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| Sujet: MAXENCE ♔ Qui veut râter sa vie avec moi ? Mer 13 Avr - 11:11 | |
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Maxence Naviyah, Spenson ft. Rachel Bilson
Maxence Naviyah ♣ Spenson ♣ Maxou, Nah' ♣ 5 Juin 1991 ♣ âge ♣ Italienne & Australienne ♣ Hétérosexuelle ♣ Célibataire ♣ Artist ♣ 2e année en arts plastiques & mode ♣
Underco' |
I am who I am. « C'était toi là ? demanda Caitlyn, la petite princesse de huit ans. « Oui, c'est moi avec tonton Liam et quelques amis de l'époque au bal de printemps... D'ailleurs, je devrais penser à appeler Kim, on ne s'est pas vu depuis si longtemps... Kim était une amie de l'époque. On ne s'était pas vues depuis quelques années déjà. « Tu étais trop belle à l'époque... Et sans cheveux blancs en plus ! « Tu veux dire que je suis devenue laide ? « Non, juste vieille. « Je n'ai que trente-neuf ans, et je n'ai pas de cheveux blancs... Enfin, juste un derrière la nuque...Mais il a disparu ! « Rooh ce n'est pas grave, tu sais que je t'aime quand même maman. « Moi aussi je t'aime ma puce. finis-je par dire en lui faisant un gros câlin. Je regardais ces photos. C'est vrai qu'à l'époque j'étais plus jeune, et belle. Bon, c'est toujours le cas aujourd'hui mais disons qu'avant, j'avais plus de pêche. J'étais brune, les cheveux longs ou mi-longs mais j'adorais me faire un dégradé blond/or. J'aimais beaucoup mon physique de l'époque, mon teint mat, mes grands yeux marron, mes lèvres pulpeuses... J'adorais mon corps et mon physique, mais je détestais ma taille. Du haut de mes 1m 57, je me sentais toute petite sans talons aiguilles. Depuis le temps, j'ai pris quelques centimètres depuis mais je suis toujours aussi complexée, vingt ans après. J'enviais ces blondasses aux jambes interminables de l'équipe des pom pom. J'ai toujours été très jalouse comme fille, il faut le dire. Pour une fille des années deux mille, je suivais beaucoup la mode. J’en étais complètement fan en fait, et je le suis toujours, mais je n’avais plus le temps et la liberté de m’y consacrer comme à l’époque. Je collectionnais les sacs à mains. Gucci, Vuitton, Chanel, j’avais de tout et je ne sortais jamais sans. J’étais aussi fan d’écharpes et de foulards, même si on n’a pas souvent l’occasion d’en porter dans une ville comme Perth. A l’époque, je portais des mini jupe à fleurs, des shorts taille haute et des chemises à carreaux. Le genre de vêtements à la mode quoi ! Je portais du court, du décontracté, personnalisé avec beaucoup de bijoux et d’accessoires fantaisistes. Oui, j’étais une fille parmi tant d’autres, en fait. Mais je m’aimais comme j’étais, sous toutes les formes et les coutures.
Citation" Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.
My beautiful life. « J’ai vu le jour il y a de cela trente neuf années, le 5 Juin 1991, un beau mercredi d’été, dans la sublime ville de Naples, en Italie. Mon père était un grand avocat très connu en Australie, et ma mère, une vraie déesse de la cuisine ! Elle tenait des restaurants dans le monde entier, à Perth et en Italie bien sûr, mais aussi en France, en Angleterre et j’en passe. Bref… J’étais apparemment très attendue par ma famille, parce que, en plus d’avoir un père et une mère, j’avais déjà un grand frère et une grande sœur. Liam et Allie, des jumeaux. Ils avaient deux ans de plus que moi. Je me rappelle comment ils me regardaient de leurs grands yeux curieux quand j’étais petite, ils me faisaient presque peur à vouloir me toucher, m’examiner, me prendre dans leurs bras... Je pleurais tout le temps à cause d’eux ! Mes parents étaient très riches, j’avais la famille idéale, tout pour vivre heureuse. […] Quelques mois seulement après ma naissance, ma famille et moi sommes venus vivre ici, à Perth. J’y ai passé toute mon enfance. Mes premiers pas, mon premier mot, ma première rentrée scolaire, mes premières amitiés…Tous mes souvenirs d’enfance sont à Perth, mais aussi en Italie. D’ailleurs, j’ai aussi la nationalité Italienne, tu le savais ? » « Non, mais continue ! » « D’accord, donc, j’ai vécu en Australie jusqu’à mes neuf ans. A l’époque, on m’appelait « la pile électrique ». J’étais comme toi, une vraie petite boule d’énergie sur pattes. J’étais hyperactive, je courais dans tous les sens et faisais plein de bêtises. Alors tu vois ma puce, quand tu seras plus grande, tu seras comme moi, posée, calme, ennuyeuse, et ridée, alors ne te moque pas de ta mère ! x) Bref… J’étais jusqu’à lors, très proche de ton oncle et ta tante, mais surtout de tonton