qui ont va quand nous avons une peine d’amour. Raphaël est l’ami, rien de plus. Je ne pensais pas qu'être gentil pouvait attirer autant de problèmes. L'amour rend aveugle, je pense que j'étais plus qu'aveugle, car je n'ai jamais vu ce qui se passait dans mon dos quand elle n'était pas avec moi. Dans ma tête, elle m'aimait comme elle me le disait, mais il semblerait que ce n'était pas le cas parce qu'un jour elle m'a quitté en me disant seulement qu'elle était désolée. Désolée de quoi? Notre relation s'est terminée sans même que je puisse avoir le temps de le réaliser. Tout s'est passé tellement vite que... que je ne sais même pas ce que j'ai fait suite à cette nouvelle des plus dommages. FLASHBACK Elle venait tout juste de m'annoncer que c'était terminé. Elle a quitté mon appartement et ce fut la fin. Planté devant la porte, j'ai tout tenter pour la retenir, mais il était trop tard. J'ai glissé ma main dans la poche de mon pantalon à la recherche de ce que je voulais lui demander cette journée même. Je voulais la demander en mariage et l'emmener vivre à l'autre bout du monde, dans mon pays où elle aurait été l'une des femmes la plus populaire. Une princesse, elle aurait été une princesse. Une vraie princesse puisque le sang royal me coule dans les veines. Je me suis précipité vers la fenêtre où j'espérais de tout coeur qu'Eleonore se soit retourner pour regarder en direction de l'appartement. Malheureusement, rien de tout cela s'est produit. Je ne l'ai même pas vu ralentir son rythme de marche. C'est donc en ce petit matin peu avant 10h que j'ai pris mon courage à deux mains pour me rendre à l'appartement où habite Eleonore. Enfin, j'espère qu'elle y habite toujours. En garant ma voiture et en sortant, j'ai croisé un homme à quelques pas du loft numéro six. Cet homme ne me semble pas ce qu'il y a de plus clean, de plus honnête... Je tourne la tête vers lui et je le regarde partir un homme avant de me précipiter vers la porte où je cogne quelques coups. Peut-être que je me trompe d'endroit aussi. La porte s'est ouverte et j'ai vu à ce moment Eleonore plus belle que jamais. Sa tenue me montre en quelque sorte que l'homme qui vient de sortir n'est pas venu uniquement pour lui vendre des assurances ou encore des balayeuses. Je serais plus porter à croire que l'homme est un bandit qui vient de sortir de prison et qui est venu lui vendre des crayons ou encore des portes-monnaies. Mon regard posé sur Eleonore, je la regarde droit dans les yeux sans même osé regarder plus bas. Ce n'est pas son postérieur ou encore sa poitrine qui m'attiraient chez elle, c'est son regard si perdu par moment. R A P H A Ë L : « Il a fait combien d'années en prison? »
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Dim 8 Mai - 9:21 | |
| - Il a fait combien d'années en prison? Mes yeux se sont planté dans les siens pour de bon. Qu'est-ce que j'allais pouvoir répondre à ça? Je n'en savais strictement rien. Rien du tout. Allais-je mentir pour me défendre, prétendre qu'il était clean, qu'il m'aimait comme lui m'avait aimé? Non. Je lui avais trop longtemps caché qui j'étais, ce que j'avais été avant lui, ce que j'avais fait. - Je n'en ai aucune idée. Ma voix avait faibli au fur et à mesure que les mots s'en échappaient. Alors voila, c'était maintenant qu'il voyait se que j'étais capable de faire, toute la luxure qui m'attirait. Pourtant, pendant des mois, je n'avais rien fait d'autre qu'avec lui. Je m'étais retenue, je m'étais frustré pour lui, j'avais essayé d'être à la hauteur mais je n'aurais jamais pu tenir indéfiniment. J'ai recommencer à me faire des cônes à peine deux semaines après mettre mise avec lui. Plus j'y pensais, et plus je me convainquais que j'étais comme ces garces sans fond, que je n'étais pas ce quelqu'un de bien qu'on avait voulu faire de moi. Je serais surement damné, tôt ou tard. Mais il étais là, et il me regardait. Il ne comprenait pas il me semble. Peut-être qu'il aurait réussi à me sauver? Peut-être que dans ces bras je serais devenu quelqu'un de bien, ou tout simplement quelqu'un. Pas juste une fille bonne à baiser. Mais ça, n'est-ce pas ce que j'avais moi même souhaité? En fin de compte, personne ne peut me sauver. Alors la même question revenait sans cesse à moi. Pourquoi était-il là, devant moi, alors qu'il aurait du me haïr, ne plus jamais vouloir me voir. C'était trop dure pour moi. J'étais si faible. J'avais envie de me laisser tomber dans ses bras, de laisser mes larmes couler sur mon visage. Mais j'aurais été égoïste. Je ne pouvais pas faire ça. J'ai fait un pas en arrière, en ouvrant complètement la porte. - Qu'est-ce que tu es venu faire là Raphaël? |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Dim 8 Mai - 20:08 | |
| J'aurais pu lui en vouloir à mort, ne plus jamais rien vouloir savoir d'elle, mais je suis trop bon, trop gentil pour cela. Je ne peux rien y faire parce que je suis comme ça. Je pourrais changer, mais si je change, je ne serai plus moi-même. Je me suis longtemps demandé si Eleonore ne m'a pas utilisé. J'en viens toujours à la conclusion qu'elle ne m'a pas utilisé parce que si ce serait le cas, elle serait restée avec moi.
Je la regarde droit dans les yeux pendant un bon moment. Lorsqu'elle fait un pas à l'arrière, je me permets d'entrer dans le loft et je dépose ma main sur celle de Eleonore qui se trouve sur la poignée. Doucement, je referme la porte et finalement, je glisse mes mains dans mes poches.
Qu'est-ce que je fais ici? Si au moins je ne saurais moi-même, ça serait moins pire, plus facile à dire. C'est mon subconscient qui m'a poussé à venir ici. Un peu timide comme je l'ai toujours été, je regarde le sol et je réponds :
R A P H A Ë L : « Bien... prendre de tes nouvelles... »
Puis je relève la tête vers elle. Je ne pense pas que c'est très mal de venir prendre des nouvelles d'une personne qui nous ait relativement chère à nos yeux. Eleonore n'est pas un simple flirt, elle n'est pas une relation sans lendemain, elle est une femme que j'ai aimée au point de vouloir la marier.
