HOW I MET MYSELF
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 closer to the edge • a.hannigan & a.hannigan

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MessageSujet: closer to the edge • a.hannigan & a.hannigan   closer to the edge • a.hannigan & a.hannigan Icon_minitimeMer 15 Juin - 19:52


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Closer to the Edge
« TU TE SOUVIENS DE TA FILLE AU MOINS ? »

Mon Ipod dans les oreilles écoutant "Over you" de Daughtry, le volume à fond. Le centre commercial avait beau être bondé, j'étais seule dans ma bulle. Je ne sais même pas ce qui m'amenait ici, je sortais à peine de cours qu'inconsciemment, j'avais pris cette direction-là. Peut-être était-ce parce que je n'avais aucune envie de rentrer à la maison ? Ces derniers temps, j'étais d'une humeur dévastatrice. Peut-être était-ce les examens qui approchaient, ou peut-être pas. Je m'étais assise sur un banc, le regard dans le vague. Il fallait que je m'occupe, que je fasse quelque chose. Je sortais de mon sac mes notes de cours et essayait de réviser. Je croisais, décroisais les jambes, n'arrivait pas à prêter attention à ce qui était inscrit sur mon cahier, me rongeais les ongles, jouait avec mes cheveux. Je levais la tête, mon regard s'attardait sur les passant, je remarquais que les couples se faisaient de plus en plus nombreux. Ces gens-là m'épuisaient, ils étalaient leur bonheur comme ça devant les yeux des autres. Ils se font des démonstrations d'affection juste sous ton nez en te narguant en te faisant comprendre leur "tu vois, moi, j'arrive à être heureuse avec quelqu'un, contrairement à toi". Je tournais très vite le regard des passants, me levait et continuait de vagabonder. Je décidais alors de regarder les vitrines des magasins, bon sang ! Même les affiches s'y mettaient, ils présentaient des couples, riant et extrêmement bien saper avec des slogans à la con sur le bonheur et tout. Je devais l'avouer, j'avais un gros problème avec cela. L'amour, qu'est ce qu'étais cette chose aussi superflue, aussi dévastatrice qu'une tempête ? J'en avais la preuve avec la situation dans laquelle avait été ma mère. Dévastée après le départ de son mari, celui qui est censé être mon père donc. Cela m'avait marquée à jamais. Elle était devenue épave, buvait et n'étais pas capable de s'occuper de ses enfants, abandonnée par son époux et à présent, elle se tapait un petit jeunot de l'âge de ses enfants. Ce n'était pas pour la vexée mais personnellement, je préférais être seule plutôt que de souffrir comme ça. En parlant de mon père, on m'avait appris son retour à Perth. Je ne me souvenais que très peu de lui mais ce que je me souvenais c'était dans quel état il avait laissé ma mère, que la famille avait été détruite avec son départ et qu'à cause de cela, j'étais incapable de m'attacher à un homme... Je ne l'avais pas encore croisé, mais je savais ce que je lui ferais lorsque je le verrais, déjà, mon coup de pied dans les parties et ensuite, lui dirais tout ce que j'ai sur le cœur, tout ce que j'ai enduré dans l'enfance à cause de son départ. Alors que j'étais en plein dans mes rêveries, je bousculais accidentellement quelqu'un, je retirais alors un écouteur, me tournais vers la personne.

" Oh excusez-moi, je regardais p... "

Je croisais le regard de cet homme, la quarantaine à peu près, les même traits que cet homme sur une des photos que regardais toujours maman. Le même homme sur une autre photo, moi à deux ans, assise sur ses genoux. Alors que je le reconnaissais. Je me retournais à toute vitesse et m'entassa dans la foule, j'avais bien trop pour qu'il me reconnaisse, il ne me verrais pas, je croisais les doigts et me murmurais à moi-même.

" Antigone Serena Hannigan, espèce de dégonflée ... "



Dernière édition par Antigone S. Hannigan le Jeu 23 Juin - 22:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: closer to the edge • a.hannigan & a.hannigan   closer to the edge • a.hannigan & a.hannigan Icon_minitimeVen 17 Juin - 22:20

Alex Hannigan a écrit:
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Please excuse me[list]
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    Ce matin c’était shopping, en effet je ne suis pas trop fan de cette activité, mais la c’est vraiment la crise , je n’ai plus rien à me mettre, et puis bon, comme je suis célibataire, je n’allais pas faire chavirer les cœurs avec des affaires trouer, même si chez les jeunes c’est la mode, de toute façon la mode en ce moment me fait plus rire qu’autre chose, ils ne savent pas s’habiller ces jeunes, ouf faut que j’arrête de parler comme ça , on dirait une retraité.Cela faisait quelques minutes que j’étais dans le magasins et cela m’énervait déjà, a croire que tout le monde c’est passé le mot de venir ce matin à dix heures ici. C’est incroyable tout ce monde, tout le monde se marche dessus, je décidais alors d’aller me prendre un café avant d’aller faire les courses, une fois fait, j’entrai dans le magasins qui me paraissait le mieux, le bon coté avec moi c’est que je me décide très vite, un seul regard et je sais si j’en veux ou pas, et bien en trente minutes seulement l’affaire était plié , j’avais de quoi tenir l’été voir même l’hiver, sachant qu’ici l’hiver n’est pas très présent, si on compare avec la Bulgarie.