Liam, même si toi tu trouves Tante Allie plus sympa. Avec lui, c’était l’éclate ! Je le taquinais, je l’embêtais, il faisait de même, on s’amusait comme des dingues ensemble ! Mais j’adorais Allie aussi, c’était ma grande sœur à moi, super gentille. On était très proches, très complices, on se confiait tout. Comme je disais, la famille idéale… » « En parlant de ça, quand est-ce que tu comptes me faire un petit frère ou une petite sœur ? » « Tu étais sérieuse la dernière fois ? Je croyais que c’était une de tes dernières lubies ! C’est papa qui t’a mis cette idée en tête ? » « Non ! Je veux juste un petit frère ! Papa a dit qu’il était d’accord pour en faire un, mais que c’était toi qui voulait pas. » « Ok ok, on verra. » « Alors ça veut dire oui ? » « Non ça veut dire on verra ! Maintenant laisse moi finir. Alors… Où en étais-je ?... » « Tonton Liam, Tante Allie et toi, la famille idéale. Tu as des trous de mémoire maman, tu te fais vieille… » « Tais-toi et laisse moi finir, petite sorcière… DONC je disais j’ai vécu à Perth jusqu’à neuf ans environ, mais mes parents décidèrent de déménager en Italie, parce que ma mère voulait revoir sa famille. Mais on y est allé sans Liam. Je me rappelle, on aurait pu remplir un seau entier avec les larmes que j’ai versées. J’arrêtais pas. Finalement, on n’y est resté qu’une année, avant de revenir à Perth pour les vacances. On était si heureux de se retrouver après tout ce temps… On devait retourner avec Liam à Naples, lorsque l’avion dans lequel on était fit un crash. Je m’en rappelle encore, comme si c’était hier. Il y avait des turbulences, l’avion bougeait de droite à gauche, en haut et en bas, c’était flippant ! J’ai entendu un bruit sourd, et j’ai adopté cette position dont les hôtesses de l’air parlent tant. Je regardais Liam et Allie, ils faisaient la même chose… Je revois maman qui venait à quatre pattes vers moi, et la grosse explosion qui la prit avec elle, la moitié de l’avion qui tombait en flamme, et l’autre moitié, où nous étions, qui fonçait sur l’océan. Je ne sais même plus comment j’ai survécu… On n’était pas beaucoup, une dizaine sur cent soixante-dix-neuf passagers. » Les larmes commencèrent vite à ruisseler sur les joues rosées de la demoiselle. C’était le genre de souvenirs que l’on n’oubliait pas, quoi que l’on fasse pour. Sa fille, une adolescente de treize ans et demi, la prit dans ses bras pour la consoler, essuyant du revers de sa main les larmes sur ses joues.
THE BEGINING behind the screen. Laura ♣ 16 ans ♣ Me rappelles plus ! Mais je connais depuis trèèès longtemps ♣ L'apparence du forum qui est toujours magnifique, et l'activité ♣ ça dépend, mais au mieux, je dirais 8/10 ♣ 4 ou 5/7 ♣ Ok by Liam ♥ ♣ R.A.S
- "→ exemple de rp,":
Encore une journée maussade et pénible. Kimberley commençait à être saturée de cette monotonie récurrente dans son quotidien. Il y avait juste les cours, les cours et encore les cours. Toutes ses journées paraissaient longues et ennuyeuses. Et comme si Dame Nature était elle aussi contre la jeune femme, le temps était des plus déprimants. Le ciel s’assombrissait et de gros nuages noirs envahissaient l’intégralité du ciel New-Yorkais. Seulement quelques minutes après la disparition du soleil, quelques fines gouttelettes d’eau commençaient à tomber du ciel. « Il me manquait plus que ça. » Kim adorait la pluie certes, mais pas à ce moment-là. Celle-ci était plus que attristante. C’était une de ces pluies qui vous détruisait votre bonne humeur et votre joie de vivre. Et c’est l’effet que cette averse avait pour Kim ; elle lui faisait perdre ces couleurs. Du haut de ses chaussures trop hautes pour courir, elle essayait de marcher le plus vite possible dans le but de rejoindre un abri sûr avant d’être trempée jusqu’aux os. Enfilant rapidement son trench pour se protéger du vent glacial de l’hiver. Elle voulait éviter de se mouiller ou d’attraper une pneumonie, sachant sa santé très fragile. Maintenant, ce n’était plus une petite averse passagère, mais une pluie battante qui durerait sûrement toute la soirée. La jeune femme rejoignit son cours de littérature, pour augmenter sa déprime. Le livre qu’elle avait lu était fade et triste, en tout point et dans tous les sens du terme. Elle n’avait su combattre cette irrésistible envie de dormir qui lui prenait et s’était donc assoupie en plein cours. D’ailleurs, elle n’était la seule. Bercée par la douceur de la température de l’amphithéâtre et la voix soporifique du professeur, elle se laissait complètement à une évasion de ce monde gris et faux.