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Sam 14 Mai - 12:47 | |
| Dès que je me suis reculée, il a fait un pas vers moi. J'ai vu son visage se rapprocher du mien. Je restais figée. J'ai sentie sa main lisser sur la mienne, me faisant brutalement tressaillir, faisant filer mes doigts sous sa peau douce. Quand la porte fut fermé, le temps a marquer une pause quelques secondes, pesant sur nous comme la pression des abysses. Il a rompu le silence. - Bien... prendre de tes nouvelles... Prendre des nouvelles... Y avait-il au moins des nouvelles à donner? J'allais bien, je me sentais libre dans les bras des autres, mais maintenant qu'il était là, devant moi, j'étais de nouveau dans une solitude telle qu'elle entraînait des haut-le-coeur dans ma poitrine. Alors voila, après tout ça, je l'aimais encore. Pourtant je n'aurais pas du. Qu'est-ce qui m'avait poussais à espérer changer avec lui? Pourtant, je savais que les gens ne changeaient jamais au fonds. C'était quelque chose qu'on m'avait inculqué dès mon plus jeune âge. Les gens ne change pas. Je l'avais pourtant voulu de toute mes forces, mais je devais maintenant m'y résoudre. Je n'étais pas quelqu'un de bien, et lui si. Nous étions incompatible en un sens. Et malgré ça, je l'aimais, et il m'aimait. Je ne pouvais en douter. C'était un homme simple, vrai. Il n'aurait pas menti pour ça. C'est pour ça que je l'aimais il me semble. Qu'est-ce que je pouvais bien lui répondre? Il n'y avait pas de nouvelles. Ma vie avait reprit son cour. Avant que j'ouvre la porte sur lui, je ne pensais plus à lui. Jamais. Sauf quand j'étais seule ici. - Tu ne devrais pas être ici. Je vais bien maintenant. Raphaël, tu ne peux pas rester là à me regarder, c'est trop égoïste. Je suis partie, oublie moi s'il-te-plait. Je le regardais un instant dans les yeux, restant mobile, la gorge serrée. Il fallait qu'il comprenne. Il fallait que j'arrive à m'en convaincre moi même. C'était fini. Tout était fini. Je me suis soudain sentie nue devant lui, dans ma petite nuisette. Il scrutait mon visage. Je sentais une larme naître au coin de mon oeil. Oui, c'était juste fini. J'étais pris par le désir irrésistible de fuir, de me plus sentir son regard pesant sur moi. Alors j'ai dis la première chose qui m'est passée par la tête. - Il faut que j'aille me changer. Ça sonnait vraiment comme une excuse bidon, mais je m'en foutais. Je lui ai tourné le dos, traversant le salon pour me réfugier dans ma chambre. Une fois la porte fermée derrière moi, je m'y suis adossée. Voila, maintenant les larmes coulaient sur mon visage, silencieuse. Je serrais les poings contre le bois. Pourquoi était-il revenu? Voila que je recommençais à avoir mal, sans pouvoir rien y faire. Je suis restais ainsi de longues secondes, sans bouger, espérant juste entendre la porte claquer, savoir qu'il était loin, mais il n'y avait que le silence. Ma tête tournait. Alors, il n'allait pas partir comme ça? J'ai trouvé la force de me diriger vers ma grande armoire. J'en ai sortie un jean slim bleu marine ainsi qu'un chemisier liberty que j'ai enfilée sans conviction. Il fallait que je retourne dans l'immense salon, où il devait m'attendre. J'ai séchée mes larmes. Est-ce qu'il le verrait? Je ne voulais pas le savoir. J'ai marqué un temps d'arrêt devant la porte, respirant un grand coup pour me donner du courage, puis je suis passée dans la pièce d'à côté, qui était baignée de la lumière douce du soleil du matin. Il était de nouveau face à moi. Je gardais la tête haute. On m'a toujours dit d'être forte, alors je ferais de mon mieux pour l'être. Le sang battait dans mes tempes, mais qu'importe. Il était là, alors autant mettre les choses au clair. |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Dim 15 Mai - 21:27 | |
| Est-ce qu’il y a une loi qui m’empêche de venir prendre des nouvelles d’une ancienne conjointe? J’admets que la majorité des anciennes amoureux ne cherchent pas nécessairement à prendre des nouvelles de leurs ex, mais moi j’ai toujours été différent des autres. Je ne me suis jamais fâché, je suis toujours gentil, toujours prêt à aider les autres. Ça m’a pris du temps avant d’oublier Eleonore, mais j’ai finalement compris qu’elle n’était pas heureuse avec moi. Devais-je vraiment retenir une femme qui n'était pas heureuse à mes côtés?
R A P H A Ë L : « Je ne peux pas oublier une femme que j'ai aimé aussi fort que je t'ai aimée. Je ne peux pas t'oublier parce qu'une femme comme toi ça ne s'oublie pas. »
Dis-je en la regardant partir vers sa chambre. Je regarde autour de moi et après un moment je vais m'asseoir sur le canapé. Je ne sais pas combien de temps elle va mettre à changer, est-ce qu'elle va mettre beaucoup de temps comme bien des femmes? Je profite des quelques minutes de solitude jouer avec mes mains et prendre un magazine sur la table. Le feuilletant vite, je tombe sur une quizz, le genre de quizz stupide que nous retrouvons dans tous les magazines à potins. Je m'amuse donc à lire ce que Eleonore a répondu.
C'est en entendant les pas d'Eleonore dans le couloir que je me lève en laisse le magazine sur le canapé. Elle vient à ma hauteur et je la regarde droit dans les yeux.
R A P H A Ë L : « Tu es encore plus belle qu'avant. »
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Sam 21 Mai - 19:08 | |
| Nous étions là, à nous fixer. Je repensais au mots qu'il m'avait dit tout-à-l'heure. "Une femme comme toi ça ne s'oublie pas." Pourtant, nous devrions bien nous oublier, puisque nos vies devaient se séparer. Je n'étais pas pour lui, comme il n'était pas pour moi. J'ai toujours eu plutôt de la chance dans ma vie. Un père aimant. Une vie de petite princesse. Une éducation favorisante. Des résultats scolaire honorables sans trop me fouler. Beaucoup de succès auprès des garçons. Mais surtout, je l'avais rencontré, Lui. Maintenant, je devais me résoudre à tourner la page. Ma vie devait continuer sans lui, pour lui laisser trouver une femme qui sera digne de lui. Pas une junky fêtarde et facile à sauter. - Tu es encore plus belle qu'avant, dit-il. Il se trompait. Il s'était trompé sur toute la ligne avec moi. J'ai basculé ma tête en arrière, laissant un petit rire sarcastique s'échapper de ma bouche. J'avais mal au coeur. J'ai fermé fort les yeux. Ils me piquaient. J'ai de nouveau daigné le regarder. J'ai fais un pas vers lui, posé une main sur chacune des ses épaules. Nos visage étaient à quelques centimètres l'un de l'autre. - C'est que tu n'as pas regarder assez loin. Je me suis hissée sur la pointe des pieds pour être à ça hauteur, et je l'ai embrassé. D'un baiser froid, sans saveur. Quelques secondes glacées entre nous. Ça déclenchait des frissons dans ma nuque. Ça me dégoûtait de l’embrasser comme ça, lui, alors que ce baiser était réservé à tout les autres sans importances. J'ai juste glissé ma langue d'entre mes lèvres un instant pour goûter les siennes, puis j'ai reculé de plusieurs pas, m'éloignant au maximum avant de sentir le tabouret du piano derrière moi. - Tu ne peux pas imaginer combien j'en ai embrassé d'autre comme ça. Raphaël, tu ne peux pas l'imaginer. Tu es venue prendre des nouvelles, mais il n'y a jamais rien de nouveau dans ma vie. Regarde, regarde moi bien. Comment peux-tu dire que je suis belle? Tu ne vois rien réellement. Putain Raphaël, regarde moi! Tu n'as rien à faire ici. Tu n'as jamais eu rien à y faire! Les larmes ont commencé à débarder de mes yeux. Et je continuais de parler en un flot continu. Je ne pouvais pas m'arrêter de parler. Il devait comprendre. Je voulais qu'il parte maintenant. J'en avais assez de souffrir pour du passé. - Sais-tu combien d'homme sont passé dans mon lit? Dis-moi que tu le sais, parce que je ne le sais pas moi même. Des dizaines, des dizaines. Je ne me souviens même pas de leur prénoms, si je les ai un jour connu. Dit moi, est-ce que tu trouves que c'est beau? Comment est-ce que tu as pu passé là dessus? Comment est-ce que tu pouvais avoir eu envie de revenir ici? Dit-moi Raphaël, s'il-te-plait, dit moi, comment tu as fais pour m'aimer, parce que je ne comprends pas? |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Dim 22 Mai - 1:15 | |
| Je n'ai jamais eu de popularité avec les femmes et ce n'est pas parce que je ne suis pas mignon, car je sais que je parais bien. Je ne suis pas revenu ici pour conquérir Eleonore, car j'ai enfin une femme exceptionnelle dans ma vie. Kate, elle est superbe avec moi. Elle est vachement plus vieille, mais je m'en fiche parce qu'elle m'aime comme on ne m'a jamais aimé. J'ai toujours aimé les femmes plus jeunes ou encore les femmes plus vieilles. Kate pourrait être ma mère. La preuve, ses enfants ont quasiment le même âge que moi. En plus de tout ça, elle est malade, elle a un cancer et j'ignore si elle va en guérir. Quelle vie compliquée!
