Je devais avoir une de ces têtes ! Celle qu'on a quand on a mal dormit ou justement pas assez dormi et là je n'avais vraiment pas assez dormi. Mais cette année je ne devais pas rater beaucoup de cour, donc fallait me lever. Et en plus à peine sept heures sonnaient à mon réveil, que je reçus un message, le numéro affichait me disait rien du tout et le contenu du message encore moins. Et me rappelait la soirée de la veille, en effet je comprenais pourquoi je tirais une sale tête. Les gars m'avaient appelé, c'était quand même l'anniv' d'un pote, je n'allais pas rater ça et j'ai sympathisé avec une charmante jeune fille - certes, je me souviens plus vraiment d'elle, mais bon il suffit qu'on se revoit quoi -. Mais bref, je répondis aussitôt à cette fille et parti me préparer.

Il fallait vraiment que je range un peu chez moi, parce que là ça devient vraiment bordélique et le mot est faible. Je tombais sur des feuilles de cours, de feuille de l'exposer que je faisais avec Billy. Je restais bloqué devant les feuilles, puis me décida à les rangeait dans mon sac, histoire de montrer à Billy comment j'avançais bien, enfin que si je la croisais. Elle serait certainement trop occupé avec Morgan. Soit, on ne sait jamais. Ah cette Billy, très longue histoire d'ailleurs. Il y avait juste un jeu entre nous et ça restera toujours un petit jeu.

Mes premiers cours était dans le bâtiment B, quelle chance il y avait jamais grand monde dans ce bâtiment, je n'ai jamais vraiment compris pourquoi, mais fini les bousculades et c'est ça qu'est bon. Je pris mon temps pour aller à mon casier chercher mes cours et me dirigea vers ma salle de cours. Hum, ça ne devais pas être très loin, il y avait tellement de salle, c'était pire qu'un labyrinthe ici. Quitte à ce que j'arrive en retard, fallait que je trouve une bonne excuse, parce que vu comment le prof ne m'aime vraiment pas, j'avais intérêt à avoir une bonne excuse pour une fois. Au bout du couloir, je vis Billy. Je me demandais ce qu'elle faisait ici, elle ne venait jamais dans ce bâtiment. Je me dirigea vers la demoiselle

- Quelle surprise de te voir ici !

Prête pour quitter la villa, je me rends compte que j’ai oublier mon portable. Je fais demi tour, et attrape mon portable au passage qui était sur le bar. Je me met à activer d’un pas, vue l’heure, je risquerais bien d’être en retard. Comme tout les jours, je vais à l’Université avec ma voiture, mais aujourd’hui il je prends Morgan au passage. En roulant, mon portable sonnait, mais craignant n’importe qu’elle accident de la route, je ne m’en préoccupe pas. Il pleut à reverse, en même temps, c’est l’hiver. J’aperçoit au loin, la silhouette de Morgan, et me rappel qu’à l’arrêt où il m’a dit, il n’y avait pas d’abrit. Je me sentis tellement conne, que j’en lâchais une main du volant pour la mettre sur la bouche, complètement désolée. J’accélère, et je sens la voiture glisser, c’est pourquoi je m’arrête net en plein milieu de la route, après avoir déraper. J’eus le temps de positionner mes deux mains sur le volant, que je fixais. La porte passagère du coté droit, s’ouvrit, et moi je gardais les yeux rivés sur le volant. Une main se posa sur mon épaule, puis une autre sur ma joue, et c’est là que j’en sentis l’humidité. Je tournais mon visage, tout doucement « Billy, ça va ? », je finis par secouer la tête, et alla dans ses bras « On va échanger si tu veux, j’ai mes papiers sur moi, alors je vais conduire, ok ? », je secoue de nouveau le visage pour dire oui, puis me débrouille comme je peu pour le laisser se glisser à ma place, pour ensuite aller à la place du passager. J’avais eut tellement peur, que j’en revenais à la mort de mon père. Et Morgan savait très bien que la mort de mon père, à marquer ma mémoire à vie, ainsi que ma peur au volant. Je déteste encore plus conduire quand il pleut, mais il le faut. Quoi que.. Il existe des cars, mais bon, c’est pas mon dada on va dire.

Nous arrivons devant l’Université, Morgan arrête le moteur de la voiture, attrape son bonnet et pose une main sur une de mes cuisses, en rapprochant son visage du mien, pour poser ses lèvres contre les miennes. Et moi, je me blottis contre lui, avant de le repousser et de vite sortir de la voiture, attrapant mes affaires. Je claque la porte puis commence à marcher pour aller en cours. « Hey ! Billy, qu’est-ce qui te prend ? » , je continuais de marcher, n’ayant pas vraiment envie de me retourner, là tout de suite.  « je.. J’ai cours, Morgan. » il ne cesse de me suivre, puis attrape mon bras pour me retourner. Je regarde sa main qui est sur mon bras, puis soupire, avant de faire semblant de sourire «  Bon, je me sens pas très bien, puis ce qu’il s’est passé m’a vraiment fait peur, alors je pense que je vais aller voir l’infirmière pour décompresser, on se voit ce soir, okay ? », il baisse la tête, voulant dire oui, puis avant même qu’il ne tente de m’embrasser, j’étais déjà partie.

Après avoir discuter avec l’infirmière, et bus un verre d’eau, je sortie de l’infirmerie. Il fallait que je passe par le bâtiment B, pour ensuite me rendre au bâtiment A, malgré que je n’y mette que rarement les pieds, aujourd’hui était une exception. Je vis mon meilleur ami, Mathys au passage, et je lui racontais l’histoire de ce matin, et me voyant un peu toute retourner, il me prêta son gilet, et me dit « Il te portera chance tout le long de la journée tu verras ! », cette phrase m’avait d’ailleurs fait beaucoup rire, lui qui arrive tant à me rendre le sourire. Je poursuivis dans un autre couloir, et fus interpelé par le regard net d’Andrew. Je releva donc le visage, et le regarda. Il avançait vers moi, étant devant sa salle de cours, puis me dit que cela l’étonnait que je sois là. Je ne souriais pas, et ne décrivait aucune émotion, mais me contenta de répondre. « Ouais, je sais. J’étais à l’infirmerie. Alors… ça va toi ? », je toussota légèrement, avant de glisser mes mains dans les poches du gros gilet qui me recouvrait.

