Liam & Jemilyne

On ne change pas les bonnes vieilles habitudes

Midi, j'ouvris les yeux doucement fronçant légèrement les sourcils à cause du soleil qui illuminait ma chambre et me leva du lit avant de me rendre dans la salle de bain. À peine rentré dans celle-ci la lumière d'alluma automatiquement et je me regardais dans le grand miroir qui me faisait face. Mon dieu, mes yeux se firent tout rond lorsque je vis ma tête, un zombie, c'était le mot approprié pour décrire la tête que j'avais. Les cheveux tout aplatis, les cernes sous les yeux, je n'avais pratiquement pas dormis et cela se voyait. Je me fis à moi-même un gros sourire et eu peur de moi-même, je baissais donc les yeux et me mit à rire tout seul avant de tourner les talons et d'aller prendre une bonne douche pour me redonner la pèche.

Une fois sortie j'entourais une serviette autour de ma taille et passa ma main sur le miroir plein de buée. J'avais tout de suite une meilleure mine, comme quoi la douche était le remède miracle. Je passais un coup de peigne dans mes cheveux et me rasa avant de descendre dans la cuisine pour me préparer mon déjeuner. Je descendis et alluma la chaîne Hifi ou mon ipod était branché, une musique des 3oh3! se mit en route et je me mis à danser tout en préparant mon repas. Au menu, pâte à la bolognaise et petites boulettes. Alors que je dansais toujours et avais mis l'eau à bouillir, je me mis à faire chauffer les boulettes dans une poêle :

Wouw mon neveu danse comme un pro !

Je sursautais comme un fou, lâchant la poêle et perdant la serviette qui entourait ma taille par la même occasion ! Je me retournais et vis ma tante Claire, chez qui j'avais habité pendant quelques années avant d'habiter dans la villa. Elle était morte de rire et moi je ne savais plus exactement la raison, si c'était de m'avoir vu me dandiner comme un canard ou bien d'être nu devant elle, peut-être un peu des deux. Je ramassais ma serviette et me couvris avant de rougir un peu devant elle, je m'approchais et finis par rigoler avec elle avant de la prendre dans mes bras et de lui dire soit on a la classe, soit on ne l'a pas Claire ma tante rigola et se mit à me parler pendant une longue heure, elle finit même par déjeuner avec moi et repartit aux alentours de 14h00. Je m'étais habillé et avait filé faire un tour à la plage.

Habituellement étant en week-end j'aurais passé mon après-midi avec mon amoureuse mais elle et moi n'étions plus ensembles désormais, nous nous étions séparés suite à des révélations enfin bref. Arrivé sur la plage je me retrouvais par hasard à l'endroit ou j'avais rencontré Jemilyne, cette merveilleuse demoiselle que j'aimais énormément, me remémorer notre première rencontre me faisais encore rire. Je pris alors mon portable et lui envoya un petit message :

Youp là demoiselle ! Tu vas bien ?
Devines où j'suis ? A notre endroit, oui oui pur hasard alors je pensais à toi !
Je compte passer chez toi en fin d'après-midi si ça te dérange pas ? En faite tu n'as pas vraiment le choix haha ! Bisou je t'aime ♥

Je finissais mon après-midi sur la plage à écouter ma musique et à bouquiner un magasine de sport mais je m'ennuyais royalement. Je regardais alors ma montre, elle indiquait 19h00, je n'avais pas vu le temps passer. Debout, j'enlevais le sable qui se trouvait sur mon jean et monta dans ma voiture en direction de la villa de mademoiselle Santos. Une fois devant la magnifique villa je descendis et me mis à sonner une fois devant la porte d'entrée, j'attendais les mains dans les poches que quelqu'un vienne m'ouvrir.

One ne change pas les bonnes vieilles habitudes




CRÉDIT - CSS

J'étais tranquillement couchée dans mon lit depuis que je m'étais réveillé ce matin, je n'avais rien de mieux à faire et surtout je ne pouvais rien faire de mieux j'avais trop mal partout depuis cette nuit mais j'étais un peu coupable car j'avais arrêté mon traitement depuis deux jours. C'était comme une sorte de punition que je m'infligeais à moi même, non je n'étais pas maso mais je n'avais plus envie d'aller bien physiquement et prendre soin de moi alors que moralement ça n'allait pas aussi bien qu'on pouvait l'imaginer, j'avais fait ce que je voulais éviter depuis si longtemps, j'avais brisé de le coeur de Mathias et je m'en voulais. Je me tournais les pouces dans mon lit, la télé était allumée mais pour rien juste comme bruit de fond. Mes parents se faisaient du soucis pour moi et depuis hier nuit n'arrêtaient pas d'essayer de joindre le médecin car il ne trouvait pas ça normal que mes douleurs fasse surface alors que j'avais un traitement qui devait calmer la douleur. Si il savait que j'avais intentionnellement arrêté le traitement ils me tueraient surement mais je ne voyais pas l'utilité de leur dire.