Je la regarde droit dans les yeux quand, en quelques secondes, je sens ses lèvres se poser sur les miennes. Sa langue trouve rapidement refuge dans ma bouche. Surpris, je n'ai pas prolongé, j'ai gardé les yeux grands ouverts et je me suis un peu décollé. Je n'ai pas eu besoin de me reculer énormément puisqu'elle a reculé à son tour.
Je la regarde commencer à me parler et même qu'elle poursuit sur sa lancée avec les larmes aux yeux. Je n'ose pas la couper, je n'ose pas dire quelque chose pour le moment. Je la regarde et je l'écoute avec la seule et unique envie de la serrer dans mes bras. Je ne pensais jamais faire pleurer une femme...
R A P H A Ë L : « Pense ce que tu veux Eleonore, mais tu es une très belle femme et ce malgré ce que tu peux faire chez toi. Tu es belle physiquement et tu es belle mentalement. Je sais qu'au fond de toi, tu es une petite fille autre que tu laisses paraître. »
Je m'approche d'elle pour la serrer dans mes bras.
R A P H A Ë L : « Je t'aimais parce que je pensais vraiment qu'il pouvait y avoir quelque chose entre nous. Je t'aimais pour ton sourire, ton regard et pour ton intelligence. »
Je lui caresse le dos en la serrant toujours contre moi.
R A P H A Ë L : « Je ne suis pas revenu ici pour te faire pleurer ou encore pour te reconquérir. Je suis tout simplement venu prendre de tes nouvelles et à ce que je vois, tu as besoin d'aider. »
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Dim 29 Mai - 19:15 | |
| Je ne comprenais vraiment pas. Je continuais de le fixer, le visage noyé. Les larmes roulaient sur mon visage pour venir se loger au creux de mon menton. De ma main droite, passée sous ma poitrine, je serrais mon bras gauche, essayant de me maîtriser un tant soi peu. - Pense ce que tu veux Eleonore, mais tu es une très belle femme et ce malgré ce que tu peux faire chez toi. Tu es belle physiquement et tu es belle mentalement. Je sais qu'au fond de toi, tu es une petite fille autre que tu laisses paraître. J'ai fais un mouvement de tête en signe de déni en fermant les yeux. Je n'y croyais pas. On ne peut pas rester une enfant tout sa vie. Je n'avais plus cette naïveté. Je savais que le bonheur ne se limitait pas à l'amour, que le bonheur ne se limitait pas au bien-être. J'étais heureuse avec lui, d'une certaine façon. J'étais amoureuse, mais ça n'avait pas suffis. Je préférais vivre en suivant le mauvais chemin. Sentir mon être se perdre, crier. Me prouver que j'étais bien vivante. J'avais toujours eu droit au bonheur parfait, lisse, que je le trouvais maintenant fade. Ce n'était plus de l'enfance, et d'un côté, ça me faisait mal, parce qu'une partie de moi voulais encore profiter de ce bonheur béat. Et je n'y croyais pas. Ses bras m'ont enlacé. J'ai sursauté. - Je t'aimais parce que je pensais vraiment qu'il pouvait y avoir quelque chose entre nous. Je t'aimais pour ton sourire, ton regard et pour ton intelligence. Je continuais de pleurer. Toujours aussi fort. J'ai passé mes bras autour de bon corps, serrant le tissus de sa chemise dans mes poings. Non, il ne pourraient jamais avoir quelque chose entre nous. Il était trop parfait. Et moi je souhaitais trop être imparfaite. Je ne comprenais pas pourquoi il m'aimait, mais la vérité, c'est que je ne comprenais même pas pourquoi moi je l'aimais, et ça me faisait mal, parce que sans comprendre, je ne pouvais arrêter. - Je ne suis pas revenu ici pour te faire pleurer ou encore pour te reconquérir. Je suis tout simplement venu prendre de tes nouvelles et à ce que je vois, tu as besoin d'aider. Je continuais à m'accrocher à sa chemise. Il était restait si gentil. J'ai esquissé un sourire au milieu de mes larmes. - Pour me faire pleurer, c'est loupé, ai-je murmuré dans son torse. Il ne pouvait pas m'aider à faire la seule chose dont j'avais besoin. C'était vraiment quelqu'un de bien. C’est vrai que j'aurais eu besoins d'aide, mais j'étais la seule personne à pouvoir me sauver, au fond. J'étais un peu l'un de ces cas désespérée, irrécupérable. Je devais m'y résoudre. Je savais que malgré tout les choses qu'il pourrait faire pour moi, je ne changerais pas. Parce que ma vie me convenait comme ça. Au fond, le seul problème c'était cet amour. C'était trop lourd à porter pour moi. Mes larmes se sont calmé peu à peu. Mes doigts se sont décrispé. Mes épaules ont arrêté d'être secouer par les sanglots. On est resté un instant immobiles, comme ça, l'un dans les bras de l'autre, puis je me suis un peu dégagé. - Tu ne peux pas m'aider Raphaël. Je suis désolé d'être comme ça. De ne pas avoir été capable d'être à la hauteur. J'aurais voulu être quelqu'un qui puise t'aimer comme il aurait fallu, mais ce n'aurait pas été moi. Je me suis encore reculé, sortant l'étreinte de ses bras. - Toi tu n'as rien demandé. Tu ne peux pas veiller sur moi comme sur une enfant. Je ne veux pas de ça. Le problème, ce n'est pas toi. Ce n'est pas vraiment moi non plus. C’est nous. Je me suis détournée. J'ai fais glissé mes doigts sur le couvercle du grand piano d'ébène pour prendre le paquet de cigarette qui y était posé. J'en ai sortie une que j'ai allumé en le regardant. Je me suis accoudée au meuble. - Le problème, c'est que je t'ai aimé. Le ploblème c'est juste que je t'aime. J'ai expirée la fumée blanche. Je m'efforcé de rester calme. C'était juste la vérité, et je ne pouvais plus de voiler la face. |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Lun 30 Mai - 1:43 | |
| En venant ici, mon but n’était pas de la faire pleurer. Je ne voulais pas qu’elle pleure dans mes bras. J’ai peut-être été un peu trop méchant dans mes paroles? Non, je ne pense pas. Je pense tout simplement qu’elle est une femme sensible. Je la serre tout contre moi et je ne dis pas un mot. Je ferme les yeux et peu de temps après, elle se décolle de moi pour se prendre une cigarette et s’appuyer contre le piano.