Pratiquement tous mes cours était dans ce bâtiment, alors j'avais l'habitude de voir les mêmes têtes. Il y avait de tout ici comme élèves, studieux, artiste, sportif et c'était toujours marrant de voir comme il y avait beaucoup de clans. C'était plutôt débile en fait, enfin je m'en foutais un peu remarque, moi-même je n'ai pas de clan, je trace ma route et ça suffit. Mais celle dont je ne m'attendais pas du tout à voir c'était bien Billy. En général, quand je la croisais c'était dans l'entrée principal, donc en la voyant ici c'était une surprise. Bonne ? Je ne sais pas du tout ! C'était toujours bizarre entre moi et Billy, et trop compliqué à raconter. D'ailleurs je dois avouer que parfois j'ai dû mal à la comprendre, mais bon je m'éclate bien à notre petit jeu. « Ouais, je sais. J'étais à l'infirmerie. Alors... ça va toi ? » Je ne savais pas vraiment ce qu'elle avait, mais vu la mine qu'elle tirait je comprenais pourquoi elle était partie à l'infirmerie. Avant, j'aurais eu tendance à lui lancer un petit pic sur son copain, mais là elle n'était pas vraiment en forme, laissons tomber le côté chiant pour aujourd'hui et franchement j'étais mal placé pour blaguer sur la tête qu'elle tirait. Je m'étais pas vraiment regardé dans un miroir et je n'osais même pas d'ailleurs.

- Qu'est ce qui se passe ? J'avais le droit à deux réponses, soit elle n'était vraiment pas bien et elle allait m'envoyer chier, ou elle me répondrait normalement. C'était selon son humeur, je penchais plutôt pour la première proposition. Non allez sérieusement, c'est con à dire, mais je n'aimais pas la voir comme si, vide d'émotion, toute pâle. (Ouai en effet venant de moi c'est même très con) . Je regardais l'heure en vitesse, en fait je pensais plutôt aller au prochain cour maintenant que j'avais raté plus de vingt minutes. La bonne excuse je la trouverais plus tard avant que je tombe sur le proviseur, qui m'a déjà menacé de me faire arrêter le basket si je ratais les cours en continuent. Je n'avais plutôt pas intérêt à faire le con, à vrai dire le sport c'était vraiment le seul truc que j'aimais ici, parce que les cours j'avoue que ce n'est pas trop mon truc quoi. J'attendais que Billy me réponde, le truc c'est que j'espérais pas qu'elle me parlerais de ces problèmes avec Morgan, enfin si elle en a, parce que faire le conseiller conjugale c'est pas trop mon truc, surtout avec Billy.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? » dit Andrew en face de moi. J’avais les yeux concentrés sur le sol, je ne sais pour qu’elle raison, j’eus la bête idée de compter les carreaux qui était dans un autre. Mais après avoir compris qu’il attendait une réponse de ma part, je relevais le visage, pensive, puis lui décrocha un jolie sourire. Il voulait dire que ça allait, que je n’avais pas forcément envie de donner une raison à ma visite à l’infirmière, et qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Je regardais ensuite la porte de sa salle de cours, et la le lui montra du doigt. « Andy, tu vas être en retard. » lui dis-je avec un petit sourire en coin. Il posa sa main contre le mur, et continuait à me fixer. J’en ris bêtement, je comprenais qu’il veuille savoir ce qui n’allait pas, et ça me faisait sourire. On a beau avoir tendance à se taquiner, quand l’un avait un problème, l’autre savait rester sérieux, et attentif. Puis, là-dessus, je n’ai pas à me plaindre, Andrew est toujours très attentif avec moi, et même quand je lui parle de mes problèmes avec Morgan, ce qu’en général j’évite, parce que bon. Mais, jamais je ne le remercierais assez d’avoir toujours été là depuis qu’on est tout petit, près de moi. Bref, je finis par lever doucement les épaules, baissant le regard. « J’ai eut un petit accident de la route on va dire. Vue la neige de dehors, et comment je ne suis que peu hardi au volant, j’ai accélérer d’un coup, mais je n’ai pas contrôler la voiture qui à glisser, et du coup j’ai fait je ne sais quoi, qui m’a fait atterrir dans le milieu de la route. Mais ça va, t’en fais pas. », j’ajoutais un petit sourire, avant de poser mon dos contre le mur, et de me laisser glisser contre celui-ci, pour m’asseoir par terre.

Il restait debout à coté de moi, et je releva le visage pour le regarder, affichant un sourire. Mais j’y mis très vite fin, sentant mon portable vibré. Je soupira, et sortie cette nouvelle technologie, bien pratique, mais tellement énervant, de ma poche de gilet, et l’éteignis. Je n’avais même pas besoin d’allumer mon portable pour comprendre que c’était Morgan, maintenant. Alors, autant l’éteindre. Surtout qu’en ce moment, c’est un peu la guerre entre lui et moi. J’ai tendance à croire que c’est Liam et October qui déteignent sur nous, mais non. C’est moi qui ait un problème, puis avec se jeu bizarre qu’il y a entre moi et Andrew, ça ne fait qu’aggraver les choses.

« Bon, tu vas rester planter là debout, plutôt que d’aller en cours, ou de t’asseoir à coté de moi ? Je sais pas, fait quelque chose, mais ne reste pas là sans rien faire. », je fronçait légèrement les sourcils, avant de ne détourner le regard. Je m’amusais avec le cordon de la capuche du gilet de Mathys, puis finit par le mordiller, pour essayer de défaire le nœud, pour je ne sais quelle raison d’ailleurs, mais je crois que c’est psychologique chez l’être humain de faire ça. C’est comme quand on a une peluche devant soi, on ne peut s’empêcher de la toucher, pour sentir sa matière sur la paume de notre main, enfin bref, c’est tellement bizarre que je ne saurais expliquer ma démarche. Je releva le visage, « au fait, ça donne quoi ton exposer ? T’as avancer depuis ? ». Ses fameux exposés, et oui, on en passait du temps chez l’un et l’autre, pour se voir, rien de plus en général. On les faisait sans les faire, enfin, tout dépendait des jours. Il m’aidait en maths, et moi en lettre.

