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 I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski

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InvitéAnonymous
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MessageSujet: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 16:15


Yulian Konstantin Smolenski ft. Kevin Flamme






Yulian ♣ Smolenski ♣ Yu' ♣ 9août 1989 ♣ 21 ♣ Russe ♣ Hétéro ♣ Célibataire ♣ Artistes ♣ Dessin, peinture et sculpture / 2éme année
Underco'


I am who I am.


Ombre dont on ne s'inquiétait jamais, je mets mon peu d'orgueil et de fierté de côté pour vous être sincère. Personne n'ayant cherché à me connaître vraiment n'aurais jamais dit " Tiens, mais je n'ai pas vu Yulian aujourd'hui.". Silencieux, calme et mystérieux, j'étais dans le décor un meuble qui s'adaptait à n'importe qui et savait se faire oublier avec une rare finesse. Insociable solitaire, ma maladresse et ma timidité avec la gent féminine se montrait souvent bien trop présent pour l'homme indépendant et réservé que j'aimais montrer de moi à cette époque. Méfiant et renfermé, je n'étais pas de ceux qui se dévoilent facilement. Ho ça non ! Malin et têtu comme j'étais et je suis, j'aimais avoir ce que je désirais mais je ne m'en montrais pas du tout capricieux, j'avais appris les nécessités de la vie dans la rue. Observer les gens était chez moi tout aussi appréciable que de manger du chocolat. Gourmand invétéré, impossible de le nier. La mémoire dont je ne dispose encore pas aujourd'hui faisait très vite de moi un tête en l'air sachant toujours perdre les choses utiles de la vie telle que des clés, un rendez-vous ou un porte-monnaie. Cependant, je savais très vite me faire pardonner mes erreurs tant j'étais fin manipulateur. Ces défauts faisaient des rares personnes ayant cherché à me connaître des amis que je protégerais et aimerait jusqu'à l'infini. Et oui, disons que j'étais un sincère et fidèle distant. Créatif et passionné, j'avais toujours su user de mes mains à la manière d'un homme compréhensif et gentil. C'était un peu mon moyen d'expression à moi. Véritable lunatique, me transformer en joueur gamin et souriant puéril dans la seconde qui suivait mon silence était une chose qui n'étonnait plus les personnes chères à mes yeux. Bricoleur et maniac, j'étais pourtant bien incapable de cuire un œuf sur une poêle. Perfectionniste, l'impolitesse et l'injustice sont deux choses que j'ai toujours eues du mal à supporter, encore à ce jour. D'une jalousie excessif, j'étais et je suis un homme taquin et réconfortant pour la plupart des gens que j'ai rencontrés. En effet, se livrer à moi était une chose que vous ferriez comme d'aller au toilette, en revanche ma vie est sûrement restée pour vous un véritable mystère. Rancunier et courageux, garde à ne pas énervé l'homme passif que j'étais car la patience n'était pas une des vertus qui me faisais rêveur à en regarder les étoiles la nuit ou aimant à en défendre toujours ces amis. Je pouvais même me montrer violent et provocateur si mon humeur n'était pas celle du bon ami protecteur que j'avais toujours été. Et qu'il a été bien dur de rencontrer tant passer outre ma froideur pouvait se montrer difficile. Ne vous inquiétiez, moi aussi j'avais tendance à abandonner facilement même si c'est une grave erreur. Ha et aussi, ma légère lycanthropie m'empêchait irréductiblement de trouver le sommeil les nuits de pleines lunes.

