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| Sujet: Libertad Ella ♠ Tu le sais bien, on est vivant tant qu'on est inconscient. Dim 20 Mar - 18:08 | |
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Libertad Ella Rosebury FEATURING. TaylorHOTWarren ♥
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Je m'appelle Libertad Ella , je suis née en Angleterre le 25/08/1989, et oui, il y a bien longtemps dis comme ça. Mais c'est bon de se rappeler tout ses bons souvenirs. J'étais en fac de photographie parce que j'étais une véritable mordue de photographie . J'étais à cette époque célibataire. Mon orientation sexuel ? Bien qu'à cette âge là, on ne sache pas vraiment encore qui on est réellement, j'étais bisexuel. Pour terminé, parce que bon on va pas s'éterniser ici, j'ai une courte histoire à raconter, mais j'habitais en colocation avec des amis. Dans le groupe rebel
Dans les plus beaux jours de Perth , C’était un matin d’août 1989 que je poussais mes premiers cris sur cette putain de planète. Bien sur, je ne savais pas ce qu’il m’attendait, âgé d’à peine 2 minutes. Si j’avais su, croyez-moi, je me serai déjà barrée ! Ou j’aurai choisit une autre famille. Mais ils semblaient tellement parfaits. Maman était une belle blonde, avec des boucles anglaises. Ses yeux étaient verts mais devenaient bleus quand il y avait du soleil. Elle avait un nez fin, les yeux légèrement en amendes, et ne quittait jamais son rouge à lèvres rosés et son parfum « Miss Dior ». Papa lui portait toujours des costards, et il passait beaucoup de temps au travail. Il ne portait que des lunettes de vue au travail, Maman disait que c’était pour avoir l’air intelligent. A vrai dire, elle n’avait pas tort. Papa avait toujours été très porté sur son image. Il avait toujours voulut que tout soit parfait. C’est pour cela que l’on vivait dans un petit pavillon, d’une banlieue chic. Vous voyez la série « Desperate Housewives » ? Et bien notre maison était pareille que celle de Bree Van de Camp. Un jardin bien entretenue, un intérieur propre, une femme au foyer parfaite, toujours le sourire aux lèvres. On aurait put croire à une famille parfaite n’est-ce pas ? Et pourtant, s’il voulait montrer une bonne image de nous, c’était pour cacher ses secrets. Maman et Papa ne s’était jamais mariés par amour, non, plus pas obligation. Papa venait d’une famille très aisée, Maman elle venait d’une classe moyenne. Tous les deux se connaissaient depuis l’adolescence. Papa, plus vieux qu’elle de 5 ans, c’est épris d’elle, alors qu’elle n’avait que 15 ans. Papa était un battant, il voulait Maman, et il allait l’avoir. 3 ans plus tard il se mariait, mais Maman ne faisait cela que pour que ses parents soient fier d’elle. Pour résumer, mes parents ne se sont jamais aimés, et c’est ce qui marqua mon début de vie. Sans amour autour de moi. Je ne vais pas raconter mon enfance de ma première année jusqu’à mes 5 ans, car à vrai dire je ne m’en souviens plus. J’ai du avoir, jusque là, une enfance assez banale : des copains de bac à sable, les gâteaux de Maman aux gouter, les anniversaires des voisins… Rien de bien intéressant. J’avais 9 ans lorsque mon calvaire commença réellement. Cela faisait plusieurs mois que, lorsque je rentrai de l’école, Maman était partie, et qu’elle rentrait de plus en plus tard prétextant à des cours de yoga. Maman n’était pas du genre sportive, je le savais, mais je ne disais rien, je la protégeais à vrai dire. De mon père. Car sous ses apparences de père parfait, il était possessif, et il s’énervait très vite. En réalité Maman voyait un autre homme, et je le savais. Mais je savais aussi qu’elle en avait besoin. C’était la première fois de ma vie que je la voyais si heureuse. Et ces cachoteries duraient pendant 3 longues années, jusqu’à ce que mon père découvre le poteau rose. Il était fou de rage. Tellement qu’il osa lever la main sur elle. J’avais 12 ans, et j’avais assisté à toute cette scène. Pensez-vous réellement qu’une gamine qui voie ses parents se déchirer croirait-elle encore à l’amour ? Bien sur que non. Suite à cela, Maman partie. Et je ne l’ai plus jamais revue. Je lui en veux. Je lui en veux de m’avoir laissé seule avec ce monstre qu’était Papa. Il était fou amoureux d’elle, et après son départ, il plongea dans une dépression des plus importantes. Il avait commencé à boire, et avait délaissé son travail. Il me battait lorsqu’il avait trop but, en me disant que tout était de ma faute. Faible, je le laissais faire, bien que j’en souffre terriblement. Papa ayant démissionné, nous n’avions plus assez d’argent pour payer le loyer, et il a fallut qu’on retrouve bien vite