« Andy, tu vas être en retard. » Comme si c'était un problème, je n'allais pas partir maintenant alors que je voyais que Billy n'étais pas bien. Et aussi bien, j'allais sans doute demander des cours de tutorats, j'avoue que niveau études, je ne suis pas au top, alors un coup de main ça peut toujours aider. D'ailleurs Billy m'aider beaucoup, tout comme moi je l'aide. Mais pour certaine matière, il fallait que je demande à d'autre personnes car, Billy n'avais pas les mêmes cours que moi. Je posais ma main sur le mur et la fixa pour lui faire comprendre que je n'avais pas l'intention de partir. Bien qu'entre nous c'était du compliquer, je connais Billy depuis pas mal de temps maintenant et quand ça va, elle sait qu'elle peut compter sur moi, tout je sais que je pourrais compter sur elle. Mais c'est sûr qu'après, sans que je le dise, les histoires qu'elle peut me raconter sur Morgan, je n'aime pas ! Normal non ? Mais s'il a vraiment besoin d'en parler, je serais là. Après m'avoir dit le problème qu'elle a eu ce matin, je la regardais inquiet, elle avait beau dire que cela allait, j'y croyais pas une seconde! Je sais comme Billy était fragile, tout comme sa sœur d'ailleurs. " T'a pas intérêt à reprendre la voiture quand il neige comme ça ! Su t'a besoin d'un chauffeur, appelle moi, enfin appelle qui tu veux mais tu conduits pas ! Je sais qu'en général c'est Morgan qui jouait le chauffeur, donc tant mieux, il était hors de question que Billy reprenne le volant par ce temps.
J'attendais là,- d'ailleurs je ne sais pas ce que j'attendais - c'était comme ça parfois avec Billy, un gros blanc pouvait s'installer, comme on pouvait parler pendant des heures. Tout dépendait du sujet en fait. Mais là je ne préférais rien dire, quand je remarquais son portable vibrer et qu'elle ne pris pas la peine de la lire et la seule hypothèse que je me suis faite, c'est que ça ne va pas avec Morgan. Enfin après ça pouvait être n'importe qui. Et croyez pas que ça m'arrange qu'elle s'embrouille avec Morgan. Je sais que ça l'affecte beaucoup, encore Morgan je l'aime pas, donc qu'il n'aille pas bien, je m'en fous royalement, mais pas Billy. Je serais même prêt à leur arranger un rendez-vous pour les voir heureux, enfin " là voir heureuse " ! . Pathétique je trouve, mais pour Billy, je crois que je ferais n'importe quoi. Et oui c'est débile, mais on va dire que je suis son ange gardien. Finalement, je me glissais légèrement à ces côtés. Histoire de faire un truc et resta toujours silencieux. Silence, quand tu nous tiens. Elle me demanda ensuite si j'avais avancé sur l'exposer et ça me faisait penser que je l'avais mis dans mon sac le matin même avant de partir." ça tombe bien que tu parles de ça, j'avais deux trois trucs à te montrer et une feuille à te rendre. " Je pris les feuilles en question, en tendit une à Billy et lui montra les autres. " C'est du bla bla pour le moment, faut que je mette tout en page, au propre. "

Après lui avoir expliquer l'histoire de la voiture, Andrew me dit « T'a pas intérêt à reprendre la voiture quand il neige comme ça ! Su t'a besoin d'un chauffeur, appelle moi, enfin appelle qui tu veux mais tu conduits pas ! » d'un ton inquiet, et protecteur. Je lui ai souris, contente d'avoir en face de moi le Andrew que je connais depuis des lustres. C'est vrai que lui et moi nous connaissons depuis très petit, et d'ailleurs nous avons souvent été ensemble. Mais peut-être bien plus à cette époque, plutôt que très jeune. Et peut-être même, étions nous trop proche. En tout les cas, je savais que je pouvais compter sur lui, et lui sur moi. Alors, ça me faisait vraiment plaisir de le voir à mes cotés, comprenant que ça n'allait pas plus que ça, il avait décidé de rester avec moi pour cette heure-ci, plutôt que d'aller en cours. Après m'être laisser glisser contre un mur, j'éteignis mon portable instantanément après qu'il n'ait prit le temps de vibré une seconde fois. Je savais qui c'était, et à ce moment même je n'avais pas envie de répondre, de plus, en général, quand je suis avec Andrew j'évite de répondre à Morgan, alors ce n'est pas pour changer cette fâcheuse habitude. Et pourtant, je le devrais. M'enfin, je finis par ne pas en dire plus à Andrew, c'est à dire, ne pas lui raconter d'où j'en suis avec Morgan, et tout le blabla, parce que bon, je sais plus ou moins qu'il n’apprécie pas, et ça même s'il ne me le dit pas, je ne suis aussi bête que j'en ai l'air, pour ne pas le comprendre, bien au contraire. Alors quand je peu éviter d'aborder le sujet « Morgan », je l'évite.

Après un long moment de silence, entre moi et Andrew, je finis par trouver un sujet, qui allait nous faire converser. Parlant de son exposer. Oui, c'est assez bizarre dis comme ça, mais on travaille beaucoup tout les deux, puis bon on aime passer du temps tout les deux, alors quand on peut s'aider on le fait. Apparemment j'avais bien fait de lui demander ce qu'il en était à propos de son exposé actuel, parce qu'il voulait justement m'en parler. M'en parler, ou du moins.. Me montrer ce qu'il en était. « ça tombe bien que tu parles de ça, j'avais deux trois trucs à te montrer et une feuille à te rendre. », je lui souris, le voyant poser son sac pour sortir toute les feuilles, dont une qui m'était déstinée. Je l'ai prise, pour la mettre à mon tour dans mon sac, puis j'ai relever le visage vers Andrew, « C'est du bla bla pour le moment, faut que je mette tout en page, au propre. » , j'ai ris légèrement, puis j'ai regarder ce qu'il avait fait, ce qu'il avait fait seul, et aussi ce qu'il avait fait avec moi. Ce que cela donnait au final. Et à dire vrai, j'étais assez surprise que cela soit aussi bien. Je n'aurais jamais crus que ça finirait comme ça. Enfin, de ce qu'il en a ajouté etc, c'était vraiment bien. Ça aurait valut un A+ , j'en suis certaine, et pourtant il n'a eut qu'un B, mais bon, disons que pour lui c'était un bon résultat, ce qui est vrai. Parce que la langue n'est pas trop son truc. « Je trouve ça vraiment super.. », de quoi est-ce que cela parlait ? Et bien des sentiments, de chaque sentiments éprouvé à n'importe quel situation, etc. Et je dois l'avouer, « L'amour malgré ses caprices, laisse donc la chance a tout le monde de trouver l'âme sœur. C'est donc en effet l'amour qui dicte ses règles, c'est lui qui ,en quelques sortes, nous contrôle car il sélectionne le conjoint selon des critères que la raison elle-même ne peut pas expliquer.
Ensuite, on est enchaîné par l'amour car il nous fait éprouver des émotions fortes telles que la joie, le bonheur mais aussi des sentiments durs comme la jalousie, la tristesse, etc …
En ce sens, il nous contrôle car ce sont effectivement des sentiments que l'on ne peut pas refouler. On aura beau tout faire pour échapper à ceux-ci, ils nous sont impossibles à gérer. Ils sont plus fort que la raison. » , c'est un passage de ce qu'il a écrit , et je dois dire qu'il en a bien rajouté, que ça à l'air d'en sortir de lui, de son coeur, de ce qu'il ressent. Et quand j'ai commencer à lire se passage, je ne l'entendais même plus parler. J'avais le coeur qui battait à cent à l'heure, et je mes lèvres vibraient par ma lecture silencieuse. Je finis par un point, et redressa le visage, pour y voir le sien, et me perdu dans son regard qui me demandait si c'était bien, s'il y avait des choses ou non à changer. Je me suis vite débloquée, remontant à la surface, terminus, tout le monde descend ! Oui, oui. Et me suis mise à secouer doucement le visage de haut en bas. « Oui, oui. C'est super. T'en fais pas ! Avec ça si tu n'as pas un A+ .. C'est vraiment que la prof ne t'aime pas. » lui ai-je ajouté avec un sourire. Je finis par lui dire de prendre son exposé dans les mains et de faire un sourire, sortant mon appareil photo « Aller, fais un sourire, c'est le voix de la réussite qui te sourit ! » avais-je dit en riant. Une photo que j'ai toujours dans ma fameuse boite à souvenir d'ailleurs. « Bon et bien, je crois que plus ça va et moins tu as besoin de moi. Peut-être faudrait-il que je te laisse te débrouiller seul, en ce qui concerne la littérature. ». Je pensais pas ce que je disais, et pourtant je l'avais dit, parce que j'étais perdu avec moi-même, et que je ne savais pas trop comment m'y prendre, que cela soit avec Andrew comme avec Morgan. Et j'en inversait les rôles, étant trop proche avec Andrew, et repoussant Morgan. D'ailleurs quand je lui ai dit, il a fait une tête assez hilare à voir je dois dire, c'est pourquoi je me suis mise à rire « Ah, ça t'embêterait tant que ça ? » avais-je dis en souriant, me mangeant les lèvres.