Aujourd'hui quadragénaire quelques peu ridé et aux cheveux presque blancs, j'ai toujours été un garçon plutôt beau. Un peu plus que ça peut-être car il m'était assez difficile de me faire oublier du regard épieur de certaines filles, si ma mémoire est bonne. Grand de taille et à la silhouette aussi fine et svelte que celle d'une fille, des muscles saillants sortaient néanmoins de cette carrure digne d'un athlète souple et agile. Ce que bien sûre j'étais, ce qui fut très dur à accepter lorsque enfant de la rue je devais me battre contre l'une de ces carrures en V et aux muscles décuplés. Alors je courais et mon corps se montrait rapide autant pour courir que voler. Voler dans le sens dérober, cela va de soit. Plus effémine encore, ma peau ne comportait quasiment aucun poil et les traits fins de ma mère ressortaient sur mon visage d'apollon que je ne suis pas peu fier de décrire ici. Une mâchoire un peu trop masculine hérité de mon père mettait en valeur les lèvres légèrement rosées laissées par l'un des nombreux chromosomes de ma mère. Mes cheveux bruns ébouriffés à souhait savaient se montrer utile lorsqu'un regard d'ange innocent s'imposait. Mon nez, fin et petit traçait à merveille le chemin jusqu'à mes yeux d'un brun d'or devenant noir dans mes heures d'énervements ou d'agacements. Ses yeux que j'ai encore aujourd'hui étaient déjà un vrai livre ouvert sur ma personne ce pourquoi ai-je peut-être toujours détesté les psychologues et évité le regard des filles. C'est bien connu, elles savent y faire avec les yeux et quand au psy disons que le métier m'a toujours beaucoup plus fasciné que les gens pratiquant la psychologie. Rares sont les grains de beautés sur mon corps et je n'ai jamais disposé d'aucune tâche de naissance, cependant les cicatrices aussi fines soient-elles se montrent visibles de façon tout à faire normal pour un voyou de la rue. Ce tatouage à l'épaule gauche que je cite dans mon histoire en cache d'ailleurs de belle, une cicatrice. Enfin, je tiens utile de préciser la précision de mes doigts longs et fins qui font des merveilles et m'ont fait connaître puisque je suis aujourd'hui reconnu par mes oeuvres. Mes vêtements ? Est-il vraiment nécessaire de vous rappeler ma discrétion et donc toute ma médiocrité dans ce domaine ? Ma peau d'un blanc ne sachant pas bronzé s'est toujours accommodé toutes sortes d'habits mais plus particulièrement des jeans pas particulièrement originaux et des t-shirt tout aussi normaux et basiques. Une veste en cuir, voilà ce que je portais souvent en plus de quelques chemises ou basket. Une veste en cuir noire que je vénérais, longue histoire...


Réfléchir,
c'est déjà désobéir
My beautiful life.

Feignant dans l'âme, vous raconter ma vie n'était pas dans mes projets, mais puisque la pluie tombe et que l'ennuie me prend, je vais vous la compter cette existence qui vous fascine tant. Ouvrez grands vos oreilles, voici une unique vie, celle qui n'appartient qu'à moi et dont j'accepte ici de livrer les secrets, les rires et les pleurs. Je consens à jouer le jeu et ainsi de me transformer en compteur, non par plaisir, mais bel et bien pour satisfaire vos envies qui ne méritaient pourtant sûrement pas de connaître ce destin qui est le mien. Ce destin, celui-là même qui vous contrôle et vous domine autant que moi, a pris part à la vie que je vais ici narrer du début à aujourd'hui. Il a fait de ma vie comme qui dirait une vulgaire chaussette destinée à être abandonnée dans une bouche dégoût pendant que son double se la joue au pied d'un riche héritier de Russie. Prudence, car ce destin est le mien et ne connait toujours pas de fin, cependant il saura déjà comment vous émouvoir, vous ennuyer, vous chagriner, vous étonner et peut-être même vous effrayer ! Je suis doué pour vous mettre dans l'ambiance, n'est-ce pas ? Go, my life's book is open for better or for worse !