Restant où je suis, je l’écoute et je sais très bien que je ne peux pas lui venir en aide si elle ne veut pas s’aider elle-même. Tout ce que je peux faire c’est de tenter de lui faire voir les choses autrement et tenter de lui faire changer d’avis. Je pourrais très bien la regarder se morfondre toute seule dans son coin, mais jamais je vais laisser quelqu’un dans la détresse.
R A P H A Ë L : « Tu sais, le jour même où tu m’as laissé et que tu es partie, j’avais prévu de te demander en mariage. Je voulais te marier et t’emmener avec vivre en Norvège avec moi. Malheureusement ou heureusement, tu as été beaucoup plus vite que moi et tu m’as dit qu’entre nous c’était terminé. J’ai longtemps cru que c’était l’amour fou entre nous. Aujourd’hui, nous avons refait nos vies et c’est probablement mieux comme ça. »
Imaginez si je l'aurais demandé en mariage et qu'elle m'aurait dit non?! Je pense que ça aurait été la pire claque de toute ma vie. J'ai toujours été amoureux facilement et toutes les peu de fois où j'ai été amoureux j'avais tellement peur de perdre ces femmes que je voulais toutes les demander en mariage.
Je regarde Eleonore et je souris avant de me rendre tout près d'elle. Je m'appuie contre le piano et je croise les bras.
R A P H A Ë L : « De toute manière si tu m'aurais dit oui, je ne sais pas si tu aurais tenu le coup, car tu aurais probablement été la nouvelle coqueluche de Norvège et ce n'est pas tout le monde qui est capable de vivre en ayant constamment des appareils-photos braqués sur eux. La preuve, ce n'est pas pour rien que je suis venu m'installer ici. Je voulais un peu de paix, de solitude. »
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Dim 5 Juin - 10:07 | |
| - Tu sais, le jour même où tu m’as laissé et que tu es partie, j’avais prévu de te demander en mariage. Je voulais te marier et t’emmener avec vivre en Norvège avec moi. Malheureusement ou heureusement, tu as été beaucoup plus vite que moi et tu m’as dit qu’entre nous c’était terminé. J’ai longtemps cru que c’était l’amour fou entre nous. Aujourd’hui, nous avons refait nos vies et c’est probablement mieux comme ça. Mon coeur s'est serré. Malheureusement ou heureusement? Je ne savais pas. L’amour fou? Je ne savais pas. Je l'avais aimé, plus que n'importe qui d'autre. Mais ce n'était surement pas encore assez. Refait nos vies? Surement pas. J'étais revenu à mes anciennes moeurs. Probablement mieux comme ça? Non plus. Mais on ne peut pas dire que ça me déplaisait. Il n'y avait qu'à repenser à ma nuit. Rien à côté d'un mariage. Je m'étais souvent imaginé, faire ma vie avec lui. Avoir des enfants. Partir vers le froid de la Norvège. Plus de fumette. Plus de coucherie. Pour moi ça semblait trop lointain. Ça l'aurait été. Après tout, j'étais encore jeune. Dix-neuf ans. Je ne voulais pas être l'une de ces filles qui se marie trop jeune sur un coup de tête. Pour moi, on fait des conneries sur un coup de tête. On couche sur un coup de tête. Pas un mariage. On ne se marie pas parce qu'on s'aime, parce que ça ne suffis pas. On était ensemble depuis quelque mois à l'époque, et pour moi, ça n'aurait pas suffi. Après tout, lui avait déjà vingt-quarte ans. Ça devait être normale qu'il attende plus de moi. Moi je venais de commencer mes études. Je venais de rentrer réellement dans un monde d'adulte, et je voulais encore profiter des plaisirs que la jeunesse vous procure, avant d'envisager ne serait-ce qu'une perspective d'avenir à long terme. Il s'est approché de moi en souriant. - De toute manière si tu m'aurais dit oui, je ne sais pas si tu aurais tenu le coup, car tu aurais probablement été la nouvelle coqueluche de Norvège et ce n'est pas tout le monde qui est capable de vivre en ayant constamment des appareils-photos braqués sur eux. La preuve, ce n'est pas pour rien que je suis venu m'installer ici. Je voulais un peu de paix, de solitude. Une vie de princesse. Le rêve de toute petite fille. Et pourtant pas le mien. Peut-être parce que j'avais vraiment vécu telle une princesse pendant toute mon enfance. Maintenant, je ne voulais plus de ça. - Ce n'est pas le manque de solitude qui aurait été le problème, pour moi, mais regarde mes habitudes, tu crois sérieusement qu'elles auraient convenue à la couronne? La Norvège n'a pas envie d'une princesse toxico, à ce que je sache. De toute manière, je crois que je suis un peu trop jeune pour tout ça, non? Ça ne nous a jamais posé de problème avant, parce qu'on a jamais vécu ensemble, parce que même si on était bien tout les deux, on gardait plus ou moins nos habitudes. Parce que tu ne m'as jamais vu soul, ou défoncé. Tu ne m'as jamais vu morte au point de tomber par terre et de ne me réveiller qu'en fin de journée. Il y avait un monde entre nos mondes, et ils ne se retrouvaient que lorsque nous étions seul tout les deux. Je me suis assis sur le tabouret du piano. J'ai posé ma mains droite sur le clavier. Ça me faisait des frissons quand je sentais le contact des touches recouvertes d'ivoire sous mes doigts. Je les ai laisser jouer les cinq première note de la Marche Turque, laissant la dernière note en suspend, se dissoudre doucement dans l'air. J'ai regardais Raphaël dans les yeux. - Nous n'étions vraiment pas fait l'un pour l'autre, en fin de compte. |
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Lun 6 Juin - 3:59 | |
| Il est vrai que je n’ai jamais vu Eleonore dans un sale état. Je ne l’ai jamais suivie dans ces fêtes où l’alcool et même la drogue pouvaient être présents. Pourquoi ne suis-je jamais allé? Parce que je n’aimais pas cela ou parce que j’avais peur? Un mélange des deux probablement. J’ai toujours fait confiance en Eleonore et je suis convaincu qu’elle ne m’a jamais trompé, du moins je l’espère, car tout le monde sait que parfois quand l’alcool et la drogue sont présents, bien les gens font des trucs sur des coups de tête. Dans ma tête, cela a toujours été impossible qu’elle me trompe, mais j’ai bien vu un moment qu’elle n’était peut-être pas aussi parfaite que je le prétendais. L’amour rend aveugle et pour être aveugle, je l’ai été tout au long de ma relation avec elle. Elle était belle, elle était douce, elle était tout ce que je désirais. La couronne n’aurait probablement pas accepté que je marie une femme ayant quelques problèmes de consommation, mais ma mère m’a toujours dit que le plus important est que je sois heureux et pour être heureux, je l’étais à un point tel que vous ne pouviez pas vous l’imaginer. L'époque où il fallait que les princes marient des femmes vierges est totalement résolue.