Je connaissais Billy depuis pas mal de temps maintenant et je sais à quel point elle pouvait être fragile, alors ce qu'elle me raconta de sa mésaventure du matin m'inquitais, normal d'avoir ce genre de réaction pas vrai ? Mais ce qu'elle montrait à tout le monde c'était sa force, elle savait caché sa vrai nature pour paraître plus forte que tout le monde, c'est aussi ce que j'admirais chez elle. Au moins ce n'est pas une pleurnicheuse qui pleure à chaque étape de sa vie, comme on en vois beaucoup ici d'ailleurs. Mais je n'étais pas là pour énumérer les qualités et défaut de miss Summers.

Je ressortis la feuille que j'avais pris le matin pour Billy, heureusement qu'elle m'en avait parlé, sinon j'aurais complètement oublié, je suis tête en l'air et ça c'est depuis toujours. Je lui avais fait remarquer que pour le moment ce n'était que du bla bla, je n'avais pas vraiment finis, mais je voulais juste savoir ce qu'elle en pensait. Je lui tendis le paquet de feuille et attendit de voir la réaction de Billy. « Je trouve ça vraiment super.. » Je souris à mon tour, j'étais content que ça lui plaise, à vrai dire même si je n'étais pas si fort en langue, j'étais satisfait de moi, mais c'était surtout grâce à Billy que j'avais aussi bien bossé, parce que si vous regardez mes travaux précédents .. c'est autres choses. En fait faut surtout que je bosse sur un sujet qui me parle et là c'était le cas. " Je suis content que ça te plaise alors. " Je lui avais demandé si j'avais besoin de changer quoi que ce soit, mais comme elle avait l'air à fond dedans, j'arrêtais de parler et attendis la fin de sa lecture. Elle redressa sa tête, « Oui, oui. C'est super. T'en fais pas ! Avec ça si tu n'as pas un A+ .. C'est vraiment que la prof ne t'aime pas. » Au moins, elle avait aimé, alors j'étais fier de moi. " Elle en serait bien capable n'empêche, elle se vengerait de tous mes retards à répétition, pauvre de moi. " répondit-je en rigolant. Elle sortit son appareil photo, ce que sur le coup je ne comprenais pas, je tournais la tête pour regarder autour de moi, histoire de voir si un groupe de mannequin n'avait pas fait son entré dans le bâtiment, « Aller, fais un sourire, c'est la voix de la réussite qui te sourit ! » Je lâchais un sourire, puis secoua la tête " oh allez, c'est rien du tout et pi arrête après je vais me vanter auprès de tout le monde d'avoir bien travailler " Je marqua un temps, puis repris " bon remarque, faut dire que j'ai eu une prof génial " dis-je en faisant référence à Billy. Sans elle, je me serais pris un F . Pour changer voyons vous ça. Niveau étude, je n'étais pas au top du top, ça dépendait des matières en fait. Travailler sans l'aide de Billy ? Difficile de me l'imaginer, elle m'avait tellement aidé et même remonter ma moyenne, que sans elle je crois que tout va vide s'effondrer, mais en même temps on n'allait pas y passer cent ans et remarque c'est peut-être pas plus mal. Je fis tout de même une grimace quand elle m'annonça que je n'avais plus besoin d'elle. " Euhm .. je sais pas trop, mais à cause de toi et du fait que tu m'auras lâchée d'un coup, j'aurais perdu tout espoir qu'un jour je pourrais avoir un A. Triste sort pour moi. " Répondit-je en la taquinant.

