HOW I MET MYSELF
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 We were the Kings and Queens of promise, we were the victims of ourselves. #Rylan&Charlie

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MessageSujet: We were the Kings and Queens of promise, we were the victims of ourselves. #Rylan&Charlie   We were the Kings and Queens of promise, we were the victims of ourselves. #Rylan&Charlie Icon_minitimeVen 24 Juin - 1:33

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We were the Kings and Queens of promise
We were the victims of ourselves

Des rires remplissaient la cuisine, cachant presque mes yeux rougis. Sydney, un samedi soir. Mes frères et mon père, dans la cuisine ; ma fille, dans sa chambre. Des blagues du plus jeune qui balayent les insultes lâchées quelques minutes avant. Le coucher de la petite avait comme libéré les fauves se cachant dans les hommes de la famille. Je ne voulais pas gâcher ce week-end avec mes histoires de cœur, mais j'avais bien été obligée de leur expliquer pourquoi Ivy m'avait vue pleurer. C'est rien. Johann. Une embrouille. J'avais souri, posé mes yeux sur la gamine qui regardait la télé et leur avait expliqué. Ils avaient frémi, se retenant, se limitant à la fausse expression sur mon visage. Et puis les minutes, doucement, étaient passées, jusqu'à la phrase Bon, ma puce, tu vas aller au dodo !. Tout le monde avait compris. Et en ressortant de sa chambre, je les entendais déjà insulter mon petit-ami. La réaction était disproportionnée mais cela ne m'étonnait pas. Ils m'avaient toujours sur-protégée, et après m'avoir vue détruite après l'abandon de ce même garçon pendant ma grossesse, ils ne soutenaient pas tellement notre relation, n'attendant qu'un faux pas de sa part. Mes pas m'avaient emmenée dans la cuisine, et, sans rien dire, je m'étais effondrée dans les bras de l'aîné. J'étais fatiguée. Je m'en voulais. J'avais provoqué la dispute. Mais ce tatouage c'est ridicule ! - Il avait pas à te parler comme ça ! - Tu veux que je vienne à Perth ? J'vais le démonter ! Leurs phrases, leurs insultes, avaient laissé place à un silence. Ils m'avaient regardée, je pleurais. La sagesse paternelle avait poussé ce dernier à faire signe à tout le monde de se calmer. Ca sert à rien de s'énerver. Mes trois frères avaient soupiré, le plus grand m'avait lâchée et était sorti prendre l'air. Je m'étais assise sur les genoux du plus jeune et il avait commencé à nous raconter des anecdotes de son boulot. Faussement, je riais. Je les aimais.
Puis, un silence se réinstalla. Mes yeux se dirigèrent vers la porte vitrée, j'observais l'ombre de mon frère à l'extérieur et me décidai. C'était le moment. « Y a Rylan qui vient. Il dort ici. » Je fixai mon père, et ajoutai « Si papa est d'accord. » . Mes paupières se fermèrent. J'étais consciente que cette annonce allait provoquer une nouvelle tempête. Personne n'aimait Rylan ici. Il n'était qu'un petit con de dealer. Comme prévu, les voix s'élevèrent. On veut pas de lui à la maison. - Un Wilson en plus !. L'aîné rentra à nouveau dans la cuisine, alerté par l'agitation. Il posa ses yeux sur moi. Il était le plus impulsif, le plus têtu, mais aussi le plus mature de la famille. On avait toujours été étrangement proche. Je savais que tout reposait sur lui, à cet instant, encore plus que sur le paternel. Il s'approcha de moi, soupirant T'as besoin qu'il vienne, hein ?! . Je ne répondis rien. Il connaissait déjà la réponse. Il soupira à nouveau et hocha la tête Si c'est ce qui est bon pour toi... . Je lui souris. Les deux autres frères ralèrent un instant, ayant parfaitement conscience que son avis mettait court au débat. Afin de confirmer cela, notre père lâcha que son canapé lui était grand ouvert. L'aîné me demandé une cigarette. Je ne lui avais pas dit que j'avais repris. Je n'avais pas fumé de la journée. Ivy n'avait rien lâché. Je secouai la tête, presque énervée par la clarté avec laquelle il voyait en moi, sortit mon paquet et passai dehors avec lui, lui offrant une clope et en allumant une pour moi.
On resta ainsi, en silence, jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte. A ce bruit, aucun des garçons n'avait bougé. Pas une réaction, pas même un soupir. Repassant par la cuisine, je déposai un baiser sur la joue de mon père et glissai « Je reviens plus tard, Rylan vous dira bonjour à ce moment. » . Évidemment, aucune réponse n'avait retenti. M'arrêtant devant le miroir dans l'entrée, j'observai un instant ma tête. J'avais mauvaise mine. On voyait ma fatigue, mes yeux étaient toujours rouges et mon sourire plus fade que n'importe quand. Je baissai les yeux, me promis de ne pas pleurer et ouvris la porte, me glissant à l'extérieur. Évidemment, le frère de Johann était là, m'attendant. Je lui souris, le détaillant du regard dans le noir « Coucou p'tite tête. ». Ma voix que j'avais voulue joyeuse, s'était cassée et avait parue affreusement faible. Je fixai un instant ses chaussures avant de m'effondrer dans ses bras. Échec. Je n'avais pas réussi à garder devant lui ce sourire qui me faisait si mal, en ce Samedi. Je sanglotai. Pourquoi lui avoir demandé à lui de venir ? Parce que malgré tout, on se connaît depuis des années. Parce que même en se détestant, on a grandi ensemble. Parce qu'il avait été là la première fois que Johann m'avait abandonnée. Parce que je n'en étais certes jamais tombée amoureuse, mais je m'étais attachée à lui. Que son odeur m'était familière. Que dans ses bras, j'avais déjà pleuré, ri, et tant d'autres choses. Parce que des fois, il me regardait comme son frère. Des fois, il parlait comme lui. C'était plutôt honteux à dire, mais ce soir-là, j'avais autant besoin de Rylan mon ami que de Rylan le petit Wilson. Essuyant mes larmes, je profitais de son étreinte « Désolée... merci d'être là. » . Il avait fait le trajet Perth-Sydney simplement pour me voir, et se faire embêter par les autres Hardbeck. Je soupirai légèrement, me rendant compte que je ne faisait que de m'apitoyer sur mon compte depuis le début de la soirée. Moi qui, surtout devant Rylan, avais l'habitude de faire la superhéroïne, c'était raté.