Ce n’est qu’une heure plus tard que la jeune femme se réveilla pour s’en aller. Enfin, le calvaire venait de prendre fin. Les cours c’était fini pour cette journée. Mais tout ça reprendrait demain, tel un cercle vicieux, un cycle infernal auquel nul ne pourrait échapper une fois qu’il s’y était lancé. C’était le cas de Kimberley. Bien qu’elle travaillait déjà en tant que mannequin professionnel, ce métier ne pouvait pas lui assurer un avenir radieux. Elle avait donc pris le soin de faire des études de médecine et d’art, pour pouvoir avoir d’autres bases et vocations pour le futur. Kimberley était du genre à assurer ses arrières pour éviter de se fracasser. C’était bien plus intelligent de sa part mai aussi plus gratifiant pour elle.
Après son dernier cours, la brunette quitta l’amphithéâtre, le coeur léger. Elle était soulagée de savoir que c’en était fini de ces longues heures de cours pour la journée, mais déjà dégoûtée du fait que ce supplice reprendrait demain. Kim regagna le bâtiment des dortoirs, mais pas la partie qui lui était réservée. En effet, aujourd’hui, la belle devait rendre visite à une amie à elle. Cette amie en question se prénommait Kaydence. Elles s’étaient rencontrées par un pur hasard dans un grand magasin de l’un des nombreux centres commerciaux de New York et elles s’étaient tout de suite appréciées. Déjà, les deux jeunes femmes avaient plusieurs points en commun. De plus, la ressemblance entre elles était frappante. Depuis, elles étaient proches et se voyaient souvent. Mais, contrairement à Kim qui lui avait déjà confié quelques bribes de son histoire, Kaydence ne parlait jamais de sa vie, de son passé ou encore de sa famille.
Kimberley était une jeune fille curieuse, et lorsqu’elle voulait quelque chose, elle l’obtenait toujours. Et l’objectif présent dans la tête, le coeur et l’esprit de la jeune femme était d’en savoir plus sur son amie. Même si Kaydence ne voulait rien lui avouer, elle se débrouillerait coûte que coûte pour savoir la vérité sur elle. Certes, Kim ne lui avait pas tout dit sur elle sait que certaines choses sont mieux à cacher ou à taire, mais Kaydence était beaucoup trop timide et renfermé. Et cela cachait un profond malaise passé enfoui en elle. Ce genre de secret, on ne devait pas le garder pour soi sous peine de meurtrir son coeur et son âme. Au-delà de la satisfaction de sa curiosité et de son plaisir personnel, la brunette voulait aider son amie à aller mieux, physiquement et moralement. La jeune femme, après avoir fait un rapide tour dans sa chambre dans le but d’y déposer ses affaires et changer ses vêtements mouillés contre d’autres secs et propres, s’en alla pour la chambre de Kaydence, qui était sur le palier en dessous. Kimberley descendit, pour s’arrêter devant la porte de son amie. Toquant deux fois du poing contre la porte de bois, la petite brune attendait patiemment que Kaydence vienne lui ouvrir. Aucune réponse ne lui vint. La jeune femme frappa de nouveau à la porte. Lorsque après une dizaine de minutes elle n’eut toujours pas de résultat, Kim se donna la permission d’entrée. La porte n’était pas fermée. (…)
En entrant, Kimberley regardait la pièce, et marchait d’un pas lent et vague. Visitant tous les moindres recoins de l’appartement, elle voulait vérifier que Kaydence était absente. Kim ne trouva aucune trace de son amie. Contrairement à son habitude, Kaydence n’avait pas rangé sa chambre et elle n’avait pas non plus prévenu Kim qu’elle pourrait avoir un quelconque retard. Essayant de la joindre mais en vain, elle imaginait une multitude de scénarios des plus banals aux plus alarmants, la jeune femme se demandait s’il ne lui était pas arrivé malheur, ou si elle avait juste eu un cours plus long que d’habitude et qu’elle