Les yeux rivés sur son exposé, je ne voulais même plus les relevé, tellement j’en étais subjuguer. Je me rappelais très bien de quoi était capable Andrew avant, et voir ce qu’il avait écrit à ce moment-ci, m’avait laisser sans voix. Rien qu’en lisant, moi qui suit très fragile, j’en avais presque les larmes aux yeux, je sais pas pourquoi, mais ce qu’il avait écrit me faisait quelque chose, et s’était imprimer dans ma tête, à croire qu’il fallait que je réfléchisse. Je finis par me reprendre, et levé le regard vers lui, ne voulant pas trop m’égarer, malgré que je sois un peu secouer de ma matinée. «  Je suis content que ça te plaise alors. » m’avait-il répondu quand je lui avait dit que je trouvais ça super. Je me suis contenté de sourire, et de partir à la recherche des manches du gilet d’Elliot, pour les mettre mes mains, ayant un peu froid. Je finis par sortir mon portable pour le prendre en photo, après tout autant garder un futur beau souvenir dans la boîte. J’étais sûr qu’il aurait une très bonne note. D’ailleurs, je garde toujours cette photo très précieuse dans mon album de la fac. Il me faisait rire avec ses mimiques, et ses remarques qu’il avait fait, comme quoi il prendrait la grosse tête si j’en faisais de trop, je crois bien qu’il m’avait rendu le sourire aujourd’hui. Je finis par détourner le regard, lui disant qu’il n’aurait surement plus besoin de moi. Et je trouvais ça tellement logique, mais impensable, que j’en tirais une tête de déterrer je crois bien. Je ne m’imaginais pas ne plus aller chez lui pour l’aider en lettre, c’était impossible. C’est comme-ci je devais faire une croix sur lui. Malgré que lui m’aidait en mathématiques. Oui je m’en voulais d’avoir dire ça, et je n’étais pas sûr qu’il m’est prit au sérieux, et c’était le cas. J’ai fait une grimace, puis j’ai baisser le regard. Ca voulait tout dire, mais mon subconscient, me disait qu’il fallait qu’Andy et moi arrêtions de nous voir autant, qu’il fallait plus qu’on n’échange aucun baiser, même pas un seul regard. Mais c’est bien trop dur. Plus j’y pensais, plus cela me semblait improbable. Je finis par le regarder, d’un air attristé, et c’est là que son sourire se défaisait de son magnifique visage. Je n’aimais pas voir cette bouille complètement décomposer, et je résista à y déposer mes doigts. Je me mordis la lèvre inférieur, et finis par relevé le regard vers lui doucement. « Andy, tu penses vraiment qu’on peut continuer comme ça ? C’est .. Ça se fait pas. » ma voix dérapa, je ne trouvais pas les mots, j’étais en erreur moi aussi, j’ai succomber à la tentation avec Andrew, et rien qu’en le regardant mes lèvres appelaient les siennes, et c’était comme ça, à chaque fois. Non c’était pas monotone, au contraire, c’était toujours la même chose, lui et moi. On lit, révise, puis il y a un craquage. Des lèvres qui s’appellent, et des baisers qui s’échanges. Des mains qui s’entremêlent, des caresses. Tout ça c’est bien de trop, quand je lui envoie un message j’ai l’impression de tromper Morgan à chaque instant, il est la seule et unique cause qui me fait repousser Morgan, et lui souffre à coté. Je m’en veux de faire une nouvelle fois souffrir. Et cela m’en donnait la nausée. Je me dégoutais. Mais une chose m’était sur, je ne pouvais pas ne plus avoir Andrew dans ma vie, alors mes paroles me déboussolait. « Tu sais que je tiens à toi, mais c’est plus possible là.. » je restais bloquer sur le cordon de son gilet, puis je releva les yeux après une minute de silence. « tu te rends compte de ce qui se passe ? C’est invivable quand je suis en présence de Morgan. Je dois.. Enfin rien est clair dans ma tête, tu comprends ? » je sens les larmes montées, mais je les retiens de toute mes forces. Mes lèvres tremblent, et je me dis qu’un voyage avec ma meilleure amie, ne peut qu’être envisageable. De plus, si on continuait comme ça, on en resterait pas à quelques baisers à chaque fois qu’on se voit, et je le savais.  « S’il y avait un autre moyen, crois moi, je ferais tout ce qui est dans mon pouvoir, pour l’utilisé, mais y en a pas d’autres.. », je m’adosse au mur, et ferme les yeux.

Bin oui, j'étais bien content de mon boulot, c'était une des rares fois où je m'étais impliqué, donc j'ai de quoi être content. Enfin, c'est à la prof de noter et je ne sais pas trop pourquoi, je sens qu'elle ne va pas hésiter à me saquer. Elle ne m'aime pas et c'est depuis toujours. Charmante prof ! C'est fou ce qu'ils ont beaucoup d'apriori, elle a aucune raison de ne pas m'aimer, mais sous prétexte que pendant un cours, j'ai pas fait mon bon élève bla bla bla, je suis un mauvais garçon, pauvre prof. On ne va pas lui en vouloir, elle ne doit pas avoir une joyeuse vie, certainement dû à son visage pas très .. beau. Mais là c'était vraiment horrible, pas étonnant que je ne suis jamais dans le cours. Alors qu'une autre de mes profs, là c'est autre chose comparée à la vieille chouette. Je n'ai d'ailleurs pas manqué un de ces cours à celle là ! C'est que plutôt agréable de la regarder, ok même carrément plus qu'agréable.

Je souris quand Billy sortit son appareil photo, comme je détestais les photos, mais bon, je n'allais pas gâcher la photo, alors faisons un effort, ce que je fis. Elle avait retrouvée le sourire et ça faisait vraiment plaisir. Une Billy souriante c'est quand même mieux qu'une Billy qui est tout le contraire. Et puis son sourire est toujours si éclatant, le genre de sourire que vous ne vous empêchez pas de regarder. Enfin, ça aurait été mieux si son sourire était resté, mais sans vraiment savoir pourquoi elle changea d'air,et c'était passé de " joyeux " à triste, je fronçais des cils en me demandant ce qu'elle avait, puis l'interrogea en hochant ma tête. Je m'attendais pas du tout à ce qu'elle venait de me dire, en même temps ce n'est peut-être pas plus mal ! « Andy, tu penses vraiment qu'on peut continuer comme ça ? C'est .. Ça se fait pas. » Prise de conscience au bout de je ne sais combien de baisers. La conscience des gens, un vrai mystère. Aucun mot ne sorti, j'attendais la suite, avec Billy il y a toujours une suite et j'attendais qu'elle arrive, même si je me doutais déjà de la suite, du bla bla quoi. " Et c'est quand tu prend une photo que tout ça te revient, tu m'étonneras toujours Billy. " Elle avait sorti ça si soudainement, que même moi qui arrivait bien à cerné les gens, là je m'y attendais pas du tout et c'est plutôt un choc. Je la fixais, puis pensa à certaine chose, à nos moments, à la connerie qu'on faisait depuis le début. Bien que je le savais, je continuais, ça peut paraître con, mais j'avais besoin de voir tous les jours Billy, d'être aussi proche d'elle. " Pourquoi tu me dis ça maintenant Billy ! Tu t'es levé ce matin en te disant " Oh j'suis en train de tromper Morgan ? " Je vous avoue que niveau réparti, je n'ai pas grand chose. Mais sur le coup c'est la seule phrase qu'est sorti. Certes, j'étais autant coupable, je savais très bien qu'elle était en couple et pourtant ça m'a pas empêcher de dire non, remarquable Lockwood ! Avant même de pouvoir la laissée reprendre la parole, je regarda ma montre, et disons que Billy m'avait donné une soudaine envie d'aller à mon cours. " Tu sais quoi ? Tout est pas clair dans ta tête, je m'en rend compte oui. Et t'a bien raison, on peut pas continuer comme ça, et pour les devoirs.. t'en fais pas, ça ira. Tu m'excuseras j'ai cours, j'ai assez parler comme ça. " Et comme par simple réflexe je l'embrassa sur la joue, et lui sourit, même si au fond j'avais aucune envie de sourire.