C'est un fait, toutes les vies commencent sur un évènement important commun dont personne ne se souviendra pourtant jamais : un miracle. Euh, enfin, une naissance. Et oui, sujet tabou mais pourtant bien présent, nous sommes tous passé par là : petit spermatozoïde a grandi et est devenu trop grand pour le ventre de maman qui souffre beaucoup mais s'en sort finalement avec un sourire. Du moins, la plupart du temps, car si votre naissance était malheureuse... Mais, heureusement, ce n'était pas mon cas ! Non, non, mes parents me l'avaient assez répété qu'ils étaient fiers de moi et je ne pense pas qu'une lueur de malheur leur avait effleuré l'esprit à ma naissance. Espérons-le... Comme un bon petit garçon, je n'ai pas embêté ma mère dans une de ces nuits assez bien difficile comme ça avec son gros ventre, il faut l'avouer. Je suis donc né en soirée, histoire de bien pourrir sa journée entière mais de laissez de côté sa nuit, dans un des nombreux hôpitaux de Russie. Sûrement un des hopitaux de Samara d'ailleurs, puisque cette ville est la première dont j'ai le plaisir de me rappeler malgré les divers déménagements qui s'en suivirent . Je ne sais si j'eus le droit à ces claques et fessées plutôt très embarrassantes pour chacun, mais je vous demande d'imaginer que non, que j'étais de suite très obéissant, gentil et donc pleurnichard à cet instant, certes. Aîné de la famille Smolenski, j'étais promis à un avenir certain et une enfance joyeuse. Homme d'affaire reconnu, l'énergie et la fierté de mon père semblait si loin de la tendresse et de la patience du professeur de piano qu'était ma mère que je me demande encore aujourd'hui si la flèche de Cupidon ne c'était pas trompé de cible. Tant pis, je suis né de cette union qui ne manqua pourtant absolument jamais d'amour !

Gentil et compréhensif, je vous passe ma vie de bébé, aussi merveilleuse que celle de tout autre bambin, en version accélérée : dormir, téter, pleurer, sourire, se faire câliner, se faire changer, se faire laver et se faire aimer. Je ne doute en aucun cas des compétences de mes parents en ce qui concerne ces petits besoins de tout nouveau-né et je suis persuadé qu'ils ont toujours pris grand soin de la minuscule chose que j'étais avec le sourire. Après tout, j'étais le fruit de leur union sans oublier qu'ils en avaient bavé pour en avoir un, de fruit ! D'ailleurs, les années passaient et mes parents avaient beau essayé encore et encore de mettre au monde un autre petit monstre, c'était comme si j'avais été le seul petit spermatozoïde assez endurant et rapide de mon paternel pour sortir victorieux de la course effrénée qui se passe vous savez où. J'étais donc condamné à être fils unique. Je ne manquais alors absolument de rien. Je n'en ai jamais été capricieux pour autant car l'autorité de mon père savait resurgir lorsqu'il fallait " resserrer les boulons " comme il aimait tant dire ! Ma maternelle fut une des meilleures périodes de ma vie : vous savez, la période où l'on peint, construit, griffonne et assemble toutes sortes de choses. Bref, de ces trucs qu'aujourd'hui encore je me plais à côtoyer. Ce furent les seules choses que les promesses faîte par mon destin me firent : une enfance joyeuse et un avenir dans la peinture-sculpture. J'ai toujours été de la catégorie qu'on nomme " les manuels ". Maladroites, mes mains étaient aussi très douées.