    Cela faisait une heure que j’étais dans ce magasin et j’ai l’impression qu’il y a encore plus du monde que lorsque je suis arrivé, c’est fou , voilà pourquoi je n’aime pas les endroits comme celui-ci, encore la discothèque, y’a de la place mais ici c’est limite si il y a assez d’air pour tout le monde, je marchais en direction de la sortie, je n’avais plus rien à faire ici, une jeune fille me rentra dedant,elle s’excusa, je lui dis que cela ne faisait rien.Elle continua sa route et j’ai crus entendre le mot d’Antigone , je me retournai, Antigone c’est le nom de ma fille cadette , que j’ai laissé elle aussi , elle n’avait que deux ans à cette époque. Je me décidai de la suivre, je l’observais et lui demanda

    « Antigone Serena Hannigan ?»

    Elle me fit un signe positif de la tête, je souris, mais je déchantais vite lorsque je vis que ce sourire n’était pas réciproque
    [justify]
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MessageSujet: Re: closer to the edge • a.hannigan & a.hannigan   closer to the edge • a.hannigan & a.hannigan Icon_minitimeJeu 23 Juin - 20:13


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Closer to the Edge
« TU TE SOUVIENS DE TA FILLE AU MOINS ? »

Ces derniers temps, j’avais pour grande haine les couples qui étalaient leur amour comme ça. J’aurais très volontiers chanté à tue-tête cette chanson français qui disait « je hais les couples qui me rappelle que je suis seule, je hais les couples je les hais tout court ». Souvent, cela m’arrivait lorsque j’étais avec des amis, je fredonnais cette chanson et on me regardait comme si j’étais dingue. Surtout que mon accent français n’était pas très au point. Enfin, en ce moment et je ne savais pour quelle raison, ce qui avait le don d’encore plus m’énerver : je les détestais plus que jamais. Je n’avais rien contre le fait que mes amis, mon frère et ma sœur soit heureux mais c’était surtout les inconnus qui m’agaçaient. J’étais seule dans ce centre commercial à écouter musiques déprimantes sur musiques déprimante sans aucune raison. J’étais de mauvaise humeur aujourd’hui, il ne fallait pas me chercher ou on allait prendre très cher. Je restais pendant bien une demi-heure assise sur ce banc, nerveuse, croisant et décroisant les jambes, ne sachant que faire. Je ne savais qu’une seule chose : je n’avais pas envie de rentrer à la maison. Cela voudrait dire m’enfermer dans ma chambre et réviser, réviser et encore réviser. Je détestais passer des examens, je détestais devoir retenir tout cela. Pourquoi faisais-je médecine dans ce cas ? Je ne sais pas, je me croyais peut-être un peu trop dans Grey’s Anatomy et fantasmais trop sur le Docteur Shepperd sûrement. Ou peut-être fantasmais-je sur le fait qu’un jour peut-être je travaillerais avec un génie comme Dr House, en moins vieux mais aussi sexy. Très de rêveries.

Je me levais de mon banc. Le centre commercial était bondé de monde, il n’était pas rare de piétiner dans la foule. Alors que j’essayais de me frayer un chemin, je bousculais quelqu’un. Aussitôt je m’excusais, j’avais été bien élevée, j’avais beau être de mauvaise humeur, je restais polie. Mais alors que je regardais la personne que j’avais bousculée, j’eus comme un flash. Elle me disait étrangement quelque chose, j’avais l’impression de connaître cet homme. Et alors, je le reconnaissais. L’homme sur les photos de familles. Mon père… Je m’étais juré que, lorsque je le reverrais, je lui donnerais un bon coup de pied dans les parties. Au lieu de ça, je ravalais mes larmes et m’en allait dans la direction opposée en me traitant de dégonflée. Il dût entendre car il dit mon nom en entier. Je me stoppais net, je ne voulais pas lui montrer que j’étais faible. Certes, j’étais celle des trois qui ne l’avait pas vraiment connu, je n’étais encore qu’un bébé lorsqu’il a quitté ma mère. Mais la raison pour laquelle je le détestais n’était pas celle-ci. En partant, il avait détruit la famille, ma mère avait commencé à boire, Steven dut s’occuper seul d’October et moi alors qu’il avait à peine cinq ans. En grandissant, je voyais ma mère se détruire avec l’alcool, a trois ans je m’occupais déjà d’elle. Il nous avait enlevé notre enfance. Voilà pourquoi je le détestais. Avec son départ, j’avais peur de m’engager auprès d’un homme, pensant qu’ils feraient tous comme mon père, m’abandonnerait et me laisserait ivrogne comme ma mère. Ma vie entière dépendait de son départ, à cause de cela, j’étais incapable d’avancer. Alors je pris mon souffle. Ravalais mes larmes et me retournais, me montrant plus forte que jamais.

Tiens ! Bonjour « papa » contente que tu reconnaisse ta fille.

Lui lançais-je sur un ton de reproche, le fusillant du regard.


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