Assise par terre, après avoir complimenter Andrew de son travail de vrai philosophe, et de l’avoir pris en photo je finis par lui dire d’un ton des plus sérieux qu’il n’aurait plus besoin de moi pour les cours maintenant. Malgré que j’avais moi-même des difficultés dans une matière, qui était les mathématiques, j’allais quand même me passer de son aide, parce qu’il y a une chose que je me rendais compte c’était que plus le temps passait, et plus les choses tournaient mal. J’avais envie de m’exprimer depuis quelques jours, et je n’avais pas trouver encore à qui parler en premier. Il s’avérait qu’Andrew était la première victime de mes paroles. Je n’avais rien dit de méchant, si ce n’est qu’il fallait que tout s’arrête. Oui, à croire que je déraillais, que j’avais perdu la tête, voir même, que je ne tenais plus à la vie, car c’était mission impossible pour moi. Je le regardais attristé de mes paroles, et je ne trouvais même plus mes mots, j’avais perdu mon regard dans le cordon de son gilet, peut-être parce que je pensais en avoir dit trop, avoir dit trop ce que je pensais, mais pas ce que je ressentais. «  Et c'est quand tu prend une photo que tout ça te revient, tu m'étonneras toujours Billy. » en disant cela, il avait complètement raison, et c’Est-ce qui m’a fait relevé la tête d’ailleurs, je savais bien que ma réaction lui paraitrait bizarre. Mais disons que j’ai toujours eut des tendances à moi, je suis assez étrange dans mon genre, mais au moins, une chose est sûr c’est que je suis unique. J’aurais bien mis du scotch sur sa bouche et des cotons dans ses oreilles, avant que je ne continue de parler, mais malheureusement au fond de moi je ne le voulais pas, je voulais rien de plus, que l’on discute une bonne fois pour toute. Son sourire passait à des craquements de dents, et j’avais qu’une envie s’est me taire, et mettre fin à toutes ses paroles, ces paroles que j’allais regretter à la minute, voir même à la seconde où il allait prendre ses affaires et partir, en me laissant seule, sur le sol, pour aller en cours alors qu’il était en retard de déjà trente minutes. « Pourquoi tu me dis ça maintenant Billy ! Tu t'es levé ce matin en te disant ’ Oh j'suis en train de tromper Morgan ? ‘ », c’est vrai que s’était incompréhensible. Mais il fallait bien que je finisse par me laisser m’emporter. Je savais très bien qu’au fond de moi, je ne voulais pas que tout s’arrête, et pourtant c’Est-ce que j’ai dit, et je ne me comprends pas. Cela dit, il valait mieux qu’on mette fin à tout ça, avant de trop faire souffrir. Et d’ailleurs, Morgan le premier. Je ne pense pas que je me rendais vraiment compte de la gravité de mes paroles, je ne comprenais pas que j’allais perdre Andrew d’un coup, c’est comme-ci je me prenais une claque sans avoir rien fait. Il se leva donc, puis finit par me dire très clairement que j’avais raison, et qu’il avait cours. « Andy.. » je tenta de le rattraper avec sa main, mais elle n’a qu’effleuré la sienne. Mes yeux appelaient les mouchoirs, c’est pourquoi je restais collé adosser au mur, en attendant que ça se passe. La sonnerie retentit, et j’étais par terre, assise contre le mur, les yeux fermés, et tout le monde marchait, me dévisageant du regard. C’est Morgan qui est venu me voir. « Billy.. » plongé dans mes pensées, je ne répondais même pas. Puis il insista posant sa main sur mon genoux. « Billy oh ! », j’ouvris les yeux, puis me rendis compte d’où j’étais, et j’avais l’impression d’être en plein cauchemar. J’étais là, à errer dans les couloirs comme une sdf, avec toutes mes affaires un peu partout au tour de moi. « ça va pas ? », je secoua la tête de gauche à droite, puis m’arrêta net, avant de la secouer de haut en bas. « Euh si.. Si.. Ça va. » je finis par me relever à son aide, puis je pris mes affaires et lui fila entre les mains. Je sentais son regard sur moi, et je respira un bon cou une fois tourner sur la droite. Je partie en cours de lettre, puis après une heure et demi de cours, n’en pouvant plus, je suis sortie pour aller posé mes affaires dans mon casier, et de me mettre devant la porte de la salle de cours d’Andrew. Non pas que je connaissais son emploi du temps à la lettre, mais.. Presque. Je lui fis signe de sortir, et il mit son deuxième écouteurs dans les oreilles, comme un de ses fichu sportif arrogant. Je lui envoya un message, [ I think im falling for u ]. Je secoua la tête, puis continua d’attendre, jusqu’à ce qu’il se décide de sortir.

Billy avait le don de tout casser, non franchement elle pouvait garder cette conversation pour plus tard alors que j'étais en train d'être en mode joyeux grâce à mon boulot. Elle ne changera jamais, je me souviens qu'une fois, on était plutôt jeune, on parlait d'une de ces nouvelles paires de chaussures, elle me les montrait et ce qu'elle me dit en plein milieu, c'est que je devrais repeindre ma chambre. Il faut la comprendre la petite Summers. Encore heureux qu'il ne soit pas tout comme ça dans la famille Summers. Autumn n'était pas aussi incompréhensible, en même temps je la connaissais très bien, c'est ma meilleure amie. Mais soit, Billy est étrange certain cas. On ne se rend jamais compte de l'importance que les gens prennent. Je m'étais jamais vraiment posé la question, Billy est une amie comme une autre, non en fait c'est ça le soucis, elle n'est pas comme les autres. Mes autres amis je ne les ai jamais embrassés plus d'une fois, à moins d'être vraiment bourré dans ce cas oui, mais sinon non. Mais ce que je veux dire, c'est que Billy est vraiment importante pour moi et je sais que sans elle ça serait dur. Dans le fond, là je me sentais vraiment con, j'avais vraiment l'impression que finalement j'aurais dû écouter ma soeur depuis le début, il manquerait plus qu'elle me fasse la moral et c'est surtout ce qui va se passer, parce que Heather et moi se partageons tout et je crois bien qu'une bonne soirée avec ma jumelle le soir même allait pas être de refus. Confidence pour confidence. Il y avait aussi Autumn, mais à ce moment précis, ça serait plutôt bizarre de lui parler de ça, c'est quand même la soeur de Billy .. c'est tout de même gênant limite pas vrai ?

Bref, finalement je lui ai dit que j'allais manquer les cours et j'étais parti. Je n'avais plus vraiment envie de rester et aussi bien j'en voyais pas l'intérêt, non vraiment, je n'aime pas parler. Je me dirigeais vers mon prochain cours, je croisa rapidement Jemi, qui devait filer elle aussi à son cours. Je m'installa au fond et vous vous souvenez du charisme de la prof qui ne m'aimait pas ? Et bien c'était pareil sauf que c'était un gars, ça écoeur encore plus en fait ! Mais l'avantage c'est que lui sa devise c'est de faire les cours point. En gros on écoute si on veut. Je ne pris pas la peine de sortir mes affaires et n'écouta pas non plus le cour, je n'avais pas vraiment la tête à ça, j'étais dans le genre pensif. Je lança mon ipod et mis un de mes écouteurs.