Travail prometteur de vie sans réels soucis financiers, l'emploi de mon père n'en restait pas moins demandeur de beaucoup de déplacements, ainsi je connus mon premier déménagement dès la fin de ma maternelle. Nombreux furent ceux qui s'en suivirent. J'ai aujourd'hui la chance d'avoir habité une bonne partie des villes de Russie : Togliatti, Kazan, Saint-Pétersbourg, Moscou et Oufa. J'ai également la chance d'avoir voyagé en Italie, en France et en Espagne pendant mes vacances. Mais le malheur de ne pouvoir m'attacher à quiconque autre que mes parents me pesa quelque peu. Enfant maladroit et timide, j'ai toujours eu ce qu'on appelle une double personnalité. A la fois discret et renfermé, mes manières et passions de filles ne m'aidèrent en rien à me faire des amis, milieu d'année ou non. Cependant véritable bout en train infatigable et clown joueur, mes amis étaient bien contents que je les compte parmi les miens ! Les traditions de ma famille ont bercé mon enfance et me berce encore aujourd'hui ; le week-end était pour la famille Smolenski deux jours très convivial. Les samedis, mes petites mains fragiles et maladroites aidaient ma mère à faire la cuisine, chose à laquelle jamais je ne fus vraiment doué mais qui avait toujours promis de grands moments d'intimité et de bonheur, et le dimanche la sueur emplissait mon front à chaque monté que la force de mes cuisses devaient assumer pour suivre mon père et son vélo que j'ai toujours trouvé géant face à ma pauvre bicyclette. Mes études n'étaient pas un échec, d'ailleurs mon côté féminin se reflétait aussi dans ce domaine : très bon en langues et géographie, mes notes de chimie et de sport était au plus bas. Ainsi fut ma croissance : mélange des bêtises d'un clown timide passionné de scoubidou et de Damien Saez jouant du piano par sa mère et de la batterie par léger caprice et de l'amour de ses parents aimants et merveilleux et de ces rares amis dont il fallait toujours se séparer. Damien Saez est l'incarnation de la vie heureuse que j'avais, ce pourquoi peut-être ais-je toujours depuis ma plus tendre enfance tenté de maitriser la langue française. Langue qu'encore aujourd'hui je ne maitrise pas entièrement, ainsi va la vie.

Et là c'est le drame. Non vraiment, c'est ici que les ennuis commencent. Après tout, si ma paisible vie s'était éternisée je ne serais pas là à vous écrire mon histoire sur ce papier. Je vous l'ai dit celle-ci saura vous chagriner, je vais maintenant le prouver. Comme toujours, les vacances s'annonçaient astronomiquement merveilleuse et comme rarement j'allais dès la rentrée retrouver mes amis, un déménagement n'étant pas imposé à mon père dans l'année de mes seize ans j'étais comme toujours très content à l'idée de m'amuser. Comme la vie est injuste et l'enfance si niaise et insouciante... Après la France que nous avions décidé de visiter l'année précédente, nous allions aux USA, vie de rêve n'est-ce pas ? Ça aurait été effectivement sûrement le cas si l'avion ne s'était pas écrasé. Mes parents morts, je rouvris les yeux dans un de ces lieux aux murs blanc et aux langages médicaux que j'avais sûrement déjà côtoyé seize ans de cela. Pour une fois depuis le début de ce récit, les souvenirs me sont affreusement clairs. Ils avaient beau me parler avec leurs blouses blanches et j'avais beau hurlé que mon bras me faisais mal, rien n'y fit, personne ne comprenait qui que ce soit. On a beau dire que l'adolescence est l'âge bête, on n'est pas si con que ça à seize ans et l'absence de mes parents dans cette chambre d'hôpital m'amena très vite à la fatalité de leur mort. Nul doute qu'ils auraient reconnu qui était mes parents, j'avais les traits fins de ma mère et le visage de mon père. Comme tout bon avion de Russie vers l'Amérique nombreux étaient les russes même encore vivants, un traducteur s'imposait donc. Bon traducteur aurait été encore mieux, car ne rien comprendre à ces balivernes était tout aussi réaliste que ma fuite de l'hôpital une fois la guérison de mon bras accomplie. Avais-je d'autres choix ? Qu'auraient-ils fais de moi ces gens qui m'effrayaient ? Nul ne le saura jamais, puisque ma fugue fut purement et simplement une réussite ! Tellement simple d'ailleurs que je doute que ces affreux messieurs eussent un tant soit peu cherché de mes nouvelles. Allons bon, rien ne se serait passé s'ils m'avaient retrouvé, peut-être même serais-je rentré en Russie seul comme un rat mort ? A quoi bon imaginer ce qui n'est, ma vie est bien assez mouvementée comme ça.