Dernière édition par Charlie F. Hardbeck le Mar 28 Juin - 23:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: We were the Kings and Queens of promise, we were the victims of ourselves. #Rylan&Charlie   We were the Kings and Queens of promise, we were the victims of ourselves. #Rylan&Charlie Icon_minitimeLun 27 Juin - 12:55

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We were the Kings and Queens of promise
We were the victims of ourselves



Aujourd’hui je venais de terminer mes examens et je pouvais dire que j’étais vraiment heureux d’en avoir finit avec tout ça. C’était vraiment fatiguant, surtout pour une fac de médecine, mais tout ça en valait vraiment le coup, même si au passage j’avais du faire quelques sacrifices pour me payer mon année. Le fait d’avoir papa et maman pour tout nous payer c’est cool, mais lorsqu’on vie avec juste un de nos parents et avec un frère et une sœur, j’ai du m’habituer à tout me payer et comme enchainer les petits boulots à la con ne me rapporté pas grand-chose, je suis passé à un autre stade en devenant un des dealers de la petite ville de Perth. Maintenant il ne manqué plus que d’attendre les résultats tout en profitant des vacances qui commencées pour moi. En rentrant chez moi, je reçu un coup de fil de Charlie, la copine de mon frère. Et non, elle ne s’était pas trompé de Wilson je vous rassure. C’est juste que depuis qu’elle nous a rejoint à Perth, on est devenu plus proche que l’on ne l’était au départ tout les deux. C’était assez bizarre faut le reconnaître. Charlie et moi à Sydney c’était pas la grande éclate au contraire. On s’envoyé tout le temps chier mais comme pas possible sous les yeux de Johann et Kimberly qui ne comprenait pas comment on pouvait être tout le temps ensemble et quand même s’envoyer bouler. C’était vraiment la guerre jusqu’à ce que Johann parte et que Charlie se retrouve sans son meilleur ami et enceinte. On s’était vachement rapprocher à cette époque et d’ailleurs on sortait plus ou moins ensemble jusqu’à ce que je ne décide de rejoindre ma famille à mon tour. Enfin le principal c’est que même si elle m’en a voulu lorsqu’elle est rentré, elle a finit par me le pardonner et maintenant on s’entend très bien sans pour autant s’interdire de se taquiner.
Bon j’en étais où ? Ah oui, donc j’étais au téléphone avec Charlie, et j’entendais dans sa voix que ça n’allée pas du tout. Elle finit par me déballer ce qui ce passé et apprenant qu’elle était à Sydney, d’une pulsion je décidais de la rejoindre, n’aimant pas la savoir dans cet état, et loin. Je pris alors la route jusqu’à Sydney en mettant plusieurs heures. J’espérais arriver tout de même avant qu’elle ne se soit endormit. J’appréhendais également de retrouver toute la tribu des Hardbeck, car oui je sais parfaitement qu’ils n’ont jamais pu se voir aucun des Wilson depuis que l’on fréquentait la seule fille de la famille. Arrivé là bas, je me garais puis rentrais dans le jardin pour frapper à la porte. Il ne valait mieux pas que je sonne me doutant que la petite Ivy devait déjà dormir. Quelques instants après, je vis Charlie pointait le bout de son nez. Elle avait les yeux rouges, et j’avoue que ça me faisait mal au cœur. Celle-ci me salua d’un air normal comme si rien ne s’était passé, pour quelques secondes après atterrir dans mes bras. Je la serrais contre moi, voulant la calmer après l’avoir entendu sangloter. Charlie se mit alors à s’excuser. « Hey ça va aller… » Je l’embrassais sur le front avant d’essuyer ses larmes en passant mes doigts sur ses joues. Je la repris ensuite dans mes bras posant ma tête sur la sienne. « Je t’en prie, tu sais très bien que je serais toujours là pour toi. » Je la regardais et lui souris. « T’es ma petite maman préférée. » Je l’embrassais sur la joue puis repris « ça n’embête pas ton père et tes frères que je m’incruste alors ? »
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MessageSujet: Re: We were the Kings and Queens of promise, we were the victims of ourselves. #Rylan&Charlie   We were the Kings and Queens of promise, we were the victims of ourselves. #Rylan&Charlie Icon_minitimeMar 28 Juin - 1:17