R A P H A Ë L : « Je ne t'ai jamais vue dans un tel état et je crois que c'était probablement mieux comme ça. Je me serais senti obligé de te sauver. »
J'ai toujours eu ce petit côté sauveur, vouloir être un super-héros. Nous ne pouvons pas m'en vouloir, je suis comme ça et personne ne me changera.
R A P H A Ë L : « Au moins nous avons essayé. Nous n'étions peut-être pas fait pour être ensemble, mais je suis convaincu que nous pouvons être des amis, de bons amis. »
Je m'avance vers elle et je viens m'asseoir à ses côtés pour venir, à mon tour, faire quelques notes au piano comme pour poursuivre la mélodie.
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Lun 13 Juin - 14:20 | |
| - Je ne t'ai jamais vue dans un tel état et je crois que c'était probablement mieux comme ça. Je me serais senti obligé de te sauver. C'était bien ça le problème. Je n'avais aucune envie d'être sauvée, même pas par lui. J'aimais plus que tout ma vie dépravé. Je ne voulais pas retourner à ma vie d'oiseau en cage, même si je savais que je m'y résoudrais tôt ou tard, car je savais que mes responsabilités futurs seraient plus importantes que mon propres bonheur. Après mes études, ça serait fini toute cette liberté. Je trouverais un bon emplois, bien payer. Je me marierais avec un homme appartenant aussi à la bourgeoisie française. Surement ne nous aimerions pas au début. Peut-être même que nous irions voir à droite à gauche pendant encore un ou deux ans. Puis, on s'attacherait l'un à l'autre, au final. Et on aurait des enfants. Deux ou trois, peut-être même quatre. Je finirais ma vie comme elle avait commençait. Je n'étais pas triste à cette idée. Je savais que c'était quelque chose qu'il devait arriver, et je ne m'y opposais pas. Après tout, c'était ça que j'avais choisis, depuis longtemps. Je m'y étais résolut des l'adolescence en fait. Mais je profiterais d'abord de cette vie qui n'étais pas faite pour moi, avant que s’envole la jeunesse, comme me disait souvent mon père. - Au moins nous avons essayé. Nous n'étions peut-être pas fait pour être ensemble, mais je suis convaincu que nous pouvons être des amis, de bons amis, ajouta-t-il en venant s’asseoir à coté de moi, continuant la mélodie de quelques notes. De bons amis? Je n'avais que très rarement gardait de bon rapport avec des ex. Et pour cause. Ça n'avait souvent était que quelque chose de purement sexuel. Mais là ce n'était pas pareil. Avec Raphaël, ça n'avait pas été ça. Ça avait été complètement différent de ce à quoi j'aspirais avant. Mes doigts ont repris pour de bon la suite de la mélodie sur le grand clavier, lentement, abandonnent le rythme d'origine. - Est-ce que tu crois pouvoir être mon ami, sans vouloir me sauver? Je ne veux pas qu'on me sauve. Je ne voulais pas te faire souffrir, parce que tu te serais battu pour une cause perdue d'avance. Peut-être que je n'ai pas fait le bon choix, que j'ai agit comme une gamine, mais c'était ce qui me semblait le miens pour nous. Est-ce que ça te convient, de revenir vers moi, après tout ce que j'ai fait?
Dernière édition par Eleonore R. d'Abancourt le Jeu 16 Juin - 19:20, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Mar 14 Juin - 1:08 | |
| Puis-je être l’ami de quelque sans avoir le goût de sauver cette personne? Très bonne question à laquelle je ne suis pas certain de pouvoir répondre. L’amitié est comme l’amour, non?! Je veux dire, nous devons aider nos amis qui sont dans la misère, les aider à prendre le bon chemin sans pour autant leur dicter quoi faire. Dans une autre vie, je pense que j’étais probablement un super héros. J’ai toujours eu ce petit côté généreux, sensible et humain. Je ne peux pas laisser les gens que j’aime dans une situation difficile.
R A P H A Ë L : « J’ai souffert au début, mais je me suis finalement fait à l’idée que tu ne voulais probablement pas de moi. Je ne t’en veux pas pour tout ce qui est arrivé. Oui, j’ai eu de la peine, mais je ne suis pas mort. J’ai su remonter la pente. Aujourd’hui, je suis heureux et je pense que c’est le plus important. »
Je dépose mes mains sur mes cuisses en laissant mon amie poursuivre la petite mélodie. Si aujourd'hui je reviens dans la vie de Eleonore c'est parce qu'elle me manque et que malgré tout, j'ai vécu de très beaux moments avec elle.
R A P H A Ë L : « Ça m'en prend beaucoup plus pour être fâché ou pour rayer quelqu'un de ma vie. »
J'ai un très bon caractère et ça tout le monde peut vous le dire. Je ne suis pas un homme qui se fâche facilement. Je veux aider les gens et voir les gens autour de moi heureux. Je ne supporte pas la tristesse, l'injustice et le mal.
