Ce matin-là Calypso s'était levé encore beaucoup trop tard et elle était - comme vous vous en doutez - en retard. Ce n'était pas vraiment dans ses habitudes, car elle arrivait toujours pile poil à l'heure en cours, mais pour être à l'heure elle se speedait grandement. C'était donc encore un de ces matins où elle allait être en retard si elle ne se dépêchait pas.

Elle s'habilla donc vite fait en enfilant une simple robe rouge et des talons assortis. Elle se coiffa et se maquilla beaucoup trop vite, tellement que du coup, on aurait dit qu'elle ne s'était absolument pas préparée en sortant du lit. Cependant elle était encore et toujours inspiré ce matin, grâce à l'un de ses nombreux rêves. Elle attrapa ses quelques bouquins d'art dont elle allait avoir besoin aujourd'hui, les cala sous son bras, mit son sac à main sur l'autre épaule et prit son calepin avec son crayon et avant même d'être sortie de sa chambre, elle commença à écrire.

Arrivée à la hâte dans le bâtiment A, la jeune fille continuait à marcher le plus vite possible tout en écrivant. Elle ne regardait pas vraiment devant elle, mais elle sentait quand elle allait se prendre quelqu'un ou quelque chose et arrivait toujours à l'éviter à temps. Elle se dirigeait donc vers son casier pour y déposer ses livres. Elle leva la tête une courte seconde pour repérer son casier et vu qu'elle était encore loin.

Elle continua donc de marcher vite. Mais avant même de replonger son nez dans son calepin, elle remarqua que le mec qu'elle .. vénérait arrivait dans sa direction. Sauf qu'il y avait plein de monde dans ce couloir, mais elle ne voyait que lui. Tellement que lui, qu'elle ne vit pas la porte d'un casier s'ouvrir. Elle se le prit donc en pleine face. Avec le choc, elle lâcha un petit cri de douleur et lâcha tout ce qu'elle tenait une seconde plus tôt, ses livres de cours et son calepin. Elle se frotta le front pour faire passer la douleur tout en grimaçant de sa connerie, puis se baissa pour ramasser ses affaires tout en soufflant de sa mondiale stupidité.

C'est ma dernière année d'étude en Amérique et je suis bien heureux. Une gros poste dans une grande firme d'avocat m'attend en Norvège. Je vais entrer à la maison au début de l'été et voilà que je vais recommencer ma vie dans un pays où je suis relativement populaire. Je suis autant populaire en Norvège que je peux me faire détester. Beaucoup de gens détestent les familles princières, car celles-ci ne servent plus à grand chose. Je suis venu faire mes études ici parce que l'université est réputée pour être l'une des meilleures et aussi parce que je sais que je ne suis pas si connu ici, à moins que les gens s'intéressent un peu aux familles royales à travers la planète.

Je me suis levé vers 6h ce matin pour prendre le temps de me préparer. J'ai pris une douche, je me suis rasé et j'ai pris mon petit-déjeuné. Vers 7h30, je suis parti de chez moi pour me rendre à l'université où j'ai un cours à 9h15. J'aime bien me rendre à l'université à l'avance question de terminer des travaux ou tout simplement pour réviser certaines de mes notes de cours.

T-shirt blanc, pantalon gris et sac à l'épaule, je marche tranquillement dans les couloirs pour me rendre à ma casse. Il y a tellement de gens ici qu'il faut se faire un chemin pour parvenir à notre casse. Je déteste quand certaines personnes arrêtent en plein milieu du couloir pour discuter. Ne serait-ce pas trop demandé de se tasser sur le côté, contre le mur?!

C'est lorsque j'entends un bruit étrange suivit d'un cri que je tourne la tête pour parvenir à découvrir d'où vient ce bruit. C'est à ce moment que je vois une étudiante qui se frotte le front alors que ses livres sont sur le sol. Personne ne lui vient en aide?! Je regarde autour de moi et je vais la retrouver parce que moi, je sais vivre.

C'est lorsque j'arrive à sa hauteur qu'elle est déjà penchée à ramasser ses livres. Je me penche à mon tour et je lui dis :

R A P H A Ë L : « Je vais t'aider. Il faut croire que c'est trop demandé d'aider les autres. »

Je prends son calepin et je relève la tête pour regarder l'étudiante droit dans les yeux en souriant.

R A P H A Ë L : « Le choc n'a pas été trop violent, ça va? Je ne pense pas que tu vas avoir de bleu sur le front. »