Mon téléphone sonnait et vibrait sur ma table de chevet, je le laissa sonner un moment jusqu'à ce que la sonnerie me tape sur le système. Je lança violemment ma main vers mon téléphone et me fit mal en me cognant contre le rebord. Je ne voyais pas ce que je faisais car j'avais les yeux fermés. Je tapota sur le meuble pour chercher mon téléphone et enfin le trouva et l'apporta à hauteur de mes yeux. Je venais de recevoir un message de Liam cela faisait quelques jours que je ne l'avait pas vu, on s'envoyait des textos de temps en temps pour prendre des nouvelles mais on détaillait rien au téléphone, en tout cas moi je préférais lui dire tout de vive voix qu'il le garde pour lui et je savais depuis bien longtemps que je pouvais lui faire confiance, mais je ne faisais jamais confiance à un téléphone portable pour envoyer des messages trop intimes. Je lisais son message et un sourire me vint automatiquement. Notre endroit, je m'en rappelle encore, l'endroit de notre rencontre où je lui ai crié dessus la première fois alors qu'il était venu m'aider pour me débarrasser de cet idiot de Carlson. Il comptait venir me voir aujourd'hui en fin d'après-midi j'en avais bien besoin de le voir lui il avait toujours été là en cas de besoin même quand je ne lui disais rien il savait que j'avais besoin de lui. Comme aujourd'hui il ne savait pas où j'en étais mais il allait passer. Il avait un don pour ça. Je m'empressai de lui envoyer un message à mon tour.


Citation :
Hey salut toi! Non sérieux je te crois pas quel coïncidence.
Vient distinguer par toi même comment je vais j'ai hâte de te voir. Tu ne me déranges jamais voyons ma porte t'es toujours ouverte.
Bisous love you♥

Je laissa tomber mon téléphone à côté de moi et tira la couette au dessus de ma tête. La télé était allumée sur une chaîne musicale et ils passaient justement "What's my name" de Rihanna, j'aimais et je détestais cette chanson à la fois je sais pas pourquoi je pris le télé commande et changea de chaîne pour mettre un épisode de Summerland que j'avais déjà vu une tonne de fois mais je laissa quand même allumé pour le bruit. J'appelai Kaitlyn car papa était au travail et je lui demanda si elle pouvait m'apporter quelque chose à manger car je crevais de faim elle s'exécuta aussitôt, je comprend pas comment j'ai fait pour détester cette femme au début, j'ai été méchante avec elle et aujourd'hui elle est comme ma vraie mère. Même si je ne remplacerais jamais maman Kaitlyn l'était un peu devenue. Je mangea le sandwich qu'elle me fit puis alla prendre une longue douche bien chaude pour me changer les idées. Quand je sorti de la douche en pyjama il était presque seize heure soit deux heure après avoir envoyé le message à Liam. J'allai m'asseoir à mon bureau et alla sur l'ordi voir ce que racontais le monde sur facebook, je vis une publication de Mathias puis de Gabe rien que de voir leurs noms même pas ce qu'ils avaient écrit me fit pleurer je m'acharna violement sur l'ordi en le fermant d'un coup sec de la main puis retourna dans mon lit pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Kaitlyn vint me demander si tout allait bien, je lui mentis une fois de plus en disant que tout allait à la perfection alors que rien n'allait bien mon monde s'écroulait autour de moi et je ne contrôlais plus rien. J'essayais de dormir car j'étais vraiment fatiguée.

Je me réveilla quand j'entendis sonner à la porte je voulais sortir de mon lit pour aller ouvrir la porte, me rendre utile pour une fois mais avant même que je bouge Liam se trouvait dans ma chambre tout près de mon lit. Kaitlyn lui avait ouvert la porte et amené à ma chambre. Ca n'aurait pu être personne d'autre car Jemy n'était toujours pas rentré de ses vacances et Papa devait encore être au boulot. Je me mit en position assise et regarda les deux personnes dans ma chambre.

"Merci Kait' tu peux nous laisser seuls maintenant s'il te plait" J'avais l'impression d'avoir une domestique personnel était-ce mal que les choses se passaient ainsi entre elle et moi depuis quelques jours? Je n'en sais fichtre rien et là pour le moment ça ne m"intéressait pas. Lorsqu'elle sortit de la chambre je dirigea mon regard vers Liam et lui fit un petit sourire.