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Mer 22 Juin - 21:11 | |
| Je m'en suis longtemps voulu d'avoir rompu de cette manière avec Raphaël. J'étais simplement montée à son appartement, et je lui avait dit que c'était fini. C'est tout. Rien de plus. J'étais partie sans même me retourner. De tout façon, à quoi ça aurait bien pu servir, me suis-je dis. Comment aurais-je pu me justifier? Je me serais mal vu lui dire "Hey Raphaël, je te quitte parce que..." Parce que quoi? Qu'est-ce que j'aurais bien pu lui dire qui aurait sonné juste? "Parce que je veux pas m'embarquer là-dedans tout de suite. Parce que j'ai plus la force d'être fidèle. Parce que j'ai envie de faire des conneries pas possibles, j'ai pas envie de devenir la fille bien dont tu as besoins, je sais pas si tu peux comprendre. Parce que j'ai pas envie de faire ça dans ton dos, j'ai pas envie de te faire ça, et parce que comme je sais que ça va arriver, je préfère partir avant." Ouai. Peut-être que j'aurais du dire un de ces trucs là. Peut-être que j'aurais pas du être une garce jusqu'au bout. - J’ai souffert au début, mais je me suis finalement fait à l’idée que tu ne voulais probablement pas de moi. Je ne t’en veux pas pour tout ce qui est arrivé. Oui, j’ai eu de la peine, mais je ne suis pas mort. J’ai su remonter la pente. Aujourd’hui, je suis heureux et je pense que c’est le plus important. Aujourd'hui il allait bien, mieux que moi apparemment. Mais il avait souffert. Surement plus que moi. Enfin, il avait souffert par ma faute, et je crois que c'est ça qui me faisait le plus de mal. J'ai levé les yeux pour qu'ils soient dans les siens. - Je voulais pas... Je voulais pas te faire souffrir. J'hésitais. D'habitude, je mentais beaucoup mieux que ça. Peut-être parce que ce n’est pas seulement à lui que je mentais. Il est toujours plus facile de mentir aux autres qu'à soi même. Qu'est-ce que j'essayais de me prouver? Que j'avais fais ça pour lui? Que j'avais voulu le protéger lui? C'étaient des conneries. Celle que je n'avais pas voulu faire souffrir, c'était moi de toute évidence. Visiblement, c'était plutôt bien raté, mais après tout, je ne méritais que ça. Je me prenais encore pour cette enfant pourrie gâtée, à qui il suffit de claquer des doigts pour que ses désirs se réalisent. Le paradoxe, c'est que je n'ai jamais su claquer des doigts, la preuve. Je n'avais pas eu le courage d'affronter son regard posé sur moi. J'avais fuit, avant même que l'incompréhension ne laisse place à la déception sur son visage. -Ça m'en prend beaucoup plus pour être fâché ou pour rayer quelqu'un de ma vie. Ça m'a fait sourire. Je ne le mérité vraiment pas. - La femme qui t'a a beaucoup de chance. J'ai eu ma chance et je l'ai laissé filer, et c’est beaucoup mieux comme ça pour tout le monde, dans le font. J'ai posé ma tête sur son épaule. - Merci d'être là, Raphaël. |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Jeu 23 Juin - 3:16 | |
| La femme qui m’a? Si seulement je pouvais me trouver une femme pareil à moi, ça serait moins compliqué. Toutes les femmes que j’ai aimées étaient comme Eleonore. Des femmes avec des problèmes ou encore des femmes qui ne veulent pas de moi dans leur vie parce que je suis leur ami et rien de plus. Je pense que ne suis pas assez méchant, assez violent pour elles. Le problème est que je ne suis pas un homme violent et que je ne veux pas changer pour être une personne que je ne suis pas.
Présentement, il y a une femme dans ma vie, mais c’est tellement compliqué que je ne sais même pas si ça va fonctionner. Kate est super belle, super intelligente, mais elle pourrait être ma mère et nous ne sommes pas rendus au même stade dans notre vie. Ses enfants ont quasiment mon âge et elle se met constamment dans la tête qu’elle n’est pas une femme pour moi. Si elle en a assez, qu’elle me le dise en pleine figure.
R A P H A Ë L : « Je ne sais pas si cette femme sait qu’elle a beaucoup de chance. »
Est-ce que Kate reconnait sa chance? Je ne le sais même pas et je ne veux pas le savoir. Tout ce que je sais c’est que je l’aime et qu’encore une fois je vais souffrir, car ma vie amoureuse se résume à une longue et intense douleur.
R A P H A Ë L : « Il est normal que je sois là, car je suis ton ami. »
Je marque une petite pause et je change totalement de sujet de conversation.
R A P H A Ë L : « Alors quoi de nouveau dans ta vie? »
A part les hommes qui viennent la défoncer à tous les jours, elle doit bien avoir quelque chose de nouveau dans sa vie. Je ne sais pas, un nouvel emploi, une nouvelle voiture, des nouveaux projets, de nouveaux rêves. Eleonore a toujours été une femme avec beaucoup de projets, du moins elle en avait lorsque nous étions un couple.
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Lun 27 Juin - 19:37 | |
| - Je ne sais pas si cette femme sait qu’elle a beaucoup de chance. Oui, on ne se rend jamais vraiment compte de la chance qu'on a. Je me souviens d'un jour, au lycée, une amie m'a dit « Si tu te rendais compte de la chance que tu avais, ça ne serait pas si drôle. » Sur le coup j'avais rit avec elle, mais maintenant les jeux d'enfant étaient fini, et il aurait mieux valu pleurer. Ou pas, au fond, la vie est ce qu'elle est, et il était là à me soutenir après ce que j'avais fais. Peut-être que je ne le méritais pas, mais il était là tout de même. - Alors quoi de nouveau dans ta vie? Changement de sujet, mais quoi dire? Ça me semblait insignifiant. Je n'avais rien changé à ma vie. Elle avait reprit son cours comme avant. Tout était revenu à l'identique. Peut-être que je fumais plus qu'avant. Ou peut-être pas. Je continuais à faire la fête comme une folle, à boire, à me droguer. J'avais même eu droit à un bad trip, ça faisait longtemps en même temps. - Je ne sais pas quoi te dire. Je n'ai toujours pas de voiture depuis l'accident de l'ancienne, mais ça ne me manque pas je crois. Je marche plus. Ça me fait du bien, surtout en ce moment. J'ai réfléchi un instant pour savoir quoi dire. Ma vie était-elle aussi vide que ça? - Je crois que je vais partir à l'étranger. Enfin, pas tout de suite. Et ici c'est déjà l'étranger pour moi, mais je veux dire, ailleurs. J'aimerais me spécialisé pour mon diplôme de médecine. Peut-être ophtalmologie, ou radiologie, je sais pas. J'ai jamais eu pour vocation de sauver les gens. Ça me fait peur d'avoir des âmes entre les mains, non? J'avais pensé aux états-unis, ou même retourner en France. Mais j'ai encore le temps. Je veux finir la médecine général ici. Encore au moins huit ans. Paris me manque. Les vieux immeubles me manque. Courir les Champs Elysées me manque. j'ai envie de changer d'air un peu. Les vacances vont me faire du bien. C’est vrai que Perth m'a toujours semblé étrange. Mélange entre modernité et vieux immeuble en brique tombant aux façade tristes à en mourir. La vision des plus beaux monuments de la ville laissé place au boutique miteuse au croisement de rue. Mais je m'étais attaché à cette ville, peut-être justement parce qu'elle ne reflétait en rien ce que j'avais connu jusqu'à présent.
Dernière édition par Eleonore R. d'Abancourt le Ven 1 Juil - 18:42, édité 1 fois |
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Invité •••••••••••••••••••••••••••••••••• Invité
| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Jeu 30 Juin - 18:40 | |
| Ça doit effectivement être ultra stressant d’avoir la vie d’autres personnes entre nos mains. Personnellement, je n’aurais jamais fait un tel métier par peur de faire erreur et de tuer quelqu’un par accident. Je préfère de loin être avocat... Nous avons tous nos intérêts et c’est le plus important, non?! Je souris à mon amie et je la regarde droit dans les yeux.
R A P H A Ë L : « Je te comprends, car moi dès que je termine mes études, je retourne à la maison. Ça fait quelques années que je suis ici, mais j'achève, alors je vais retourner à la maison, car honnêtement ça me manque beaucoup. Tu pourrais venir chez moi pour terminer tes études si jamais tu en as envie. »
Ça me permettrait de la garder tout près de moi, mais ça je ne vais pas lui dire quand même.
R A P H A Ë L : « Je ne suis jamais allé en France, mais j'aimerais beaucoup. Il parait que c'est romantique comme endroit. Est-ce aussi romantique qu'on le dit? Tu pourrais m'apprendre quelques mots dans cette belle langue qu'est le français. Il parait que l'amour est plus beau en français. »
Lorsque nous étions ensemble, elle m'a appris quelques mots, mais pas énormément parce qu'elle n'était pas patiente, alors nous avons vite oublié ce cours de français 101.