n’avait pas pu la prévenir parce que son téléphone n’avait plus de batterie. Quoi qu’il en soit, elle comptait bien l’attendre ici pendant quelques heures. La pluie ne s’était pas arrêtée, au contraire elle avait amplifié. L’on pouvait voir depuis la chambre de la jeune fille le sol inondé et les gens courant pour se mettre à l’abri. On entendait aussi le tonnerre qui grondait, et des lumières blanches qui éclairaient le ciel l’espace d’une seconde avait de disparaître. L’orage s’annonçait long, très long. Kim prit place sur la chaise du bureau de Kaydence, où tout était soigneusement rangé et ordonné. A l’exception d’un vieux cahier ouvert. Feuilletant ce dernier, la demoiselle put s’apercevoir qu’il s’agissait en fait du journal intime de son amie. Un journal qu’elle devait tenir peut-être une dizaine d’années, à en juger par la couverture légèrement abîmée. Curieuse et soucieuse de savoir les pensées qui traversaient l’esprit de Kaydence, Kim commença à le lire, depuis la première page. Il devait contenir beaucoup de choses, dont le passé de la brunette et les lourds secrets qu’il renfermait. Au fur et à mesure qu’elle avançait, Kimberley était de plus en plus émue et prise de pitié et de compassion pour la jeune femme. Elle avait perdue sa mère, qui avait succombé à un cancer, elle avait été abusée à plusieurs reprises par son père et elle avait tenté de suicider lorsque justice avait été rendue et que celui-ci allait en prison. Et, cet homme risquait d’être bientôt libéré pour bonne conduite. Il aurait dû être condamné à perpétuité pour ça ! Si Kaydence était souvent triste ces derniers jours, c’était pour toutes ces raisons. Kim n’en savait rien et elle ne l’aurait sûrement si elle n’avait pas en quelque sorte violé l’intimité de Kaydence. Elle avait conscience que ce qu’elle faisait était mal, elle n’aurait pas aimé qu’on le lui fasse, mais c’était le seul moyen pour savoir la vérité.
Le temps passait. Il commençait à se faire tard mais la brunette ne s’en rendait probablement pas compte, absorbée par le roman de la vie de June. De plus, le temps demeurant inchangé ne laissait paraître aucune avancée de l’heure. Alors que cela faisait plus d’une demi-heure que la belle était assise à lire tous les « chapitres » de cette œuvre macabre. Elle était comme plongée dans un autre univers, elle n’avait pas entendu le bruit de la porte qui s’ouvrait ni celui des pas dans la pièce. Elle entrait, elle avait l’air exténuée par cette journée. Ouvrant la porte, Dieu seul sait si elle s’attendait à y trouver quelqu’un. Et ce fut ce « bonjour » d’une voix fatiguée mais assez agréable qui fit littéralement sursauter Kim qui se leva immédiatement et se retourna. Son amie se tenait debout devant elle, elle avait probablement vu qu’elle lisait. Tentant tant bien que mal de dissimuler le petit livre derrière son dos de la façon la plus naturelle qui soit, elle fit un signe de la main à la jeune fille et un mouvement de tête. « Kaydence ! » Dit-elle avec un ton singulier dans sa voix. Kaydence aurait pu sentir le malaise. Kim s’y attendait mais elle essayait de rester la plus sereine possible, ce qui n’était pas chose facile. « Comment tu vas ? Tu sais que je m’inquiétais pour toi… » Ce sont sur ces derniers mots que le bouquin échappa à la brunette, le laissant tomber par terre. Kaydence l’avait vu tomber et se doutait maintenant de ce qui s’était passé durant son absence. Kim savait qu’elle aurait du mal à rattraper le coup. Se baissant pour ramasser discrètement le petit écrit, elle essayait – vainement – d’en cacher la couverture pour ne pas que son amie le reconnaisse.
Dernière édition par Maxence N. Spenson le Lun 18 Avr - 11:42, édité 8 fois |
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