Dans ses bras, je lâchai prise. Mes sanglots redoublèrent. Je savais qu'il ne jugerait pas Johann, contrairement à mes frères. Je savais qu'il ne me jugerait pas. Affreusement, rien ne retenait mes larmes. Rylan, après toutes ces années passées à me faire chier, était devenu plus proche que moi que pas mal d'autres. Nous avions malgré tout passé notre adolescence ensemble, même en le détestant, je le connaissais. Ma proximité avec les autres Wilson nous avait toujours réunis, souvent à notre plus grand désarroi. Et, finalement, quand son aîné m'avait abandonnée, il avait été le seul à être là. Je n'avais jamais compris ce revirement de situation qui l'avait poussé à mentir à sa propre famille. Il avait fini par me laisser aussi, sans plus d'explications, et je n'avais jamais chercher à vraiment comprendre. Par réflexe, je lui en avais voulu, mais au fond, je savais que c'était mieux ainsi. Nous n'étions pas fait pour être en couple, je n'étais pas amoureuse de lui. Je ressentais de l'affection pour lui, rien de plus. C'est cette affection qui me poussait, ce samedi soir, à m'effondrer dans ses bras. Je me sentais bien avec lui. Nous passions notre temps à nous chercher, gentiment, mais nous étions là l'un pour l'autre. Sa présence à Sydney ne le prouvait-il pas ? Il déposa un baiser sur mon front tandis que je m'efforçais à reprendre mes esprits. Je savais que la situation allait s'arranger avec Johann, mais j'étais à bout de nerfs. J'étais pathétique, à pleurer dans les bras de quelqu'un n'ayant rien demandé à personne. Ses mains caressèrent mes joues, effaçant les traces de mon chagrin. Je tentai de reprendre une respiration à peu près normale, restant blottie contre lui. Mon état redoublait ma colère, je détestais me voir comme ça à cause de ce qui devait être mon meilleur et petit ami. La voix se voulant réconfortante de Rylan me redonna un peu de courage. Ma voix, moins tremblante mais toujours aussi faible, sonna d'une façon ridicule, comme pour souligner mon côté pathétique.« T'es mon fils préféré aussi, tu sais... » . Je tentai un nouveau sourire, levant les yeux vers lui. Je le laissai me faire un bisou, me motivant à me remettre d'aplomb. Si je passais la soirée à pleurer, il allait vite regretter Perth. Mes mains vinrent essuyer mon visage, essayant d'y enlever toutes les marques de ma tristesse, et je repris mon sourire d'usage « Ils n'ont pas eu le choix. Et je t'ai dit qu'ils avaient trouvé quelqu'un à haïr plus que toi... » . Cette dernière phrase emporta ma bonne volonté par son ampleur dramatique. Elle était non seulement comique, les hommes de ma famille avaient toujours détesté le jeune Wilson plus que personne d'autre, mais aussi presque tragique, transportant celui que j'aimais encore plus bas. Eux qui semblaient attendre son premier faux-pas avaient sauté sur l'occasion pour le descendre sous terre, l'enterrer devant moi, criant que c'était pour mon bien. Si la part de moi dévastée par la haine y prenait plaisir, reprenant en chœur les insultes de bas niveau, je savais au fond que ce n'était pas la solution. Je savais que la colère passée, je me retrouverai simplement amoureuse, et blessée. Leurs réactions me faisant sourire en apparence, me blessaient en réalité. J'avais conscience que cette dispute ridicule finirait par s'arranger, mais je ne savais pas si mes frères et mon père