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Ven 1 Juil - 19:48 | |
| - JJe te comprends, car moi dès que je termine mes études, je retourne à la maison. Ça fait quelques années que je suis ici, mais j'achève, alors je vais retourner à la maison, car honnêtement ça me manque beaucoup. Tu pourrais venir chez moi pour terminer tes études si jamais tu en as envie. - Peut-être, ai-je murmuré. Cette idée semblait étrange dans ma tête. Peut-être parce qu'elle me faisait penser à ce que disait souvent ma grand-mère paternelle: "suivre quelqu’un au bout du monde par amour". Et elle ajoutait toujours "c'est ridicule comme idée". C'était une brave femme. Une vraie, comme on en fait plus. Peut-être qu'elle aurait parue dure à certain, mais c'était un amour. Elle était plutôt autoritaire, très à cheval sur la discipline et la bonne tenue, mais elle avait assez vécu pour savoir que c'était ça qui déterminer un avenir heureux et paisible. Pas l'amour. Quand on la voyait, soixante-dix ans, un sourire impeccable, toujours de bonne humeur, vivant une retraite paisible, après avoir était banquière toute sa vie, avec l'homme à qui on l'avait marié quarante-cinq plus tôt et qu'elle chérissait toujours, on peinait à douter de la moindre de ces paroles, bien qu'elles soient dures. - Je ne suis jamais allé en France, mais j'aimerais beaucoup. Il parait que c'est romantique comme endroit. Est-ce aussi romantique qu'on le dit? Tu pourrais m'apprendre quelques mots dans cette belle langue qu'est le français. Il parait que l'amour est plus beau en français. J'ai rie. Tout ces clichés sur la France. C'était étrange quand on habité ce pays d'imaginé qu'il représenté un idéale pour certaine personne. Malgré tout, c'est vrai que je ne trouvais à Paris d'égale que Londres et Vienne. - C'est dur à dire. C'est une très belle ville, mais le romantisme ne se trouve pas au pied de la Tour Eiffel quand on la voit tout les jours. Quand on se promène un peu, on trouve quand même des lieux magnifiques. Mais je ne pense pas que l'amour soit plus beau à Paris, ou peut-être pour les étrangers. Plus j'y pense, et moins on dit faire l'amour, ai-je dis en français. On dit plutôt baiser, sauter, enfin just fuck quoi, mais c'est partout pareil. |
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Dim 3 Juil - 13:39 | |
| R A P H A Ë L : « Peut-être que vous dites ça «sauter » ou « baiser », mais il me semble que c’est un peu vulgaire, non?! Enfin, personnellement, je trouve que « faire l’amour » sonne beaucoup mieux à mes oreilles et ça démontre quand même plus de respect envers la personne que nous aimons. Moi, je n’ai jamais baisé, j’ai toujours fait l’amour et ça tu peux en être rassurée. »
Les gens appelleront cela comme ils le veulent, mais personne va me forcer à dire que je baise quand je fais uniquement l’amour. C’est peut-être aussi le fait que j’ai été élevé dans une famille très stricte dû au fait que ma famille est une famille princière. Peu importe, je suis une bonne personne... Du moins je pense que je suis une bonne personne. Je ne suis pas un mauvais homme, je n’ai pas de méchanceté, je suis gentil, très gentil même.
Je couche légèrement ma tête par-dessus la sienne qui est se repose toujours sur mon épaule. Je pose mon regard sur le grand piano et je me permets de prendre la main de Eleonore. C’est après un certain moment de silence complet que je me permets de lui dire quelque chose que j’ai envie de lui dire depuis un certain moment déjà.
R A P H A Ë L : « Je trouve cela très dommage par contre que tu construises ta vie de cette manière. Je veux bien croire que tu vis ta jeunesse, mais tu es tellement une bonne personne avec plein de bonnes volontés que je trouve cela vraiment dommage. Tu es belle, tu as tout pour plaire, mais plaire ce n’est pas uniquement au plan physique ou sexuel. Plaire c’est beaucoup plus que ça, c’est mental. Plaire c'est aussi ce que tu as dans la tête et moi je sais à quel point tu es la plus belle dans la tête. Tu as peut-être quelques petits problèmes, mais qui n'en a pas des problèmes?! Je pourrais peut-être te présenter mon petit frère si un jour tu viens avec moi en Norvège. Tu vas voir, mon petit frère est un sacré bon gars. »
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Sam 9 Juil - 20:49 | |
| Personnellement, je n'aurais jamais dit "faire l'amour" alors que dans mon esprit ce n'était que du sex. Ça aurait été comme me mentir à moi-même. On le sait quand on fait l'amour, et c'est quelque chose qu'il m'arrive objectivement très rarement. Je crois qu'en fait j'ai toujours eu un problème avec ce sentiment. Je ne sais pas, j'ai toujours peur de mal faire. Je veux dire, il y a un gouffre entre coucher et faire l'amour. Quand tu sens ton coeur s'emballer, quand tu sens la chair te brûler, tu sais que ce n'est pas juste physique, et ça me met mal à l'aise, parce que c'est là que j'ai peur de décevoir. - Peut-être que vous dites ça «sauter » ou « baiser », mais il me semble que c’est un peu vulgaire, non?! Enfin, personnellement, je trouve que « faire l’amour » sonne beaucoup mieux à mes oreilles et ça démontre quand même plus de respect envers la personne que nous aimons. Moi, je n’ai jamais baisé, j’ai toujours fait l’amour et ça tu peux en être rassurée. Je le savais bien. Des que nos lèvres s'étaient touché, je l'avais su, et sa pesait encore sur mon âme. - C'est aussi vulgaire que l'acte, parce que ce n'est pas faire l'amour. Il n'y a pas de respect, parce qu'il n'y a rien d'autre que deux personnes qui couchent ensemble, pas de l'amour. C'était mal de faire ça, je le savais. Peut-être même que je serais damnée, mais pour moi, ça n'avait pas d'importance. Je voulais vivre pour moi le temps que je le pouvais. Les responsabilités me retomberont dessus bien assez tôt. Si je voulais pécher, c'était maintenant où jamais. Je voulais profiter de ce bonheur malsain sans me poser de question, et je ne pense pas avoir de regret plus tard. On m'a toujours dit que les regrets étaient inutiles, parce que tes erreurs le sont pour toujours. Regarder toujours en arrière ne sert à rien, le mal est fait, et on ne peut rien y faire. Je ne dirais jamais "Si j'avais su..." parce que je sais à quoi je m'expose, ce que je risque de louper, ce que je risque de perdre. J'avais décider de jouer, alors je le faisait à jusqu'au bout. Le silence régnait dans la grande pièce. Raphaël avait prit ma main. Ça me mettait mal à l'aise. Ça me rappelait trop quand nous étions ensemble. Mais je n'ai pas bronché. J'acceptais bien plus de d'autre, je pouvais accepter ça aussi, même si ça n'avait rien à voir et que le facteur sentiment ne rentrait d'habitude pas en compte. - Je trouve cela très dommage par contre que tu construises ta vie de cette manière. Je veux