On a beau dire que les gens de la rue ne valent rien, le pavé m'a beaucoup appris et a forgé presque en sa totalité l'homme mystérieux que je suis aujourd'hui. Mauvais en sport, le mot "passif " avait bien vite trouvé sa place dans ma personnalité et j'appris donc très vite à me sortir des situations délicates avec la ruse et l'intelligence que l'adolescent malin que j'étais savait utiliser à bon escient. Cependant, je n'en évitai pas moins quelques heures de gardes à vue, de prisons ou même de bagarres. Les doigts de ma mère se montrèrent étonnamment doués et rapides pour les vols en tout genre. D'ailleurs, en plus de subvenir à mes besoins, ces mêmes mains m'avaient également permis de construire mon avenir d'artistes. En effet, ne pouvant m'exprimer dans leur langue, je mis mon talent à profit afin de me faire comprendre. Ainsi sculptais-je des cathédrales de tomates, des SOS tagués en jus d'orange ou bien en peinture et crayon lorsqu'un américain le voulait bien. Un jour même, peu de temps après ma fugue si mes souvenirs sont bons, une femme un tantinet trop vêtue pour la saison qu'il était, m'offrit un de ces petits carnets rose que je tiens aujourd'hui toujours en ma possession. Je commençai donc à dessiner, vous savez cette chose permettant d'imaginer et de créer des mondes nouveaux par des coups de crayons, des couleurs variées et des dérapages bien connus de mes mains maladroites mais efficaces. Très d'ailleurs, puisque mes œuvres me rapportèrent tellement que lorsque l'argent de mes poches de jean délavé et crasseux me le permirent, j'eus la chance de me faire tatouer le tatouage encore aujourd'hui visible sur l'épaule gauche. La nourriture m'était accessible sans argent et les vêtements n'étaient que futilités pour le délinquant tagueur que j''étais devenu, car la rue m'a aussi apprit à ne pas m'en faire pour rien. Pendant près d'un an et quelques mois, je vécue cette vie d'adolescent égaré devenant petit à petit froid, méfiant, distant et se cachant sous des aires d'insociable solitaire et silencieux. Ce qu'encore aujourd'hui je montre de moi, certes.

Après la danse breakdance des rues que j'eus la chance de maitriser remarquablement facilement malgré ma nullité en sport depuis le début de ma vie, une famille m'accueillit à mes dix-sept ans et demi. M'ayant vu dansé dans la rue un soir où je n'avais rien à exploiter pour montrer mes talents d'artistes, ils acceptèrent un étranger dans leur foyer et cet étranger ce fut moi. Composée d'une mère compositrice et d'un électricien, ils étaient tous deux américains et n'avaient eu le bonheur d'avoir un enfant. Je vous l'ai dit, j'étais condamné à être un enfant unique. Me réapprenant petit à petit ce qu'était une vie normale en allant à l'école, où j'eus bien des difficultés à rattraper le retard sans maitriser la langue, ils me permirent de retrouver un peu de mon sourire d'enfant qui pianotait sur un piano, s'abîmait les mains sur une batterie ou bien avec des scoubidous. Je pus reprendre grâce à eux la batterie, le piano me rappelant trop ma mère je n'ai jamais remis les doigts dessus. Quoique... Continuant à danser entre deux cours d'anglais et dessiner comme jamais je ne l'avais fais, je remercie aujourd'hui comme jamais cette famille que je n'ai côtoyé malheureusement que pendant le temps de deux ans et des poussières. Effectivement, fin prêt pour vivre de mes propres ailes comme je l'avais déjà fait, je quittai le foyer qui m'avait accueilli et nourris à mes dix-neuf ans et demi. La langue anglaise était aussi bien maîtrisée que le russe ou l'espagnol et mes résultats scolaires pas formidables mais satisfaisants assuraient que j'avais rattrapé mon retard. Que je pouvais repartir sur de bonnes bases comme ils me l'avaient tant répétés. Je n'avais pas abandonné ma quête de l'acquisition du français pour comprendre entièrement ce cher Saez que je vénère encore à ce jour, et j'étais donc bien décidé à continuer l'apprentissage de cette langue à la FAC, afin que mon niveau s'améliore encore et encore. Une FAC d'ailleurs très loin du nid douillé que j'avais côtoyé en Amérique puisqu'elle se situait en Australie. Une folie mesurée comme j'aime encore le dire aujourd'hui, je ne regrette rien de ce voyage loin des pays que j'avais connu puisque sans celui-ci jamais je n'aurais connu Perth. De plus, l'argent n'était plus ce qui me manquait, ayant pu m'exprimer j'avais réussi à signaler le décès de mes parents et qui était ceux-ci, ne risquant dès lors plus l'exclusion. Je récoltais alors une coquette somme d'argent sur le compte en banque que j'avais pourtant toujours ignoré jusqu'à ce moment précis de ma vie. De ma vie que j'arrête de vous raconter, puisque c'est maintenant que la FAC de Perth en étude peinture-sculpture-dessin m'accueille et que commence donc ma vie parmi vous.