Billy. Non pas que tout ce qu'elle m'avait dit m'avais fait " mal " non en fait ce n'est pas vraiment ça. Il n'y avait rien entre elle et moi donc au pire peu importe, mais je ne sais pas trop, ça m'a quand même fait quelque chose, mais bon c'est de ma faute, je n'aurais jamais dû jouer à ce petit jeu, tout n'est qu'un jeu. Et dieu sais que dans ce genre de jeu, je suis plutôt doué, mais j'ai oublié la règle numéro une. Ne jamais s'attacher. Tout en continuant de penser, je remarqua une petite silhouette au hublot de la porte. Billy. Et après elle dit qu'il faut qu'on arrête, il faudrait peut-être qu'elle arrête de vouloir me parler par exemple. Je fis signe de ne pas la voir et mis mon deuxième écouteurs. Je me retourna une deuxième fois et vis sa tête resta figeait, et reçu un message au même moment. C'était elle.Le prof la regarda, puis repris son cours. Je soupira, puis sorti un gros bobard au prof comme quoi j'avais rendez-vous avec le proviseur. C'est qu'il y crut.

Je sorti et la pris par le bras sur le côté du couloir, histoire que le prof ne me grille pas, ça serait con quand même. " Tu devrais arrêter avec t'es message Billy ! " Je marqua un temps, soupira puis " C'est ta salle préféré et c'est trop dur de me voir dedans ? Cette fois j'y peux pas grand-chose, navré. Et plus sérieusement, t'a besoin de quoi ? " Répondit-je d'un air neutre. Pour la première fois de ma vie, j'avais vraiment envie de retourner en cours - c'est moi qu'est dis ça ? -

Andrew partit, ne sachant pas quoi faire je suis restée muette et sans réaction assise par terre, mes affaires étalées autour de moi. C’est la première fois qu’il m’arrivait se genre de chose, et faut le dire, Billy Summers, c’est pas le genre à s’installer par terre pendant que la sonnerie retentit. Et apparemment, je faisais peur à voir vue que Morgan est venu à mon secours. Mais en incompréhension avec moi-même, je ne pouvais pas resté là avec lui, de plus j’en avais pas envie. Je venais plus ou moins de laisser Andrew partir sur un coup de tête, et je savais très bien que si je ne retournais pas le voir, je m’en voudrais toute ma vie. D’ailleurs, je suis allée le voir, après avoir fuit les bras de Morgan. Il a tracé son chemin, et connaissant brièvement l’emploi du temps d’Andrew, je savais dans quelle salle il se trouvait en ce moment même. J’y suis allée au pas de course, et lui ai envoyé un message, pour avoir une réaction de sa part, l’attendant devant sa porte. Et d’ailleurs, cette réaction, je l’ai eut. Il est sortie de cours et m’a attrapé par le bras pour ne pas me faire remarquer. « Tu devrais arrêter avec tes messages Billy ! » m’avait-il dit, et j’ai levé les yeux sur lui, grimaçant à sa main qui tenait encore mon bras. Puis il l’a enlevé, je me suis posée contre le mur, étant face à lui, « Je fais ce que je veux. Je sais que tout ça c’est pas possible, que c’est lamentable, inacceptable, sale, puéril, enfin tout ce que tu veux. Mais, je sais une chose c’est que je peu pas.. » je continuais de le regardé dans les yeux, je voulais continué, mais je ne savais pas si les mots qui allaient suivre devait sortir là, à ce moment même, sachant que précédemment je lui ai clairement dit que ce n’était plus possible, et ce serait me contredire. Mais bon, qu’il en soit ainsi ! « .. J’peu pas me passer de ses messages ! De toi , de tout ça quoi ! », il me semble même avoir détourner les yeux, ou du moins ce n’est qu’un vague souvenir, mais j’en parierais. Je n’ai pas été jusqu’au point de rougir, mais presque me semble-t-il. Et il y avait de quoi, mais il y avait également de quoi avoir honte. C’était du vrai n’importe quoi, mais bon, la vie est faite de tout et n’importe quoi. Il avait également ajouté, « C’est ta salle préféré et c’est trop dur de me voir dedans ? Cette fois, j’y peu pas grand-chose, navré. Et plus sérieusement t’as besoin de quoi ? », et en face de lui, je me sentais vraiment bête. Il y avait environs, dix - quinze minutes, je lui disais que ce qu’on faisait s’était plus possible, et maintenant, me voilà qui revient vers lui. Il est clair que je savais pas ce que je voulais, et ça, il le savait, c’est sûr. Mais le problème n’est pas là, le problème c’est se geste stupide que je m’apprêtais à faire. Stupide .. Pas trop non plus en fait. C’était juste se dont j’avais besoin. Mais je restais muette devant lui, le dévisageant du regard, mes yeux plongés dans les siens. Je fis une légère grimace, regardant discrètement à gauche à droite. Puis je me mordis les lèvres, et attrapa son t-shirt pour poser mes lèvres sur les siennes. Si j’ai vraiment fait ça ? Oui. Si c’est bien ? Non. Si je suis folle ? Affirmatif ! Enfin, je l’étais et le suis toujours plus ou moins. Le problème, c’est que j’hésite toujours à faire ce que vraiment j’ai envie, ce que mon cœur veut, et ce que je désir le plus au monde. Je ne sais jamais si mes actes sont dignes d’être fait, et plus le temps passe, plus je me rends compte que tout est sensé. Malgré que je ne sois pas la fille la plus compréhensible, j’estime me faire plus ou moins comprendre. J’ai fait glisser mes mains derrière son cou, et me suis plongée dans ses bras. « Moi sans toi, Andy c’est pas possible. » lui ai-je dis en chuchotant la tête enfouis dans ses bras. Surement la pire chose que j’ai pus dire, non pas que je ne le pense pas, mais je sais très bien ce que ressent Morgan vis-à-vis de moi, ainsi que je sais plus ou moins ce qu’il y a entre moi et Andrew. Etre entre deux personnes, c’est la chose la plus horrible à vivre, on doit faire un choix, et le bon, il ne faut pas se tromper, sinon, c’est mettre une croix sur l’amour de sa vie, son bonheur. Pour le moment d’ailleurs, je n’étais pas la plus heureuse, à dire vrai, j’avais l’impression que Morgan était un lourdo attiré par moi, et toujours après moi, à me collé, à me suivre partout où je vais, et Andrew, ma moitié. Alors que c’était en principe Morgan à ce moment là, et pourtant, j’en avais pas l’impression. Ce qui me faisait bien peur, je n’aimais pas faire souffrir l’autrui, je préférais encore souffrir moi, que faire souffrir qui que ce soit. Alors ça m’était impossible, quelque chose qui me restait en travers de la gorge, et que je n’arrivais pas à accepté.

