Avec October nous avions prévue une journée shopping, oui cela était primordiale quand c'était les soldes. Vêtue d'un débardeur noir, avec un short en jean et des ballerines noires j'en profita pour prendre la voiture de ma mère et aller au centre commerciale. D'ailleurs je sentais que cette journée allait me remonter le morale vue que ma mère m'avait réveillé avec la chanson de Rebecca Black, à ce moment là j'avais souhaitée ne pas être sourde. Franchement j'admire cette artiste qui avait sortie une chanson qui a le don de pourrir mes oreilles sans offenser. J'étais brusquement arrivée au centre commercial en heurtant une voiture. En observant la voiture voisine j'ai fais en sorte qu'on remarque pas que j'ai fissurée la voiture que j'ai heurtée en changeant de place de parking ( Le crime parfait ).

“ Hey October, j'suis là ! ” October était arrivée avant surement parce que moi j'étais trop occupée à couvrir les traces de mon sois disant " crime ". J'adorais ces moments de shopping avec elle, parce que non seulement on remplissait nos mains de sacs et puis on passait notre temps à ridiculiser les autres surtout que j'ai entendue dire qu'il y avait de plus en plus de pimbêche qui venait nous voler la vedette dans nos magasins préférés juste parce qu'on a la carte client fidèle ! J'étais trop fière de nous quand j'ai sue tout ça et qu'il y avait une partie de mes ennemies. “ On commence par quoi ? Vider les magasins ou démolir ces garces ? ” J'ai toujours eu une pointe d'agressivité, d'impolitesse ou de vulgarité quand je parle, est au fil du temps mon entourage s'en habituent !

Rien de mieux comme prévision pour la journée que de faire du shopping avec Muse. La plupart du temps c’était toujours avec elle que je faisais les boutiques, étant une personne de bons conseils et pas que pour les fringues. C’était une fille que j’aimais beaucoup et avec qui je passais pas mal de temps. A nous deux on avait toujours eut cette réputation de garces du campus et bon au fil du temps on l’assumait. Pas mal de personnes n’aimaient pas me voir trainer avec Muse, car pour eux elle avait une très mauvaise influence sur moi et qu’à cause d’elle j’avais tendance à faire un peu n’importe quoi. Et inversement pour elle, et en particulier sa mère qui depuis qu’elles avaient emménagées à Perth et qu’on trainait ensemble toutes les deux, sa mère ne m’aimait pas beaucoup pensant que c’était moi qui avait poussé sa fille à devenir comme elle est aujourd’hui. Et pourtant Muse, je l’ai toujours connu ainsi et de même pour elle.

Enfin bref, n’ayant pas trop dormi cette nuit, je réveillais Johann de bonne heure histoire de me venger pour les fois ou c’est lui puis on se mit à jouer toute la matinée aux jeux vidéos. Je jetais un coup d’œil sur l’horloge et remarquais qu’il était tant que j’abandonne mon colocataire pour rejoindre Muse, sinon j’allais vraiment finir par être en retard. Je me préparais en vitesse puis quittais l’appartement. Je pris ma voiture et conduis jusqu’au centre commercial. J’avais prévenu entre temps à Muse que je partais de chez moi en espérant qu’il était de même pour elle et qu’elle ne m’attendait pas déjà ou encore qu’elle ne soit pas encore prête. Ben oui la patience et moi ca faisait deux, alors je n’avais pas envie d’attendre et je pouvais comprendre que mon amie non plus. Dix minutes plus tard me voilà garé dans le parking et je descendis, me dirigeant vers les portes pour l’attendre. Je lui envoyais un autre message mais pas de réponse. « Hey October, j'suis là ! » Me fit redescendre de mon nuage. Je regardais au loin et aperçue mon amie sortant de sa voiture. Je m’avançais vers elle et lui fis la bise. « Ca va toi ? »

Quelques instants après nos retrouvailles on finit par rentrer à l’intérieur du centre commercial. Muse me demanda alors par quoi je voulais commencer et je ne pu m’empêcher de rire en rapport à sa demande. En effet je savais qu’elle n’aimait pas du tout les filles qui allaient souvent ou nous aussi allions. Moi personnellement ca m’était un peu égal mais pour Muse, il ne fallait pas marcher sur son territoire, comme si les boutiques lui appartenait, surtout quand elle savait que dans les jours qui suivraient, elle se retrouverait avec une même robe qu’une autre à l’université. « Et si on faisait les deux en même temps ? » Je lui souris et l’a prit par le bras, l’entrainant avec moi dans l’une des premières boutiques ou l’on avait coutume d’aller.