"Bienvenue dans l'antre du démon" Lui disais-je pour rigoler. "Installes toi où tu veux. Sinon tu vas bien?" Lui demandais-je avant de regarder l'heure qu'il était sur la télé que je n'avais toujours pas éteint depuis mon réveil vers quatre heure du matin.

Liam & Jemilyne

On ne change pas les bonnes vieilles habitudes

Alors que j'attendais, les mains dans les poches que quelqu'un vienne m'ouvrir la porte, je pris mon portable et me rendit compte que la demoiselle m'avait répondu, me disant que sa porte m'étais toujours ouverte. Je refermais mon portable et afficha un léger sourire avant de voir la porte d'entré s'ouvrir et voir apparaître le visage de Kaitlyn. Je saluais la demoiselle et parlais quelques minutes avec elle, avant de me diriger avec celle-ci jusqu'a la chambre de Jemilyne. Une fois rentré Jemi remercia Kait et lui demanda de nous laisser tout les deux. Je fronçais alors des sourcils et m'approchais lentement de Jemilyne qui se trouvait dans son lit, apparemment incapable de bouger. Je l'écouter me souhaiter la bienvenue dans l'entre du démon et me dire de m'installer ou bon me semblais. Je vins déposer un baiser sur le front de la jeune fille avant de lui dire :

« Haha toujours aussi drôle à ce que je vois. »

Je lui fis un clin d'oeil avant de m'asseoir au bout de son lit tout en la regardant. Je croisais les bras et afficha un léger sourire gêné lorsqu'elle me demanda si j'allais bien. Mes problèmes importait peu, je savais qu'elle n'avait jamais apprécier October et qu'elle avait toujours fait des efforts sachant que j'étais amoureux d'elle alors j'imaginais que lui avouer qu'entre nous c'était terminé, la remplirait de joie. Je ne lui répondis pas et lui posa une question à la place :

«Comment tu vas toi mademoiselle je suis coincée au lit sans pouvoir me lever pour ouvrir la porte a monsieur Spenson ? Tu sais t'aurais pu me dire que t'étais comme sa, je t'aurais laissé te reposer et serais passé une autre fois. Je serais rentré chez moi, j'aurais bu un paque de bière en regardant des match de football toute la soirée. » Lui lâchais-je avec humour

La demoiselle afficha un léger sourire et je la laissais me raconter ses soucis. Tout n'était pas rose dans ma vie et j'avoue que j'avais été moins présent pour mes amis dernièrement, je voulais que cela change. Et puis je connaissais bien Jemi elle et moi étions proche et je savais qu'elle avait souvent le besoin de se confier lorsque les choses allaient très mal, comme en se moment.

Liam était arrivé dans ma chambre avec Kaitlyn qui nous laissa quand je le lui demanda. Lorsqu'elle sortit Liam s'approcha de moi et me déposa un baiser sur le front qui me fit légèrement sourire, il était toujours si génial avec moi. Je hocha la tête avec un sourire ironique quand il me dis que j'étais toujours aussi drôle puis lui tira la langue comme une petite fille de cinq ans.

« Euh bah je suis très drôle moi d'abord. » lui répondit-je avec une petite voix.

Il me fit un clin d'oeil puis s'installa au bout de mon lit les bras croisés. Il avait la tête un peu ailleurs et ne répondit même pas à ma question puis me retourna la même question en y rajoutant une pointe d'humour. Je n'aimais pas quand il ne répondait pas à mes simples questions comme ''ça va?'', il devait certainement y avoir quelque chose qu'il ne voulait pas me dire je le regarda un instant puis détourna le regard vers la télé avant qu'il ne se rende compte que je me doutais de quelque chose. J'aurais préféré qu'il me parle mais il avait tendance à ne pas le faire ces derniers temps et insister ne menait jamais à rien avec lui. J'avais toujours le regard rivé vers la télé, un regard vide, quand je lui répondit.
« Moi je sais pas comment je vais, je suis paumée ces derniers temps. »

Je détourna ensuite mon regard vers lui avec un léger sourire plus triste qu'autre chose.