Parfois Billy m'énervais, pas dans le sens énervé à s'en prendre la tête, mais dans le sens qu'elle ne savait jamais ce qu'elle voulait et ça, ça devenait franchement chiant. Mais après, Billy était comme ça. Mais bizarrement, plus le temps passe, plus je repensais à ce qu'Heather m'avait rabâcher plus d'une fois. Billy avait beau être une très bonne amie depuis bien longtemps, ça devait rester comme ça, c'était mieux pour tout le monde, bin à vrai dire, je ne vais pas dire que c'est depuis le début que je la connais, mais quand on a commencé à se rapprocher, je savais très bien que c'était une très mauvaise idée, pour elle, tout comme pour moi. Et d'ailleurs, je ne pensais pas m'attacher autant à elle, pas à ce point-là. C'est pour cette raison que je n'écoutais jamais Heather, quand on aime, on se fiche de tout pas vrai ? Mais en fait, tout ça ce n'est pas pour moi, Heath' a raison. Après avoir fini de parler avec Billy, je fila en cour, un cours qui allait passer super vite d'ailleurs, à tel point que j'allais certainement pas le suivre et puis tant qu'à faire, autant sortir le ipod pour écouter de la musique. C'est " You Found Me " de The Fray qui fut la première à rentrer en piste, j'écoutais souvent cette musique, mais en même temps faut dire que ce groupe est vraiment super, non franchement.
Je sentis mon portable vibrer, c'était Billy. Tournant ma tête, je vis une petite tête à travers le hublot de la porte. En temps normal, j'me serais bien marré, avouez que voir une petite tête comme ça .. ouai non laisser tomber, ce n'est pas le moment. Soit, je réussis à sortir du cour en inventant une excuse bidon du genre que j'avais rendez-vous avec le proviseur, mais il ne savait pas que le proviseur c'était Billy Summers. Une fois sortit, je la pris sur le côté pour pas me faire griller par le prof et lui demanda d'arrêtais avec ces messages. Après un mini discours, elle me sorti " « .. J'peu pas me passer de ses messages ! De toi , de tout ça quoi ! » Je soupira, et voilà ça recommencer. Elle était en contradiction avec elle-même, c'est fou. " Écoute Billy ! Pourquoi t'es revenu ? Tu m'as dis tout ce que t'avais à dire, point. Alors pourquoi tu reviens pour me dire tout ça ? T'avais raison, faut vraiment qu'on arrête . " J'ai vraiment dis ça à voix haute ?! En même temps je ne faisais que répéter l'idée qu'elle avait émise un peu plus tôt. Mais que j'aimerais pouvoir remonter le temps, au moins jusqu'à ce matin et ne jamais me lever, rester couché pour ne pas à avoir cette conversation, bien que tôt ou tard elle aurait eu lieu, c'est une évidence. Je pensais en aucun cas tout ce que je disais, bien sûr que non je n'ai pas envie d'arrêter, même si je sais depuis le début que ce n'est pas une bonne idée, je m'en fichais avant, j'étais avec elle c'était le principal. Mais faut croire que les temps changent. Alors, pourquoi je ne retournais pas en cours et laisse Billy ici ? Parce que j'avais une petite voix qui me disais de rester près d'elle. Saleté de voix ! Je restais bloqué devant ses yeux, plongeait dedans je restais silencieux, j'avais dis à mon tour tout ce que j'avais à dire. Et sans que je m'y attende, elle se mit dans mes bras. Je ne comprendrais jamais rien aux filles, et franchement j'avais aucune envie de les comprendre, trop compliqué. Et bien que cette situation était plus ou moins compliqué, je ferma les yeux, en ne pensant qu'à ce moment et rien d'autre. Pouvoir mettre le temps sur pause, ça serait génial ! Je me décala après quelques minutes et la fixa " Billy .. dis pas ça. "

Comme une imbécile, je me suis moi-même contredite en retournant le voir. Oui je suis retournée vers lui comme une idiote. Mais je n'ai pas pus résister, j'ai agit tel qu'on me disait d'agir. Enfin, plutôt avec mon cœur, qu'avec ma tête on va dire. Heureusement, il a bien voulu sortir de son cour, après avoir jouer le type complètement arrogant. Et quand il est arrivé, au début s'était des « tu devrais arrêter avec tes messages Billy ! » et ça s'est terminé par une étreinte. Il ne me semble pas de m'être excusée, et ce ne sont pas des choses qui sortent toute seule d'ailleurs. Donc c'est surement pour ça. Mais je lui ai clairement dit « moi sans toi, Andy c'est pas possible.». Je pris l'écouteur de son iPod qui était libre, toujours dans ses bras, et en eut des frissons quand j'entendis Never say never de the Fray. Il me serra contre lui, « Billy, dis pas ça.. ». J'avais envie de pleurer à se moment même, mais je retenais mes larmes. Toujours dans ses bras, je finis par me décaler mais que très légèrement, pour pouvoir croisé son regard, et quand je l'eut enfin croisé, je pris son visage entre mes mains, et déposa mes lèvres sur les siennes. Oui, une fois de plus je fais n'importe quoi, mais plus ça va plus je me rends compte que j'agis par ce dont je pense être le meilleur pour moi, malgré que je ne sois sur de rien. Et comme je le dis toujours, j'ai tellement peur de faire souffrir, que je ferais n'importe quoi pour ne pas que ça arrive, quitte à en être moi-même malheureuse. Personne dans les couloirs, alors aucun problème pour nous, seulement il allait falloir que je me décide entre Morgan et Andrew. D'ailleurs d'ici quelques semaines, j'allais à Sydney avec ma meilleure amie October; donc se voyage me ferait longuement réfléchir. Je restais dans ses bras, et ne savait plus quoi dire hors mi, « je suis désolée Andrew, j'agis mal, je fais n'importe quoi, et je sais pas ce que je veux. Mais.. faut me comprendre. » j'ai grimacé, et me suis mise contre le mur en face de lui, et mon regard était plongé dans le sien, en attendant une réponse. Je savais ce qu'il ressentait, tout comme je savais ce que ressentait Morgan. A dire vrai, plus le temps passe et plus je fais des erreurs, mais sans m'en rendre compte. Enfin, disons que je n'ai pas l'impression de faire une bêtise avec Andrew, enfin.. comment dire. Je ne suis pas consciente de faire du mal autour de moi, c'est comme-ci tout était normal, alors que non. Bien au contraire. Puis avec October qui est dans la même situation que moi, rien de m'aide. Mon meilleur ami, qui est aussi celui d'Andrew, me demande d'arrêter tout ça, comme-ci j'étais l'auteur d'un massacre. Et je ne m'imagine pas une seule seconde sans pouvoir parler avec Andrew par message, facebook, en face ou encore par téléphone. Je n'imagine même plus ma vie sans lui, depuis que nous nous sommes énormément rapprocher lui et moi, et pourtant ça fait trois ans que je suis avec Morgan. Etais-ce une erreur ? Peut-être aurais-je dû réfléchir avant d'aller avec Morgan. La sonnerie retentit, et je regarda les autres sortir, avant de lui déposer un baiser sur la joue. « On se voit plus tard ? » lui dis-je en essayant un maximum de sourire. Non pas que je n'en avais pas envie, mais c'est plutôt que j'étais un peu retourner de tout ça, et puis j'avais besoin de prendre l'air, ou de voir Elliot ou October.