bien croire que tu vis ta jeunesse, mais tu es tellement une bonne personne avec plein de bonnes volontés que je trouve cela vraiment dommage. Tu es belle, tu as tout pour plaire, mais plaire ce n’est pas uniquement au plan physique ou sexuel. Plaire c’est beaucoup plus que ça, c’est mental. Plaire c'est aussi ce que tu as dans la tête et moi je sais à quel point tu es la plus belle dans la tête. Tu as peut-être quelques petits problèmes, mais qui n'en a pas des problèmes?! Je pourrais peut-être te présenter mon petit frère si un jour tu viens avec moi en Norvège. Tu vas voir, mon petit frère est un sacré bon gars. Je me suis redressée pour le voir de face, le regarder dans les yeux. - Raphaël, je n'ai pas de vie à construire. Ma vie n'est qu'une suite d'évènement prévisibles et prévus d'avance. Ce que je fais ne m’empêche pas d'être une bonne personne. La seule chose qu'on pourrait me reprocher, c'est la luxure, et peut-être la drogue, mais je ne fais de mal à personne, ou du moins je m'y efforce, parce qu'on blesse toujours des gens sans le vouloir. Je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas faire ça. Pour mon honneur? Je retourne en France dans à peine dix ans, je le retrouverais là-bas, mon honneur. Pour quoi d'autre? Honnêtement, je ne trouve rien. Je ne peux rien me permettre de construire ici, alors je peux bien me permettre de m'amuser un peu, non? Je sais ce que je serais dans vingt, trente ans, il n'y a pas de doute à avoir, et ça me convient, parce que c’est moi qui en est fait le choix. Je ne veux pas que tu me juges pour ça. Je sais que je serais une bonne mère. Je sais que je chérirais mes enfants plus que tout. Je sais que j'aurais un bel et grand appartement sur les Champs Elysée. Je sais que je me marierais avec un noble ou un bourgeois français, que mon père appréciera. Je sais que je lui serais fidèle et que je l'aimerais de mon mieux, que je l'ai choisi ou non. Ça me suffit largement, et je n'ai aucun problème.
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Dim 10 Juil - 3:24 | |
| R A P H A Ë L : « Si tu le dis je vais te croire, car malgré que tu sois plus jeune que moi, tu as beaucoup plus d’expérience que moi dans la matière. La seule femme avec laquelle j’ai fait l’amour c’est une femme dans la quarantaine qui pourrait facilement être ma mère. »
J’écoute la suite de son discours. Donc si je pense comprendre ce qu’elle me dit, c’est qu’en arrivant en France, elle sera une autre personne comme si elle changerait son identité. Je ne sais pas si c’est cela qu’elle voulait dire, mais je l’ai compris comme ça. Maintenant, je me pose la question suivante : Est-ce que la vraie Eleonore est celle qui habite ici, à Perth ou celle qu’elle a laissé en France? Peu importe c’est trop compliqué à comprendre ce genre de situation.
R A P H A Ë L : « Tu as toujours eu le mot parfait pour me boucher Eleonore. »
hj : Mauvais, rapport que je dors debout. Je tente de me rattraper au prochain. |
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Dim 10 Juil - 20:07 | |
| On ne m'a jamais laissé croire au grand amour ou aux contes de fée. Quand j'étais petite, bien sure, je regardais les Disney en boucle, comme tout enfant qui se respecte, mais tout ça fut vite brisé. Divorce de mes parents, parce que ma mère n'a pas eu la force de se sacrifier pour moi. Je savais bien que mes parents ne s'aimaient pas, mais mon père avait sut prendre ses responsabilité en main, lui. Dans ma famille, sous entendu ma famille paternel, on assume ces actes. Un enfant signifie un mariage, signifie une famille. Ma mère est tombé en ceinte accidentellement, alors qu'elle n'avait pas la vingtaine. Qu'a-t-elle cru quand elle est venu lui annoncer? Qu'il lui donnerait de l'argent pour qu'elle disparaisse? Qu'il lui dirait d'avorter? Non, mon père est quelqu'un qui sait assumer. Bien qu'à l'époque il soit encore un jeune coureur de jupons, ils se sont mariés, et il lui a toujours été fidèle, bien qu'il n'ai jamais eu aucun amour pour cette jeune femme de la classe populaire et qui aurait pu faire ça honte dans son milieu. Non, il l'a toujours respecté. Il la promenait à son bras dans tout les dîners mondains et se montrait aimant avec elle, comme il devait l'être. Il aurait passé sa vie à la chérir, pour son bonheur et le mien, pour que nous soyons une famille. Mais elle, elle n'a eu de cesse de le mépriser que d'avantage à chacun de ses présents, à chacune de nos photos de famille parfaites. Elle avait perdu sa naïve jeunesse. Elle avait perdu sa liberté. Elle s'ennuyait dans ce milieu, ne comprenant pas l’intérêt de tout ce qui s'y disait, ne comprenait pas le protocole, ne comprenait pas pourquoi elle devait aimer cet homme. Alors elle est parti, me laissant derrière elle dans l'incapacité de me conserver à ces côté, mais elle préférait ça que de rester figée dans ce monde. Pourtant, peut-être aurait-elle du aimer mon père simplement parce qu'il était mon père, et qu'elle était ma mère. Un enfant est la chose la plus importante que l'on puise avoir, la plus précieuse, la plus fragile. Elle n'a pas été là pour me protéger, à aucun instant. Je ne compte pas être comme elle. Si je devais être malheureuse pour que mes enfants soit heureux, je serais prête à l'être. - Tu as toujours eu le mot parfait pour me boucher Eleonore. J'ai sourit. Pourtant, on ne peut pas dire que je le faisais exprès, mais il est vrai que j'aimais bien avoir raison. Pas qu'on admette que j'ai raison pour être tranquille, mais vraiment qu'on puise être de mon avis. Je me suis de nouveau reposé sur lui. - Un dont qu'on a dans la famille, c'est plutôt utile. J'ai rit. Bien sure, c'était une blague, mais il est vrai qu'on s'arrangé toujours pour avoir le dernier mot juste. |
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| Sujet: Re: I wish to give up on you [PV Raphaël Grönwall] Mar 12 Juil - 2:48 | |
| Je ne sais pas comment Eleonore fait pour me boucher à ce point. Elle est vive d’esprit cette jolie demoiselle ou peut-être que c’est moi qui est trop lent ou qui a trop de bonté pour vouloir faire de la peine aux gens. Je n’ai jamais été capable, je ne suis pas capable et je ne serai jamais capable de faire du mal à des personnes que je ne connais pas. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est plus fort que moi malheureusement.
R A P H A Ë L : « J'aime te voir et t'entendre rire. »
Faire rire ou sourire Eleonore a toujours été une mission difficile pour moi. Je l'ai fait rire sans même y penser puis que ce n'était pas dans mon but.
R A P H A Ë L : « Tu devrais sourire plus souvent, car tu es vraiment belle lorsque tu souris. Dois-je faire une croix sur mon calendrier parce que j'ai eu droit à un sourire?! »
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