un logement. C’est alors, à mes 14 ans que nous quittions notre quartier où j’avais vécut. A vrai dire ses gros bourges hypocrites commençaient à m’énerver, donc cela était bénéfique, ou presque. Nous emménagions alors d’un une maison miteuse, un taudis à vrai dire. Papa ne faisait aucun effort pour remonter la pente, tandis que moi je rencontrais la réelle liberté. C’était mon voisin. Il avait 2 ans de plus que moi, mais il décidait de me prendre sous son aile. Il savait ce qu’il se passait chez moi, il vivait la même chose chez lui. Et l’année de mes 14 ans fut l’année de ma révélation. Il m’amenait partout où il allait. C’est d’ailleurs avec lui que je me suis rendue à me première fête. Première cuite, premier joint, et première fois, avec lui d’ailleurs. J’étais complètement tombé sous son charme, il m’avait libéré de ma prison. C’est aussi grâce à lui que je me passionnais par la musique. Il m’apprit à jouer de la guitare. Pour ce qui est du chant, j’avais ça dans le sang soit disant. Cette relation dura pendant 1 an. Une année entière durant laquelle je m’étais métamorphosée. Je n’étais que très rarement chez moi, les études, bien que j’étais une élève brillante, j’étais très souvent absente. J’étais devenue dépendante à la drogue, et je couchais avec la moitié de mon lycée. Et puis j’étais amoureuse. Amoureuse, oui. Seulement, après un an, il déménagea, me suppliant de ne jamais le recontacté, et que disant que je n’avais été qu’un passe-temps pour lui. Mon cœur se brisa, mais si j’étais moi c’était grâce à lui. C’est d’ailleurs à 15 ans que je rencontrais Andréa. Je reproduisais ce que mon voisin avait fait avec moi, sur lui. Seulement je m’étais promis de ne jamais lui faire du mal, car il était pour moi comme un frère. Notre relation n’était pas des plus saines, au contraire. J’abandonnais mon père pour me consacrer à Andréa, et cela valait mieux pour moi. Mais comme on dit toutes les belles choses ont une fin non ? Après 2 ans d’une relation fusionnelle, Andréa dut quitter la ville, sans rien ne me dire. Je me sentis une fois de plus abattue, abattue de tout ce que la vie m’avait réservé jusque là. Mais cela me fit ouvrir les yeux. Je quittais alors mon père, dans l’espoir de l’oublier. Je dormais quelques nuits dans la rue, d’autre chez des hommes parfaitement inconnus, et des fois chez mes amis, mes amis de défonce. Puis à mes 18 ans je décidais de reprendre ma vie en main, avant de plonger plus bas que terre. J’eu tout de même besoin de ma tante, qui m’aidait avec grand plaisir. Je quittais alors mon Angleterre natale, et j’allais rejoindre la sœur de mon père en Australie, à Perth plus précisément. J’ai vécut chez elle pendant un an, n’ayant pas les moyens de me payer le loyer, enchainant les jobs minables. D’ailleurs mes payes finissaient souvent dans l’alcool et la drogue. Mais elle me menaça de me renvoyer en Angleterre, chose que je ne voulais pas, en aucun cas ! Je commençais alors un job de serveuse dans un bar pas vraiment fréquentable. Peut importe, je voulais prendre mon indépendance, bien que ma tante continuait à me payer mes études coûteuse de photographie. Je m’en suis finalement pas si mal sortie que ça. Je quittais son domicile à mes 20 ans, trouvant un appartement en collocation avec une bande de potes que j’avais rencontré à mon arrivée, ce qui permettait de payer les loyers moins cher. Mais aussi parce que c’était FUCKING FUN ! Je ne me suis pas assagie en m’installant « toute seule », bien au contraire. Je continuais mes excès, mais c’était devenu notre mode de vie. J’arrivais souvent dans des états pas possible à mon lieu de travail, et j’en sortais bien pire, souvent accompagné d’ailleurs. Cette période, je ferai tout pour y revenir, rien ne comptait pour moi à part la drogue, le sexe, l’alcool, mes potes et la photo. Si je pouvais revivre cette période…
WHO'S BEHIND THE SCREEN ? » Prénom ou pseudo Léa » Qu'est-ce qui t'a plus sur le forum ? Les membres ont l'air complètement allumés, et ça, ça me plait » Quel niveau de rp t'estimes-tu ? 14/20 » Fraise ou chocolat ? Les deux voyons! » Le petit code ? Okay By Oct' » Petit mot de la fin Hâte de faire partie des vôtres
- Spoiler:
« Je t’aime ». Encore un je t’aime lancer dans le vent, qu’il n’a pas sut rattraper, comme à chaque fois depuis maintenant un an. Je parlais évidement de Lennon. Un an, un an de relation, ce n’était pas rien pour moi. Mais à ses yeux cela représentait réellement quelque chose ? Dans des moments comme ceux là j’en doutais fortement. Il n’avait jamais été foutue de me dire ces deux petits mots ridicules, qui devraient être naturel aujourd’hui. Pourquoi je ne le laissais pas tomber ? Peut être parce que j’étais trop faible, et que j’étais folle de lui. Mes coups de gueule ne duraient jamais 24 heures. C’était pour moi impossible. J’avais besoin de son contact, de ses baisers, de la douceur de sa peau, j’avais besoin de lui. Si cela était réciproque ? Je ne pensais pas non… Ce qu’on est con quand on aime ! Ce qu’on est niaiseux, mielleux, fleur bleue, inactif, improductif, égoïste, aveugle et sourd ! Et pourtant, rien ni personne ne pouvait aller contre l’amour. Alors que Lennon restait encore silencieux face à mes nombreuses déclarations, je me levais de son lit sans un mot, je me rhabillais. Je m’avançais alors vers la porte de la chambre, récupérant toutes mes affaires sur le passage. Oui, je fuyais encore. Je n’en pouvais plus de ne pas recevoir les mots que j’attendais depuis tellement longtemps. Cette situation me lassait. Le pire ? C’est que je savais que je reviendrais le lendemain, telle une fleur, chez lui, et que je ferais comme si il ne s’était rien passé. Je le faisais toujours. « Je sors ce soir, je t’appellerai si l’envie de te voir me prends. » Et je claquai la porte. Une nouvelle fois. Les voisins devaient en avoir marre d’entendre cette putain de porte se claquer presque tous les jours après les cris de nos ébats. Je m’arrêtais quelques instants sur le seuil de la porte. Des larmes montèrent à mes yeux, une ou deux coulèrent, mais je me repris très vite. Je replaçais quelques mèches blondes qui me tombaient devant les yeux, avant de voir le voisin de Lennon me regarder avec insistance. « Jamais je ne laisserai une si jolie femme pleurer moi, contrairement à lui. » « Allez-vous faire foutre ! » C’était la seule réponse que je trouvais. Ce pervers qui devait sûrement coller son oreille contre le mur à chaque fois que Lennon et moi nous nous retrouvions dans le même lit. Je descendis les marches de l’immeuble en trombe afin de me retrouver le plus vite dehors. A ma grande surprise, la nuit était tombée. Je n’avais pas vu l’heure passé. Je sortis mon portable de mon sac. 4 appels manqués, et 6 nouveaux messages de Jazz, qui était en quelque sorte mon défouloir. Un sourire reprit place sur mon visage, alors que je composais son numéro. Je sortis en même temps une cigarette, que j’allumais presque aussitôt, pour faire redescendre toute la pression que m’avait donnée Lennon. « On se rejoint dans 20 minutes au bar, j’ai besoin de décompresser, mauvaise journée. » « Je me demandais ce que tu foutais ! Ca marche beauté, à tout à l’heure. » D’accord, ce n’était pas bien ce que je faisais, je le savais, mais c’était plus fort que moi. Comme prévue, je rejoignis Jazz. Après seulement quelques verres, je décidais de l’amener chez moi, pour finir la soirée. J’étais dans mon lit, lui à mes côtés. Il était maintenant 7h, et je n’arrivais plus à dormir. Je pensais sans cesse à Lennon, Jude… Ils me faisaient tellement de mal, mais je les aimais tellement aussi. Mon cœur était en total contradiction avec lui-même lorsque je me mettais à penser à eux. Je décidais finalement de me lever. Comme pour m’apaiser, j’allumais un joint, de bon matin. Je me préparais ensuite, douche et petite beauté. Je préparais le café, j’apportais d’ailleurs une tasse au jeune homme qui avait partagé mes draps cette nuit là, en le réveillant. « Je suis désolé mon beau, mais je bouge. Je te laisse fermer l’appart’, mais ne tarde pas trop d’accord ? » « Pas de problèmes, tu vas le rejoindre c’est ça ? » « Oui… » « Bonnie tu sais que ce connard ne te mérite pas ! » « Je suis idiote tu sais ? » « On se revoit quand ? » « Bientôt, c’est promit. » Je déposais un léger baiser sur ses lèvres, et je m’envolais aussitôt. Et je rejoignis l’appartement de Lennon. A chaque fois que je passais cette porte j’avais peur de le retrouver avec une autre fille. Et pourtant je le faisais toujours, quitte à me faire du mal. Je poussais lentement la porte de sa chambre, et un sourire vint s’afficher au coin de mes lèvres en le voyant dans ce lit, seul. J’enlevais mes chaussures, ma veste, et je le rejoignais très vite. Je pris place à ses côtés, lui donnait un baiser dans le cou, tout en caressant son torse du bout des doigts. Il était tellement beau, et quand il dormait encore plus. Une fois que je m’assurai qu’il était réveillé, j’approchais mes lèvres de son oreille, et je lui susurrais doucement : « Je t’ai apporté le petit-déjeuner… » Le petit-déjeuner en question, était bien évidement moi, ou du moins mon corps.
Dernière édition par L. Ella Rosebury le Dim 20 Mar - 19:03, édité 3 fois |
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