« Monsieur Spenson est toujours bienvenue ici que je sois clouée au lit ou non. Je me reposerais après. Les matchs de foot on peut les regarder aussi ici et je suis sur que on peut se débrouiller pour que tu es de la bière. »

Il s'installa confortablement dans le lit et je le regarda toujours aussi triste, je ne sais pas pourquoi mais le voir me fit penser à Gabriel, surement parce qu'ils sont meilleurs amis. Je ne savais même pas comment lui dire ce qui ce passait. Je ne pu m'empêcher de sortir de sous mes draps et d'aller dans ses bras pour qu'il me fasse un câlin car j'en avais plus que besoin en cette période où presque plus rien n'allait.

« Liam, Tu m'as pas dit comment tu allais. » Murmurais-je sur le bout des lèvres puis je lui fit face. « Qu'est ce que tu me dis pas? » Je retourna la situation comme lui l'avait fait, pour la première fois.

Je lui dit avec humour qu'elle était toujours aussi drôle avant de lui faire un petit clin d'oeil pour la taquiner. La jeune fille me tira la langue et me répondit qu'elle était " toujours " drôle comme fille, je rigolais à ses paroles et ne la contredit pas. M'installant au bout de son lit je lui demandait comment elle allait. Jemi me répondit qu'elle ne savait pas vraiment comment elle allait, me disant qu'elle était complètement perdu ces derniers temps. Je fis la moue et lui répondit d'une petite voix :

« Je ne sais pas comment je dois prendre cette réponse, tu ne ma pas dis oui ça ne me rassures pas mais tu ne m'as pas dis non alors je me dis que tu n'es pas encore prête à la dépression ? »

Lui dis-je avec un petit sourire. L'humour était plus fort que moi, je me doutais que ce n'était pas le moment mais je préférais cela plutôt que sortir des choses tout aussi déprimante. Je voulais qu'elle aille bien, qu'elle rigole et profite de la vie. Je me doutais qu'elle n'allait pas bien mais comme je venais de lui dire, de voir qu'elle ne m'avait pas répondu " non je ne vais pas bien " me rassurait tout de même un peu. Je me disais que cela voulait dire qu'il restait encore des choses qui lui faisait garder courage - dont moi peut-être ? - j'affichais un légé sourire avant de l'entendre me dire que j'étais toujours le bienvenue ici qu'elle soit clouée au lit ou non. Cette phrase me fit extrêmement plaisir, je savais que je pouvais compter sur elle et c'était réconfortant. Elle ajouta qu'ils pouvaient tout les deux regarder les matchs de foot ici aussi. A ces mots je rigolais et m'approcha d'elle, m'asseyant à ses coté, passant ma main derrière sa tête pour qu'elle la pose au creux de mon bras, je caressais son épaule et lui fit :

« Tu es adorable Jemilyne. Qu'est-ce que je ferais sans toi hein dis moi ? *je souriais et repris* tu serais vraiment prête à te taper des matchs de football pour moi ? C'est dingue sa. Moi qui pourtant était prêt à me sacrifier pour regarder un de tes films à l'eau de rose encore une fois » »

Je rigolais et la poussais légèrement pour la taquiner. La jeune fille me serra dans ses bras, elle me serra comme si elle ne voulait plus me lâcher cela m'inquiéta un peu je l'avoue. C'est alors qu'elle me demanda comment moi j'allais, elle me regarda et me lança se regard que je n'aimais pas, celui qui montrait qu'elle n'était pas folle qu'elle voyait que ça n'allait pas. Elle me demanda ce que je ne lui disais pas. J'étais triste voilà ce qui n'allait pas, j'étais fou amoureux d'une fille qui m'avait trompé et quitté pour mon meilleur ami, je n'avais plus gout à rien, plus envie de continuer les cours, plus envie de sortir, plus envie de voir les gens, plus envie de croire en l'amour, j'étais tout simplement pitoyable, voilà ce que je ne disais pas, je faisais pitié, j'étais complètement accro. J'attendis quelque seconde avant d'afficher un petit sourire du coin des lèvres et de venir lui déposer un baiser sur sa joue avant de me réinstaller le dos contre le dossier regardant droit devant moi :

« Je vais bien, tu sais bien la pêche et tout ce qui s'en suit. Mais de toute façon on s'en fiche de moi hein. Je veux savoir ce que toi tu as, pourquoi tu es perdu pourquoi tu ne m'as répondu " oui je vais très bien je suis la plus heureuse du monde " »

Je la regardais et souriait afin de la rassurer. Je lui mentais ? Non ! Je ne lui mentais pas, je ne voulais tout simplement pas lui faire part de mes soucis. Surtout que cela concernait October et Jemi m'avait toujours prévenu de me méfier d'elle, je ne l'avais pas écouter, alors je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même. Le plus important c'était elle, je n'aimais pas son visage triste qu'elle tentait de cacher.