THE BEGINING

behind the screen.
Cindy ♣ 15 ♣ Partenariat ♣ Design, contexte ♣ 5/10 ♣ 3/7 ♣ " Open up your eyes and your imagination " ? ♣ Je n'ai pas rp depuis quelques temps
"→ exemple de rp,":


Dernière édition par Yulian K. Smolenski le Mer 27 Avr - 16:25, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 16:43

KEVIN ♥
Bienvenue parmi nous et bonne chance ! :)
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 17:49

Han... C'est... C'est....
Spoiler:
Bon courage pour la suite de ta fiche, sinon.
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 18:34

Oh my fucking god Kevin Flamme bave
Tu es assigné direct pour un lien avec moi pitié

Bienvenue en tout cas et si tu as des questions n'hésite pas et bonne chance pour ta fiche Very Happy
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October S. Hannigan
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October S. Hannigan


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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 19:13

Antigone S. Hannigan a écrit:
Oh my fucking god Kevin Flamme bave
Tu es assigné direct pour un lien avec moi pitié

+10000 yeah

Bienvenue et bon courage pour ta fiche ♥️
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 19:34

    Taylor A. Hooper a écrit:
    Han... C'est... C'est....
    Spoiler:

    Taylor dans sa période « je suis en chaleur » I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski 708109603 xD la chaudasse.
    Sinon bienvenue, beau gosse I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski 4175501327

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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 19:48

Mais nan mais... v'la les avatars que vous prenez aussi....
Spoiler:
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 20:14

    Apportez donc des mâles à cette chère Taylor pour qu'elle assouvisse son manque de relations sexuelles I love you parce qu'à cause de elle tout les nouveaux ils vont avoir peur pitié
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 20:18

Je fais pas la vaisselle mais je sais faire plein d'autres trucs...

Spoiler:

(Flood ? Non. Je vois pas non.)
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 20:25

    Ah bon ? Là tu m'intéresse Blondie Chérie ♥️ bed!
    cette chère Taylor ♥:

    ( du flood ? où ça ? Oo )
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMar 26 Avr - 20:45

Les filles, calmez-vous sur le flood s'il vous plaît, il y a des parties prévu pour ça. Merci :)
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMer 27 Avr - 16:31

    ¤ Merci beaucoup tout le monde oh yeah Very Happy
    > Le flood me dérangeait pas au contraire j'avais l'impression d'être aimé (a) I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski 22155654
    > Pour les liens : j'accepte tout moi I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski 9725
    > Je pense avoir terminé ma fiche I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski 30787 I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski 9725 I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski 1216503817
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMer 27 Avr - 16:39

J'applaudis tu as fini Wink
Bienvenue en tout cas ♥️
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October S. Hannigan
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October S. Hannigan


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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeMer 27 Avr - 17:07

Piou super fiche ♥️
Je te valide! Bon jeu parmi nous rabbit
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J. Billy Summers
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J. Billy Summers


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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitimeJeu 28 Avr - 16:35

KEVIN FLAMME I love you yeah
LA VACHE *sort* , BIENVENUE (aaa).

...


bed! I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski 3472734492
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MessageSujet: Re: I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski   I Keep on Running to the perfect world『』Yulian K. Smolenski Icon_minitime

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