seraient capable de lui pardonner, comme moi je le ferai. Ils étaient, tous les cinq, les hommes de ma vie, et les savoir se détestant avait quelque chose de déchirant. Sortant de mes pensées, j'observai Rylan qui se tenait devant moi. Je plaquai un bisou sur sa joue comme il avait pu le faire avant, prenant une grande inspiration. Faisant claquer mes lèvres contre sa peau, je me promis de ne pas m'apitoyer sur mon sort cette nuit-là, ou en tous cas, de ne pas le montrer. Un léger sourire vint se poser sur mon visage, confirmant cette résolution. Je fixai le garçon et, repris d'une voix plus assurée, « Mais... on va pas chez moi maintenant, hein ?! » . Mes yeux vinrent se planter dans les siens pour m'assurer qu'il suivait le fil de mes pensées. Je ne comptais pas rentrer pour l'instant. Sydney était à nous, nous connaissions cette ville par cœur de l'avoir tant arpentée dans notre adolescence. Mes doigts se glissèrent dans les siens, criant dans le silence que seuls les gestes offrent Tiens-moi. Avoir peur de tomber était un euphémisme. J'avais peur de m'écrouler, pièce par pièce, souffle par souffle, de tomber en morceaux. Je voulais sentir sa présence, savoir que mon ami était là, qu'il me tienne, me retienne. Mes pas nous éloignèrent de la maison familiale. La ville australienne pouvait nous offrir le monde, les fêtes, la musique, mais aussi le calme, le silence, la sérénité de la solitude. Nous savions où aller. Les rues à prendre, les ruelles désertes, celles de notre passé. J'avançai de quelques mètres et me retournai vers lui « On a autre chose à faire, il paraît... » . Je lui souris discrètement. L'ambiance n'était pas à la blague, et essayer de détendre l'atmosphère que j'avais moi-même rendue si pesante était malhabile, mais je ne voyais pas quoi faire d'autre. Je voulais qu'il comprenne que je n'avais pas l'intention de pleurer jusqu'au petit matin, que je comptais sur lui pour m'offrir un peu de bonne humeur, peut-être quelques conseils, et beaucoup de sourires. Que je comptais sur sa présence et sur le reste. Je savais qu'en l'appelant, qu'en lui demandant de venir accompagné, je provoquais la connerie. Je savais que ma conscience qui semblait absente ce week-end reviendrait me tirailler plus tard, et je ne m'en souciais guère. J'avais essayé de parler une fois, avec Johann, de fumer à nouveau. Sa réponse avait été claire. Non. Et va pas demander à mon frère.. Ce Samedi, il m'avait blessée, humiliée, énervée. Je n'étais qu'une gamine impulsive. Alors la solution m'était parue claire. Fumer. Aller demander à son frère.. Voilà de quoi décompresser, voilà de quoi l'énerver. Je voulais montrer que, même affectée, je gardais les rennes en main, tout en profitant de l'occasion pour me déconnecter, un certain moment. Je savais que personne dans mon entourage n'apprécierait cela, mais avec Rylan, je savais que personne ne serait mis au courant. Il avait autant à perdre que moi. C'était notre secret. Mes doigts se serrèrent contre les siens et je recommençai à avancer vers les quartiers plus calmes, moins peuplés. Un soupir s'échappa de ma bouche, et, pour le contrer, mon humeur enfantine prit le dessus « Tu me racontes une histoire ? Un truc ? » . Je levai les yeux vers lui, souriant à nouveau, plus sincèrement cette fois. Heureusement qu'il était là.
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