J'avais menti en lui disant que je ne savais plus où j'en étais et j'avais l'impression qu'il s'en était rendu compte tout comme moi je m'étais rendu compte que quelque chose clochait avec lui. Il fit la moue et ne ce que je venais de lui dire devait le rassurer ou non. Dépression était un bien grand mot, je n'en n'étais pas encore à ce stade là mais en tout je n'allais pas bien ça c'est sur.

« Je suis pas dépressive rholala t'exagères Liamour. » Lui répondit-j'y.

Il était toujours là pour moi au bon moment et me redonnait un peu d'espoir. Des amis comme lui il n'y en avait pas plusieurs et j'avais beaucoup de chance de l'avoir. Si je ne le connaissait pas je ne sais pas ce que je serais devenu. Grâce à lui et à Jemy je gardais la tête aussi haute que je le pouvais.

Liam s'installa à côté de moi tout en rigolant et je mit ma tête contre son épaule tandis que lui caressa le mien comme pour me réconforter ce qui me fit légèrement sourire. Je lui fit un sourire de petite ange avant de lui répondre, même si je n'aimais pas trop regarder des matchs de football j'allais faire un effort pour lui comme lui en faisait à chaque fois qu'on regardait comme il le disait si bien 'mes films à l'eau de rose'.

« Pour une fois je vais me sacrifier pour toi ça nous changera un peu. » Puis juste pour me venger du 'film à l'eau de rose' je lui donna une petite tape sur la main comme une mère qui punissait son petit garçon. Puis je me mit à rigoler. « Il est strictement interdit de se moquer de mes films dans ma chambre. »

Il me fit légèrement basculer malgré sa je lui fit un câlin et n'arrivais plus à le relâcher, dans ses bras je me sentais comme à l'abri du danger mais je sentais que ça n'allait pas avec lui donc j'avais relevé la tête pour lui faire face et lui demander ce qui n'allait pas. Son petit sourire en coin n'était pas pour me rassurer bien au contraire, il ne pouvait y avoir qu'une chose qui le rende aussi triste et qu'il ne me dirait pas qu'entre lui et October ça n'allait plus. Je n'allais pas enfoncer le couteau et lui demander d'en parler, quand il se sentirait prêt à en parler il le ferait et je serais là pour le soutenir. Je le regarda faire quand il me fit un bisou sur la joue et qu'il s'adossa contre le dossier du lit, il avait le regard vide et regardait droit devant lui, moi je posa ma main sur la sienne et le regarda avec une mine qui disait 'je suis là pour toi quoi qu'il arrive'. Je m'approcha de lui et posa mes mains sur chacun de ses épaules et lui fit face.

« On s'en fout pas de toi Liam, je m'en fout pas de toi tu le sais bien. »

Je détestais l'entendre parler de lui comme ça, comme si il n'était pas important alors qu'il l'était, très important d'ailleurs et quiconque disait le contraire ne le connaissait pas et ne méritait pas de l'avoir comme ami. Mes yeux s'écarquillèrent quand il m'a dit qu'il voulait savoir pourquoi je ne lui avait pas dit que j'allais très bien et que j'étais la plus heureuse au monde. Je baissa la tête et lui répondit avec une voix des plus tristes.

« Parce que je ne suis pas la plus heureuse du monde » Je fit une pause avant de continuer sur ma lancée. « Je suis amoureuse d'un mec qui s'en fout complètement de moi et je m'en suis rendue compte que trop tard après avoir couché avec lui. J'ai perdu un ami qui m'aimait et a qui ne n'ai pas pu rendre l'appareil à cause de l'autre mec qui lui est amoureux d'une autre. » Je m'arrêta encore une fois et les larmes me montèrent aux yeux. « Pour pas changer je fais toujours dans le compliqué et le comble c'est que mon frère n'approuve pas que j'aime ce mec et le déteste. »

C'était si compliqué d'aimer Gabriel alors que je savais pertinemment que lui ne m'aimait pas. L'avouer faisait encore plus mal, j'étais entrain de l'accepter mais difficilement car au fond de moi je ne pouvais pas m'empêcher de l'aimer.

Je ramenais mes genoux vers ma poitrine et posa ma tête dessus pour cacher mes larmes. Kaitlyn entra dans la chambre sans toquer pour nous apporter des boissons et des trucs à grignoter. Son entrée à l'improviste m'énerva tellement que je la vira et lorsqu'elle était dehors je jeta un coussin contre la porte et m'empressai de fermer la porte à clé et m'adossa contre la porte.